« Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger ». (Marc 6, 30-34)
Nous commencions à nous remettre de la COVID et même à penser aux vacances. Et puis, vinrent ces inondations terribles en province de Liège, comme ailleurs.
Ceux qui ont vu leur maison prise par les flots, sont hébétés. Les autres se sentent impuissants.
Viens nous instruire, Seigneur… Apprends-nous à être tes disciples, même quand advient la catastrophe.
« Des brebis sans berger »… Voilà précisément ce que sont devenus les catholiques qui aiment la Messe en latin depuis que le pape actuel a déchiré le « Motu proprio » voulu par Benoît XVI. Sous un prétendu motif d’unité, celui qui, selon ses propres mots « restera sans doute dans l’histoire comme quelqu’un qui aura divisé l’Eglise », manifeste une fois de plus son animosité à l’égard de tout ce qui rappelle la Tradition. En rupture avec ses deux prédécesseurs et sans crainte de donner des coups de poignard aux prêtres, aux fidèles et aux communautés religieuses qui se sentent proches de ceux-ci, l’actuel pontife (qui jamais ne s’agenouille devant le Seigneur présent dans l’hostie consacrée) a choisi le camp de ceux qui contribuent à faire mourir l’Eglise; à diluer la foi et à rendre déserts les séminaires. Muet face au schisme allemand (comme face à toutes les dérives néo-modernistes), tout lui semble bon pour imposer son idéologie dévastatrice. Pauvre Benoît XVI qui, dans son très grand âge, se voit humilié, trahi, abandonné, rejeté par ce pape argentin qui n’a de compassion et de charité que pour ses amis! Pauvre cardinal Sarah et pauvres catholiques qui, de plus en plus désorientés, vivent dans un paysage où règnent la pagaille, la confusion et la désolation!
Nous sommes de la future poussière. Cette catastrophe nous rappelle notre insignifiance, notre impuissance à dominer la nature, l œuvre de Dieu.
Nous sommes si peu de choses. Vanité, vanité comme pour reprendre les paroles de l Ecclesiaste.
Comment trouver un guide,un berger, un maître qui puisse nous éclairer sur cette situation ? Comment aider ces gens ? Comment compatir dignement ?
Une force spirituelle peut convenir. La force d une âme issue de personnes hautement habituées par Dieu, le créateur de toute chose. Nous sommes en ce cas comme des brebis égarées cherchant notre berger. Je n’ai pas les compétences pour être un berger,je ne suis qu’une brebis parmi tant d’autres. Je sais que Jésus est mon berger mais je cherche aussi un berger vivant en cette minute sur cette terre. Je suis trop faible pour trouver la Voie en ne m appuyant que sur mes propres forces.
Où se trouve mon berger qui me fera accepter ce drame et à le dépasser ?
C’est aussi le souhait que j exprime pour toutes les victimes de ce drame.
Qu ils trouvent la force en eux mêmes pour s extraire de ce désespoir, qu ils trouvent des personnes habitées de la force de Dieu, pour les faire revenir à la joie et l espérance au plus vite.
SEIGNEUR, donne nous des bergers !
PS je partage complètement le mail de jp Snyers sur notre pape actuel qui n’a jamais été pour moi mon berger! Au contraire, hélas. Mais c’est un autre sujet qui au vu des événements mérite d’être abordé en d autres circonstances.
Je me permettrai une note dissonante : le Pape François est celui qui m’a ramenée dans le giron de l’Eglise; j’apprécie son discours simple, compréhensible pour tout le monde et surtout direct, sans circonlocutions inutiles. J’aime l’entendre parler des pauvres et de la charité; il met ses pas dans ceux de Jésus et reçoit tout le monde sans faire de distinctions. Si je pratique encore, à l’heure actuelle, c’est grâce à lui.
Content pour vous, chère Marie-Madeleine que le Pape actuel vous a ramener dans le giron de l’Eglise et à la pratique dominicale. Bienheureuse êtes vous, car pour de plus de croyants (dont le suis), son pontificat est vécu comme une blessure, comme une souffrance et comme une rupture. Même dans les rangs de ceux qui ont vécu comme une bénédiction son élection sur le siège de Pierre, on trouve de plus en plus une grande perplexité concernant la manière dont il gouverne l’Eglise. Certes, comme vous le dites, il parle des pauvres et de la charité. Hélas, les mots « pauvres » et « charité » sont pour lui (et c’est le moins que l’on puisse dire) à géométrie variable. Autrement dit: soit vous approuvez tout ce qu’il dit et tout ce qu’il fait, soit vous émettez des doutes, des désaccords vis-à-vis de son idéologie et vous devenez un paria, un fidèle juste bon à éliminer,,à recevoir ses multiples invectives. Quel contraste avec le doux Benoît XVI qui, dans un soucis d’apaisement avait publié un Motu proprio afin de donner aux prêtres qui le souhaitent, la liberté de célébrer la Messe selon l’ancien rite! A l’époque, sa décision n’avait quasiment pas fait de vague, mais celle de François sème la zizanie, blesse et plonge dans le désarroi prêtres, laïcs et communautés religieuses qui bénéficiaient des encouragements de ses deux prédécesseurs. A quoi joue ce pape qui, à genoux devant la Pachamama et devant les religions non chrétiennes est sans aucune pitié pour les catholiques qui veulent le rester? De qui est-il le représentant? Pas étonnant que le monde et les médias l’applaudissent et ce, contrairement à la haine qu’ils manifestaient à l’égard de Jean-Paul II et de Benoît XVI. A qui le présent pontife veut-il plaire? Si c’est au monde (et au prince de ce monde), voilà qui est gagné, mais si c’est à Jésus-Christ, il se trompe complètement de cible en oubliant que notre Seigneur a mandaté saint Pierre pour affermir la foi et non pour la diluer et pour laisser la part belle à ceux qui veulent la dénaturer ou la détruire. Pour des gens comme moi, François est la cause de beaucoup de souffrances et cela, au point qu’il me faut ramer contre lui afin de conserver la foi.
J’avais bien cru comprendre votre position, chez JP !
Vous avez bien noté que c’est Benoit XVI lui-même qui a souhaité se retirer ?