« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. » (Matthieu 5, 17-37)
L’humain est prompt à se fixer des règles de vie en société… et à juger son prochain qui les transgresse. Le Christ ne remet pas en cause la loi, issue de la tradition croyante en Israël. Mais alors – objectent ses critiques – pourquoi guérir le jour du Sabbat ou pardonner à la femme adultère ? Jésus répond qu’il existe un accomplissement de la loi. Il est de l’ordre de la Grâce, c’est-à-dire de la vie de l’Esprit. La Grâce révèle que tout humain est quelque part dans la transgression. Tel, parce qu’il a pensé mal de son prochain. Tel autre, parce qu’il a secrètement désiré la femme de son voisin. Bref – personne n’est justifié par ses œuvres, mais chacun peut être sauvé, en accueillant dans son âme un Amour plus grand. Alors – sa vie devient bienveillance et pardon.