En ce 2 novembre, jour de prière pour les défunts dans l’Eglise catholique, j’ai participé aux funérailles d’un apôtre. La petite église de village, dans la campagne gantoise, était bondée et de nombreuses personnes suivaient la célébration à l’extérieur de l’édifice. Une dizaine de prêtres concélébraient autour de l’évêque de Bruges, ami de la famille. Dans l’assemblée, toutes les tendances de l’Eglise de Belgique étaient représentées.
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Bernard Michelet, né en 1960, était un époux et père de famille, engagé dans d’innombrables oeuvres chrétiennes, dont Aide à l’Eglise en Détresse (Aid to the Church in Need) dont il présidait la branche belge depuis trois ans.
Quand il a fallu trouver un nouveau président, je l’ai encouragé à accepter cette responsabilité, ce qu’il finit par accepter par esprit de service.
Toujours calme, mais déterminé, il prenait des décisions avec le souci du bien de l’Eglise et du respect des personnes.
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Une crise de cardiaque aussi fatale qu’inattendue a mis, en début de semaine, un terme à sa vie terrestre.
Puisse le Dieu de l’amour accueillir cet homme de foi, d’espérance et de charité.
Prions pour lui, pour son épouse et ses deux filles, ainsi que pour toutes les oeuvres qu’il portait à bout de bras.
A Dieu, cher Bernard.
Je suis tellement désolé d’apprendre cette triste nouvelle. J’ai peu connu Bernard, mais les quelques fois où j’ai pu dialoguer avec lui, j’ai ressenti combien c’était un homme de conviction, prêt à s’engager pour des causes difficiles. Il manquera à tous ses proches.