« Lumière d’En-Haut » – 2e dimanche de Carême, Année A

« Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements blancs comme la lumière » (Matthieu 17, 1-9)

Transfiguration – c’est le contraire de défiguration. Le péché – défigure. Il suffit d’observer les « tronches » de personnes qui sont submergées par la haine.  L’amour, le pardon, la bienveillance,… – transfigurent. Regardez une photo de Mère Térésa de Calcutta : son regard est comme un brasier qui nous révèle le meilleur de nous-mêmes.

La transfiguration de Jésus sur la montagne, c’est l’expérience de l’infinie puissance d’amour de Dieu qui s’exprime à travers Lui. Difficile de décrire ce que les trois apôtres ont vu, mais ils ont ressenti leur Maître comme rayonnant d’une Lumière d’En-Haut. A ses côtés – Moïse, qui donna la loi, et Elie, modèle des prophètes. Les disciples pressentent donc que le Christ récapitule la loi et les prophètes et, dès lors, toute l’histoire sainte d’Israël. « Dressons trois tentes », dit Pierre. Ils ont envie de rester dans cet état d’extase et de bien-être. Mais non, il faut redescendre de la montagne et poursuivre sa route. Une expérience de transfiguration est faite pour nous nourrir spirituellement et nous fortifier. Pas pour nous retirer du monde. Poursuivons donc notre chemin de Carême.

2 réflexions sur « « Lumière d’En-Haut » – 2e dimanche de Carême, Année A »

  1. Là est la difficulté : après une expérience spirituelle, retourner au monde « ordinaire » car celui-ci en est resté au stade précédent. Alors, quand on se parle, on ne se comprend pas bien …

  2. « Le froid s’empare d’Alexis, tout son corps est engourdi. Il ne sait plus s’il est debout, assis ou couché. Mais soudain, la cellule, le froid, l’engourdissement de tout son corps, sa douleur des coups reçus et sa peur disparaissent. La voix de Père Arsène emplit la cellule, mais est-ce bien là une cellule ? Alexis se tourne vers Père Arsène et est bouleversé. Tout est transformé autour de lui. Une pensée affreuse lui vient à l’esprit :  » Je perds la tête, c’est la fin, je suis en train de mourir.  »
    (…)
    Les paroles prononcées par Père Arsène sont devenues faciles à comprendre, familières et elles pénètrent directement dans l’âme d’Alexis. Il n’éprouve plus aucune anxiété, ni de souffrance, ni de peur, seulement le désir de ne faire qu’un avec ces paroles, de les comprendre, de se les rappeler pour le reste de sa vie. Il n’y a plus de cellule, ils sont maintenant dans une église. Comment ont-ils abouti à cet endroit ? Et pourquoi y a-t-il quelqu’un d’autre avec eux ? Alexis découvre avec surprise qu’il y a deux personnes assistant Père Arsène. Tous deux sont revêtus des mêmes vêtements lumineux et tous brillent d’une lumière blanche indéfinissable. Alexis ne voit pas leur visage, mais il pressent qu’ils doivent être très beaux. »

    http://www.pagesorthodoxes.net/pages-choisies/pere-arsene.htm

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