Ce samedi 2 novembre, jour de prière pour les défunts, est parue ma chronique du mois dans le quotidien La Libre, en p.45.
Pour lire la chronique, cliquez sur « Ces deuils qui se cachent pour ne pas mourir ».
Merci à La Libre de m’offrir cet espace de réflexion.
Très beau, très fort ce texte!
Je partage votre avis, K.S. Une nouvelle fois, Eric nous offre une bien belle méditation. Mais, citant St Matthieu, il nous incite aussi à croire que « ceux qui pleurent seront un jour consolés ». Ce verbe est au futur, non pas au présent. Et cela rejoint une parole de St Paul qui nous dit: « Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes ». Oui, comme nous le disent les béatitudes, »heureux les pauvres, les miséricordieux et les persécutés…car leur récompense sera grande dans les Cieux. »
C’est si difficile de maintenir l’équilibre entre la fidélité et l’obligation de ne pas accabler son entourage …
Quand on me demande combien j’ai d’enfants, d’instinct je vais répondre « 5 » mais si on me demande d’en dire plus, (garçons, filles, des petits-enfants? ), je vais bien devoir ajouter « 4 près de moi et 1 qui est au ciel » et alors, les gens sont embarrassés et se confondent en excuses…
Mais pourquoi ?
J’aimerais bien, moi, pouvoir parler de mes 5 enfants sans faire de distinction fondée sur le temps et l’espace … et quand parfois (et cela m’est arrivé) on me demande des nouvelles de l’un en utilisant par erreur le prénom du « disparu », c’est tout de suite la rougeur qui monte au front, l’embarras et les excuses…
Et je ne suis pas sûre de les convaincre en disant – pourtant du fond de mon coeur – « mais ne vous excusez pas, j’aime tant parler de lui » … Rester fidèle malgré le temps et l’espace.