Toute crise peut s’avérer une chance. Le prix à, payer de. l’actuel confinement est, pour les familles, le risque de ne plus se supporter, à force de vivre les uns sur les autres, et pour les malades et anciens, le sentiment d’un isolement total – sans plus guère de visites ou de vie sociale.
La seule façon de vivre cela « par le haut » est de renforcer sa vie intérieure. Nous, les catholiques, vivons notre foi de façon sacramentelle et communautaire. C’est une Grâce. Cependant, elle ne peut faire de nous des croyants « de rites », qui ne vivent pas intérieurement. « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. » (Jean 4, 23)
Que nous vivions en famille ou isolés, à nous de profiter de ce confinement pour redécouvrir, en ce temps de carême, la force de la prière solitaire, de la méditation de l’Ecriture, ou de la lecture d’un livre qui nourrisse notre foi.