« Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. » (Jean 2, 1-11)
Le temps de la Nativité se termine. Jusqu’au début du carême, nous entrons dans le cycle des dimanches, dits « ordinaires ». Les prêtres et diacres portent à cette occasion des vêtements liturgiques verts – couleur de l’espérance. Ce n’est donc pas par hasard que l’Evangile de ce dimanche raconte le premier des « signes » opérés par Jésus : celui des noces de Cana. Les époux n’ont plus de vin. Alors, et sur insistance maternelle, Jésus change l’eau en un vin meilleur que celui qui avait été prévu.
A Cana, le signe rejoint l’histoire sainte : Quand l’humanité veut célébrer ses noces avec Dieu, elle n’a plus que l’eau de nos calculs médiocres à offrir. Alors, le Verbe de Dieu s’invite à la noce. Et de notre vulgaire eau, il fait un vin meilleur que tout ce que nous aurions pu rêver. Cette cuvée divine, est celle de son amour donné jusqu’à en mourir. Voilà pourquoi, aujourd’hui encore, le conseil de Marie garde toute son actualité : « Faites tout ce qu’Il vous dira ».
J’ai lu ce très beau commentaire : « à Cana, Jésus commence sa vie publique et ‘l’eau de notre ordinaire devient le vin de la fête’ !