« Je parle ainsi en ce monde, pour qu’ils aient en eux ma joie et qu’ils en soient comblés. Je leur ai fait don de ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils ne sont pas du monde, de même que moi je ne suis pas du monde… » (Jean 17, 11-19)
La joie est un des signes les plus sûrs de la présence de l’Esprit dans un cœur. Non pas la joie mondaine – qui est éphémère et souvent suivie de tristesse. Non pas la joie forcée de celui qui prétend que tout va toujours bien, même quand cela va mal. Non. La joie profonde. La joie spirituelle. Celle qui demeure, même quand « le monde » vous prend en grippe. La joie de celui qui se sait aimé d’un Amour qui n’est pas de ce monde.
Ne jugeons pas nos frères (et nous-mêmes) sur la joie et nous ne serons pas jugé. Mais demeurons lucides. Là où se trouve tristesse, amertume ou cynisme – l’Esprit du Vivant ne peut être présent. Là où demeure la joie – même au cœur des larmes, des injustices et des souffrances – le souffle du Crucifié-Ressuscité nous caresse le visage.
Durant l’ultime semaine qui nous sépare de la Pentecôte – fête du don de l’Esprit, prions chaque jour. Demandons que le Souffle de Dieu nous procure Sa joie.