« Les mages ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe ». (Matthieu 2, 1-12)
« Epiphanie »signifie en grec : « manifestation ». Dans le calendrier chrétien, cette fête est plus ancienne que celle de la Nativité (fixée en 354 par le pape Libère à la date du solstice d’hiver – soit le 25 décembre). Jusqu’au milieu du IVe siècle, se célébrait au cours de l’épiphanie toutes les manifestations du Christ sur terre : de sa naissance à son premier miracle, lors des noces de Cana.
Aujourd’hui, l’Eglise latine fête l’Epiphanie avec le récit des mages : elle voit dans le périple de ces trois sages suivant l’étoile depuis fort loin, le signe de la manifestation de la lumière du Christ à toutes les nations. En ce dimanche de l’Epiphanie, prions donc spécialement avec nos frères chrétiens du monde entier. Race, langue, culture nous séparent – mais le Christ est la grande lumière qui fait notre unité.
Comme les mages, venons l’adorer et offrons-lui, avec cette année nouvelle – toutes nos réussites (l’or, symbole de tout ce qui est précieux), tous nos échecs et souffrances (la myrrhe, une herbe amère) et toutes nos prières (l’encens, ce parfum dont la fumée monte vers le ciel).
Oui, mettons-nous en route en 2019. Suivons l’étoile. Allons vers l’Enfant de la crèche, qui manifeste la lumière de l’amour de Dieu pour notre monde.
en route, oui,
en route
mais avec peu de déchets, peu d’achats,quelques exceptions quand même, puis des légumes et fruits achetés au magasin du village voisin, coopérative bio, commerce de proximité donc,
elle la fermière aux 3 jeunes garçons se vêt de vêtements de 2e main,fait de même pour les jouets et cadeaux de Saint Nicolas…vivre autrement parait possible ce soir, un grand homme au grand sac , entre 2 âges, entre chien et loup, récoltait les canettes jetées au bord de la route, il ne souriait pas , construisait en lui-même des échafaudages hypothétiques afin d’empêcher les jeteurs de canettes d’imposer leur manière d’agir plutôt que la sienne, l’année nouvelle ne fracasse rien, elle espère une prise de conscience
merci, Godelieve de nous rappeler, d’une manière poétique, le b.a. ba d’ une sobriété volontaire et heureuse au service du sauvetage de la planète et de ses habitants les plus fragiles. Et merci pour nos enfants et petits- enfants.
…et prions pour le sauvetage de ces dizaines de milliers d’âmes qui, chaque jour, s’en vont vers un au-delà auquel ils n’ont jamais été préparés par ceux qui avaient le devoir de leur en parler.
Mais Dieu qui connaît les coeurs et les âmes ne reprochera pas à ces âmes leur manque de « préparation » !
C’est vrai, Marie-Madeleine, mais ce qui me fait mal, c’est de voir que ceux qui sont mandatés par le Christ pour aider leur prochain à être préparé à la vie éternelle ne le font pas. Et parfois, entre nous, en constatant ce fait, je me dis qu’ils ne croient pas eux-mêmes en cette Vie future qui nous attend. Amitié Marie-Madeleine, J-P
Aux uns les oeuvres de miséricorde corporelles, aux autres les oeuvres de miséricorde spirituelles. Chacun selon ses possibilités, ses talents.
Quant à la sobriété heureuse : depuis 2000 ans, moines et moniales, prêtres et diacres ou simples laïcs consacrés ont, pour la plupart, fait ce choix radical. Ce choix que nous mêmes, alourdis par notre société de consommation, semblables en celà au jeune homme riche de la parabole, avons tant de mal à oser.
Chère Muriel,
chacun selon ses talents, voilà qui est bien dit ! Et tout le monde n’a pas le talent (ou l’audace) de proclamer l’évangile, comme « civile », parmi les siens. C’est vrai que parfois je me dis que mon discours ne doit pas passer auprès des plus jeunes qui n’ont jamais connu que la société « de consommation » et à qui on vient parler d' »ascèse » mais j’essaie alors d’illustrer par des faits concrets : Jésus qui naît dans une étable, selon la tradition, et des enfants tout petits ou des femmes enceintes, sur des barques, abandonnés en Méditerranée… Je crois que quand on explique comme ça, en situation, ça marche mieux. Idem pour le sobriété : expliquer que nous avons tout, parfois même trop, alors que d’autres meurent de faim. Mais je n’ose leur montrer les photos du Yemen…… ils en feraient des cauchemars :-(
oui Marie-Madeleine
car vraiment, ah mon Dieu, G. a pleuré d’avoir peu reçu à Noël, des jolis pleurs si tendres, non pas de jalousie, d’attention et de comparaisons – les parrains et marraines gâtent leurs filleuls -et elle a raison et je n’ai pas tort non plus, ces larmes-là sont précieuses elles ont coulé si doucement….
avec tendresse pour vous tous qui animez ce blog,et pour Eric de B. que Dieu le garde
Oh! je voulais simplement défendre » ceux qui sont mandatés par le Christ à aider leur prochain à être préparé à la vie éternelle et ne le font pas » ( voir ci dessus : JPSnyers)
Ils ne sont pas là pour se défendre ( ont autre chose à faire, je suppose).
Alors ……On les cherche : on me trouve ;-)
en outre J-P qui peut faire boire un âne qui n’a pas soif?
Parler et continuer de parler lorsque celui qui est en face de vous se bouche les oreilles, à moins qu’il ne sourie sceptique, tellement sceptique que les mots en tombent de votre bouche,
à moins qu’il ne vous regarde avec une désagréable condescendance, pressé bien entendu par les mille et unes choses à faire….
beaucoup cependant ne peuvent pardonner tel ou telle paroles et/ou actes de leurs prêtres et en conséquence de toute l’Eglise, cela remonte souvent à très loin : l’enfance au collège, le bourrage de crâne qui les a empêché de devenir (qui donc d’autre que celui qu’ils sont devenus?)
L’ignorance des enfants est, elle-aussi préoccupante : apprendront-ils à vivre ensemble ou se dresseront-ils les uns contre les autres ? nous ne sommes pas les maître, heureusement, non?
C’est vrai, Godeleive: « Qui peut faire boire un âne qui n’a pas soif? » Je me rappelle ces paroles d’un prêtre qui disait: « Ce qui m’inquiète le plus, ce n’est pas l’athéisme, mais l’indifférence des hommes à l’égard de Dieu. » A partir du moment où les humains ne s’interrogent plus à l’égard des trois questions fondamentales de l’existence (Qui sommes-nous? D’où venons-nous? Ou allons-nous?) que pouvons nous faire sinon leur dire qu’inévitablement et quoiqu’ils pensent, il n’y a que trois possibilités: « Après la mort, soit il n’y a rien, soit c’est pire qu’ici-bas, soit c’est mieux ». J’estime pour ma part qu’on ne peut pas regarder quelqu’un qu’on aime sans se poser la question de savoir laquelle de ces trois hypothèses sera son avenir éternel.