Roi couronné de Vérité – 34° dimanche, Année B

 « Tout homme qui appartient à la vérité, écoute ma voix ». (Jean 18, 33-37)

Pilate – l’homme fort de la région – regarde le Prisonnier qui lui est livré: « Alors, tu es roi ? » Il y a dans la question du gouverneur de la curiosité, de l’incompréhension et sans doute un peu d’ironie. Celle des hommes de pouvoir, qui ne comprennent que le langage du glaive. « Le pape, combien de divisions ? » souriait Staline. Mais Staline est mort dans un isolement total. Son entourage le craignait trop pour intervenir médicalement. L’enfer terrestre, en quelque sorte. Le Christ, lui, marche vers Sa mort – libre et aimant. « Ma royauté ne vient pas de ce monde… Je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité ». En ce dimanche du Christ-Roi, dernier dimanche de l’année liturgique, ne nous trompons donc pas de royaume. Renonçons à celui de la haine, du mensonge et de la violence – même et surtout pour faire triompher l’Eglise. Ce serait doublement trahir le Christ. « Tout homme qui appartient à la vérité, écoute ma voix ».   

3 réflexions sur « Roi couronné de Vérité – 34° dimanche, Année B »

  1. Encyclique Quas Primas établissant la fête du Christ Roi

    Le dinosaure aime les enseignements à proclamer en loges et ailleurs en milieu Vatican deuesque de préférence pour passer pour un homard figé. Darwinisme théologique.

    Extrait de cette doctrine « désuète »:

    La peste du laïcisme propagée par les Sociétés secrètes

    « Or, si Nous ordonnons au catholicisme entier de vénérer le Christ-Roi, Nous pourvoirons par le fait même aux besoins des temps actuels et Nous opposerons un remède souverain à LA PESTE QUI INFECTE LA SOCIÉTÉ HUMAINE. Ce que Nous appelons la peste de Notre temps, C’EST LE LAÏCISME , ses erreurs et ses tentatives impies. Ce fléau, Vénérables Frères, vous savez qu’il n’a pas mûri en un jour ; depuis longtemps, il couvait au plus profond des sociétés. On commença par nier le pouvoir du Christ sur toutes les nations ; on dénia à l’Eglise un droit dérivé du droit du Christ lui-même, celui d’enseigner le genre humain, de porter des lois, de diriger les peuples, de les conduire à la béatitude éternelle. Alors la religion du Christ fut peu à peu traitée d’égale avec les faux cultes, et placée avec une choquante inconvenance sur le même niveau ; puis elle fut soumise au pouvoir civil et presque livrée à l’arbitraire des princes et des magistrats ; certains allèrent jusqu’à prôner la substitution d’une religion naturelle, d’un sentiment naturel, à la religion divine. Il ne manqua pas de nations qui estimèrent pouvoir se passer de Dieu et mirent leur religion dans l’impiété et l’oubli de Dieu. Les fruits amers que produisit si souvent et si longtemps une semblable séparation des individus et des peuples d’avec le Christ. Nous les avons déplorés dans l’Encyclique Ubi arcano et les déplorons aujourd’hui de nouveau : les germes de discorde semés partout, les jalousies et les rivalités entre peuples qui retardent encore la réconciliation, le déchaînement des convoitises qui, bien souvent, se cachent sous les apparences du bien public et du patriotisme, et toutes leurs conséquences : dissensions intestines, égoïsme aveugle et démesuré qui, ne considérant rien, sinon les avantages et les profits particuliers, soumet absolument tout à cette mesure ; la paix des familles détruite à fond par l’oubli et la négligence du devoir : l’unité et la stabilité de la famille battues en brèche ; toute la société enfin ébranlée et menée à la ruine [nous y sommes !].

    « Celle-ci se hâtera de revenir au Sauveur très aimant : la solennité du Christ-Roi, qui se célébrera désormais chaque année, Nous en donne le meilleur espoir. »

    J’imagine Paul VI à l’ONU citant son illustre prédécesseur.

    Petit cadeau d’un dinosaure.

    Cordialement

  2. Cette citation d’un homme à certains égards important montre la pertinence des 2 conférences d’Eric sur l’évolution de l’Eglise catholique et celle espérée de l’Islam, reproduites sur ce blog. A bientôt.

  3. « même et surtout pour faire triompher l’Eglise. Ce serait doublement trahir le Christ.  »

    Merci pour ces paroles si vraies ! Le triomphe de l’Eglise n’est pas le but ni même le moyen. Merci, monsieur l’Abbé !

    marie-madeleine Clobus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.