« Au milieu de vous, se tient Celui que vous ne connaissez pas » (Jean, 1, 6-8, 19-28)
Le troisième dimanche de l’Avent, est surnommé Gaudete – ce qui signifie en latin « dimanche de la joie ».
N’est-il pas curieux de parler de « joie », alors que la pandémie brime nos envies de toute part? Noël sans Messe? Sans dinde partagée ? Sans rire des enfants et petits-enfants?
« Au milieu de vous, se tient Celui que vous ne connaissez pas », clame le Baptiste. Un Enfant vient à Noël. Il porte la joie au monde. Pas la joie fugace des séductions ou bulles de champagne, mais la joie profonde d’un Dieu qui – de son regard – nous révèle que nous sommes aimés – inconditionnellement.
Exactement, mais cette joie n’est pas qu’à Noël. Et ça, c’est toute la beauté et l’intensité de ce moteur de vie. Ce mystère de la Foi n’est sans doute pas clair pour les non-croyants. En fait, il n’est clair pour personne, sinon ce ne serait pas un mystère. Et pourtant, Il est bien là.
Merci, Eric, pour ta foi et ta faculté de voir en positif ce qui ne m’apparaît rien d’autre que des ténèbres et qu’un christianisme vécu dans les catacombes. A vrai dire, le « vieux » conservateur que je suis se sens aussi isolé qu’abandonné. Pardon de dire cela, mais j’ai l’impression que tout fout le camp dans l’Eglise et ce, à commencer par le vrai Dieu, unique sauveur et rédempteur. Et cela, je le crois, se fait au nom d’une religion mondiale qui n’a plus rien à voir avec celle des premiers chrétiens.
Jean-Pierre Snyers « tout fout le camp… à commencer par le vrai Dieu etc »… Ben non, Dieu est le seul qui ne nous quitte jamais (a fortiori, il ne pourrait … ficher le camp) et il est hasardeux de se faire une image de Dieu calquée sur l’image, parfois décourageante, de nos contemporains …