Merci à La Libre de m’offrir cet espace de réflexion.
3 réflexions sur « Soif spirituelle… et christianisme – La Libre p.41 »
Je lis ( dernier paragraphe ):
….Il est donc essentiel que les disciples du Christ annoncent à temps et à contretemps « le trésor qu’ils portent dans un vase d’argile ». ( 2 Co 4, 7 )
Je lis et …. je pense au Bienheureux Titus Brandsma, mort à Dachau en 1942 ( baraque des religieux polonais) pour s’être opposé au nazisme ( activités subsersives dès 1936).
Ses amis de détention voulaient le décourager d’entamer le dialogue religieux avec des gardiens nazis : » ça ne sert à rien d’autre qu’ à recevoir encore plus de coups » lui disaient ils.
A quoi , il répondait : » Men weet nooit wat er blijft hangen » ( trad : on ne sait pas ce qui peut subsister – littéralement – rester accroché .
Professeur de mystique à l’ Université , mystique très discret lui-même, journaliste …. le père Carme Titus Brandsma était une personnalité très attachante : attentif à chacun il n’ hésitait pas à s’engager socialement. On le vit faire la queue à l’ assistance publique aux côtés d’un indigent trop timide pour y aller tout seul.
Parallèlement, cet intellectuel de haut niveau, était épris de belles liturgies : il mesurait lui-même la largeur des rues devant livrer passage aux processions……..
PS : j’ai un peu honte d’avoir si mal résumé la vie de Titus Brandsma. Je m’ étais basée sur ce que ma mémoire avait retenu d’une conférence donnée par un soeur carmélite archiviste nl . Je vois maintenant ( mais il est trop tard ) qu’ une très belle et très complète biographie de Titus Brandsma est accessible sur Wikipedia fr
Je lis ( dernier paragraphe ):
….Il est donc essentiel que les disciples du Christ annoncent à temps et à contretemps « le trésor qu’ils portent dans un vase d’argile ». ( 2 Co 4, 7 )
Je lis et …. je pense au Bienheureux Titus Brandsma, mort à Dachau en 1942 ( baraque des religieux polonais) pour s’être opposé au nazisme ( activités subsersives dès 1936).
Ses amis de détention voulaient le décourager d’entamer le dialogue religieux avec des gardiens nazis : » ça ne sert à rien d’autre qu’ à recevoir encore plus de coups » lui disaient ils.
A quoi , il répondait : » Men weet nooit wat er blijft hangen » ( trad : on ne sait pas ce qui peut subsister – littéralement – rester accroché .
Professeur de mystique à l’ Université , mystique très discret lui-même, journaliste …. le père Carme Titus Brandsma était une personnalité très attachante : attentif à chacun il n’ hésitait pas à s’engager socialement. On le vit faire la queue à l’ assistance publique aux côtés d’un indigent trop timide pour y aller tout seul.
Parallèlement, cet intellectuel de haut niveau, était épris de belles liturgies : il mesurait lui-même la largeur des rues devant livrer passage aux processions……..
Il annonçait le Christ à temps et à contre temps.
PS : j’ai un peu honte d’avoir si mal résumé la vie de Titus Brandsma. Je m’ étais basée sur ce que ma mémoire avait retenu d’une conférence donnée par un soeur carmélite archiviste nl . Je vois maintenant ( mais il est trop tard ) qu’ une très belle et très complète biographie de Titus Brandsma est accessible sur Wikipedia fr
Muriel, merci d’avoir attiré notre attention sur une personne peu connue. Je vais m’empresser de lire cette biographie…