Ce 3 janvier est parue ma chronique mensuelle dans le quotidien La Libre.
Elle concerne la récente tempête théologique, ayant suivi un document du Vatican.
Pour la lire, cliquez sur: « Réactions révélatrices à Fiducia supplicans ».
Merci à La Libre de m’offrir cet espace de réflexion.
« »De plus, la Bible ne cherche pas à stigmatiser une orientation affective héritée de la nature.
Elle met en garde contre une bisexualité papillonnante » »
Il me semble qu’une sexualité, « ordinaire », papillonnante n’est pas beaucoup plus recommandable, non ?
Bien entendu. Mais ici, sont visées les condamnations de saint Paul par rapport aux actes homosexuels. L’apôtre ne visait pas tant les personnes à orientation fixée, que la pratique fort répandue d’une sexualité allant d’un sexe à l’autre dans l’antiquité, suite à l’hédonisme hélléniste.
Un grand merci, vous m’avez appris quelque chose dont j’ignorais tout …
J’ai toujours pensé que, dans la Bible, c’était l’ acte de sodomie, strictu sensu, qui était visé.
( De là que la Bible et les autres religions monothéistes parlent si peu ou même pas du tout de l’homosexualité féminine. De là qu’au Moyen Age l’ église bénissait les couples homosexuels chastes ).
Mais, de toute manière, tant qu’on n ‘osera ( ? ) pas aborder sérieusement le drame des enfants » nés » et élevés dans une famille homoparentale( voir mes réponses à Kees et à Marie Madeleine et d’autres interventions sur ce blog ) , j ‘aurai du mal à prendre Fiducia Supplicans au sérieux . Je suis vraiment désolée mais Fid. Suppl. me fait penser à la controverse sur le sexe des Anges ( controverse dont je ne ne conteste pas le mérite, par ailleurs ). Je suis vraiment désolée …
Vrai. Dès lors, oui à la bénédiction individuelle des personnes et non à la bénédiction des couples illégitimes. Comme l’a rappelé le cardinal Müller, Dieu ne bénit pas le péché.
« Réactions révélatrices » en effet, hautement prévisibles en plus…
Ainsi celles que je lis sur cet autre blog religieux, très conservateur celui-là, où une poignée de commentateurs ( soigneux de leur anonymat en signant souvent avec un simple prénom) versent leur bile à longueur de journée sur ce thème de l’homosexualité, un parmi d’autres.
Le dénominateur commun de la plupart de ces articles et commentaires est toujours le même: le pontificat, qu’ils considèrent comme désastreux, du Pape François.
Mais plus encore que le contenu, souvent intellectuellement pauvre, c’est le ton de leurs commentaires qui me choque: pas une trace de ce que même un non-chrétien tiendrait pour l’amour du prochain.
Je doute beaucoup que le Christ se reconnaîtrait en eux.
J’ai souvent pensé que si le Christ revenait parmi nous, comme ça, par une sorte de magie,
il partirait en courant en demandant « vous croyez vraiment que ce que je voulais vous dire » ?
« vous croyez vraiment que C’EST ce que je voulais vous dire » ?
Et toujours rien sur les mères porteuses (très souvent attachées à leur bébé ( sans le savoir, sans le vouloir – sans avoir reçu aucune mise en garde psychologique ),mais liées par un contrat de type esclavagiste ). ( » Je connais des familles avec parents homosexuels où règne une ambiance très chaleureuse » dit Mgr Bonny qui se garde bien de nous parler de la mère des enfants ).
Rien non plus sur les enfants qui ne connaîtront jamais le nom de leur père : nés du néant. On me dira : il n’y a qu’ à supprimer l’ anonymat des dons de sperme. Mais dans ce cas il n’y aura plus de » bénévoles » pour les dons de sperme ( comme en France. Les françaises viennent acheter le sperme en Belgique) . J’ écris » bénévoles » avec des guillemets parce que » les frais généraux » du don de sperme représentent quand même une coquette somme.
PS: J’ai eu beaucoup de difficultés émotionnelles à écrire ces quelques mots d’autant plus que , très probablement et comme d’habitude, personne ne me répondra. ( pourtant l’église condamne la fécondation artificielle et le recours aux mères porteuses mais c’est là que réside l’hypocrisie : on n’en parle jamais , nulle part.
