«Je te le dis, lève-toi». (Marc 5, 21-43)
C’est sans doute un des clichés les plus injustes concernant le christianisme : ce soupçon tenace chez tant de nos contemporains, qu’il s’agirait d’une religion hostile à la vie. A les entendre, la foi chrétienne empêcherait d’être pleinement vivants. Même si des maladresses peuvent parfois donner cette impression, la vérité est à l’opposé.
Ainsi, l’Evangile de ce dimanche, qui nous montre un Jésus qui redresse, relève, ranime… Bref, un Christ qui rend à la vie. Le Dieu de l’Evangile nous veut vivants. Et les exigences morales de notre foi, ne sont pas là pour nous empêcher de profiter de l’existence. Il s’agit de balises destinées à nous faire goûter à la liberté spirituelle.
La vie est une course d’endurance. Avec ses épreuves. Mais l’arrivée est promise à tous, même pour les ouvriers de la 11° heure. La seule chose à éviter, c’est de nous décourager. Le Christ est là, qui nous lance à chaque chute : « Je te le dis, lève-toi ».
Au contraire, la religion catholique défend la vie, de la vie en gestation jusqu’à l’heure de la mort ! Et ce sont d’ailleurs des positions que l’on nous reproche également…
Tout ça n’est pas logique ;-)
Ce texte très beau est donc une ode à la vie. Mais que c’est beau d être en vie!
Pourtant dans nos sociétés occidentales et plus particulièrement en notre pays, c’est la mort qui gagne du terrain. Avortement de plus en plus tardif dans la gestation de l enfant et le suicide assisté pour de plus en plus de vieux( pour ne pas dire euthanasie). La mort qu on ne veut plus voir et accepter dans les temps présents.
Que de contradiction donc dans cette époque. On ne veut pas la mort mais on la facilite.
Heureusement pour moi, j’ai mon guide qui n est rien d autre que cet évangile et tant d autres. Mais nos sociétés n’ont plus de guides sinon qu il faille toujours égoïstement trouver sa propre satisfaction, très vite et sans considération pour autrui.
Nos repères ont disparu, on navigue à vue. Ça me fait peur.