An Inconvenient Sequel – Une Suite qui dérange… Tel est le film d’Al Gore sur les changements climatiques, que j’ai été voir ce soir. Je vous invite tous à en faire autant. Bien sûr, le documentaire a ses faiblesses, dont celle de voir le personnage central un peu trop se mettre en scène (comme dans la premier film). Mais – bon sang – c’est pour la bonne cause: Quel souffle! Quelle claque dans la gueule de tous ceux qui continuent à nier l’évidence du réchauffement climatique. Quelle dénonciation des lobbys qui étouffent le salutaire changement.
An Inconvenient Sequel est un film citoyen et nécessaire, que j’invite chacun à aller voir en famille.
Quand on lui demande s’il songe à se représenter à la présidentielle, Al Gore répond qu’il est en convalescence de la politique. Il est vrai que la blessure de son élection manquée, continue à le marquer. Et que ces engagements actuels le font davantage vibrer. A la fin de ce film, on se surprend à soupirer: « Dommage… »
Excuse-moi, Eric, mais la question de savoir s’il fera 4 ou 5 degrés de plus en Belgique en l’an 2117 (ou 4 ou 5 degrés de moins car ce fameux réchauffement climatique pourrait entraîner une sérieuse perte de l’influence du Gulf Stream) ne m’empêche absolument pas de dormir. A ce moment-là, je serai dans l’au-delà et, si je suis encore au Purgatoire, je me demanderai plutôt quand j’entrerai au Paradis.
excusez moi JPSnyers : Et s’il y avait un purgatoire spécial pour ceux qui, tout en ayant été averti maintes fois et par des sommités scientifiques, et par des sommités religieuses , nient le réchauffement climatique ? Suivi par un purgatoire encore pire pour ceux qui n’ont pas pensé aux enfants ? Vous savez le péché dont les sept autres découlent c’ est le péché de ne pas aimer les autres, tous les autres, de manquer d’ amour, d’ attention et de respect pour la Vie Humaine , et la Creation toute entière dont nous sommes les gardiens.
Et je suis sûre que quand on demande à Dieu ( ou à Saint François d’Assise ou à Marie) de nous aider dans nos modestes ou héroïques efforts écologiques, il nous exauce d’office .
Maintenant je me sens toute bête de prêcher ainsi une évidence chrétienne.
Disons que, pour l’avenir de nos semblables, ce ne serait pas mal si l’Eglise s’intéressait davantage au refroidissement de la foi plutôt qu’au réchauffement de la planète. Evidemment, avec un pape qui, selon Alain Finkielkraut, « réduit 2000 ans de christianisme à un insipide message philanthropique », un tel changement de cap a peu de chance d’arriver.
» insipide message philanthropique » ? L’ adjectif « insipide » est très mal choisi : l’ eau vive , l’ eau fraîche aussi sont insipides et pourtant …Et ceci me rappelle l’ injustice criante de l’ accès à l’ eau potable refusé à 800 millions d’ êtres humains dans le monde . Déjà le Pape Benoît 16 s’en était souvent indigné.
Eric,
Just on the off-chance that you still find the time to read…
I warmly recommend „Was auf dem Spiel steht“ , by German historian Philipp Blom.
It deals with the societal ramifications of climate change and digitilization.