«Je vous envoie comme des agneaux au milieux des loups». (Luc 10, 1-20)
Jésus envoie ses disciples en mission. Les modalités de celle-ci peuvent – aujourd’hui encore – nous inspirer : Le Maître les envoie par paire de deux. Nous ne sommes jamais chrétiens tous seuls, mais en couple, en famille, en équipe, en unité pastorale, en Eglise. Il leur commande de ne pas s’encombrer de superflu : ni sac, ni sandales,… Celui qui annonce l’Evangile, ne doit pas s’encombrer de formules savantes ou de programmes compliqués. Il s’agit d’annoncer la Bonne Nouvelle – et puis c’est tout.
Et le mot-clef de cette annonce, c’est « la paix soit avec vous ».Si le message est accueilli, le Christ invite à rester. Sinon, ce n’est pas un drame. Dans ce cas, Jésus conseille aux disciples de passer leur chemin, sans se décourager et sans reproches envers ceux qui les rejettent. Il s’agit, en effet, d’être doux comme l’agneau et non pas agressif comme le loup. En effet, ce n’est pas le succès de la pastorale, qui doit nous préoccuper, mais bien de savoir que Dieu veille sur chacun de nous, car nos « noms sont inscrits dans les cieux ».
Si d’aventure, la mission l’entraine ailleurs, le disciple du Christ garde dans son cœur et sa prière, le visage de ceux qu’il a côtoyés et dont les « noms sont inscrits dans les cieux ».
Que faire alors de ceux qui ne cherchent ni la paix ni l’échange mais qui veulent uniquement nous confondre, nous humilier, en nous reprochant, globalement ou individuellement, les fautes d’une Église du moyen-âge, par exemple ? Je pense en particulier à un auteur comme Riboni…
Devons-nous également passer notre chemin ?
„Nous ne sommes jamais chrétiens tout seuls“ …?
Malheureusement, si.