Muriel,
Je m‘abstiendrai de réagir sur tous les sujets que vous évoquez, sauf celui de la fécondation artificielle.
Celui-ci me tient particulièrement à coeur: cette technique a permis à un couple parmi mes proches de connaître le grand bonheur d‘avoir des enfants.
Je n‘ai aucune idée de la position de l‘Eglise sur cette technique…mais je la devine.
En ce qui me concerne, je ne peux y voir que l‘oeuvre de Dieu…
Y a-t-il une doctrine – ou position – de l’Eglise sur ces sujets finalement très récents ?
Pourtant, on constate un souhait de « mise à jour » évident de la part du Pape.
Je remarque qu’il y a des prises de position « pour » ou « contre » dans tous les milieux et pas seulement dans le milieu des croyants, ce qui nous invite à une approche plus large de toutes ces questions…
Je pense qu’aider un couple à avoir des enfants (et leur garantir un père et une mère) ne peut pas être une mauvaise chose…. Tout comme l’adoption s’est banalisée au fil des ans et a apporté le bonheur non seulement aux couples en difficulté mais aussi à tant d’enfants abandonnés.
Le point qui me choque est celui des mères porteuses ! La femme n’est pas une « machine à reproduire » que l’on paie pour une tâche définie et qui perd ensuite tout contact avec l’enfant qu’elle a porté. Je n’arrive d’ailleurs pas à comprendre comment une femme peut vivre 9 mois avec la présence de ce petit être et ensuite le « remettre » à d’autres pour ne plus jamais avoir de nouvelles de lui … Exploitation de la misère une fois de plus !
On manque de recul en cette matière mais je me dis que l’enfant pourrait avoir à vivre une situation psychologique très difficile …
Et que répondra-t-on à cet enfant s’il se pose des questions, s’il demande par exemple « pourquoi mes copains ont une maman et pas moi ?
Jeter le nom du père de l’enfant à la poubelle ??? Exploiter la pauvreté crasse des femmes en leur faisant porter un enfant qu’ elles devront abandonner à la naissance pour permettre à deux hommes de jouer papa- maman ??? La destructon du nom du père et l’esclavage ne peuvent être l’oeuvre de Dieu. Et en matière d’éducation » on n’expérimente pas avec, sur des enfants » ( Prof. P. Osterrieth, Université Libre de Bruxelles ).
chère Marie- Madeleine,
Merci de m’ avoir répondu mais le mal est déjà fait .
ça fait plus de 20 ans que que les mères porteuses portent et abandonnent ( au début, le marché se faisait en Inde. Il s’est déplacé en Ukraine etc …).
ça fait plus de 20 ans que les dons de sperme anonyme imposent aux enfants le deni de l’existence de leur père.
Il existe des études- enquêtes qui mettent en évidence des sentiments de vide , d’incertitude, des angoisses …. La plupart des enfants n’OSENT PAS aborder le problème de leur filiation avec leurs » parents « . Mais de toute manière, je n’encourage pas ces études car elles stigmatisent et perturbent encore plus ces enfants. Le mal est fait. Il faut que ça s’arrête, c’est tout.
Pourquoi ce déni , cet aveuglement volontaire ?( tant dans l’ église qu’hors de l’ église ) Par peur d’être taxé d’homophobie ? ( et être taxé d’homophobie peut gravement nuire à votre « réputation » ).
Quant à l’ adoption … ça fait longtemps ( depuis que les homosexuel(le)s peuvent légale ment adopter ) que l’ Afrique, l’Asie … ne veulent plus nous confier leurs orphelins .Les organismes d’adoption ont fermé l’un après l’autre . Qui s’en soucie ?
le com d’ 11h 32 est ma réponse à Kees Scholtès. Quant au malheur des couples sans enfants, moi non plus je n’ai pas d’avis tant que la fécondation se fait par le père légal de l’enfant ( ce qui est, je pense, la position de l’ église ).
‘Fiducia supplicans’
Le regard d’un évêque, ni Africain ni intellectuellement pauvre. https://vitaminexp.blogspot.com/2024/01/die-duivelse-ambiguiteit-2.html
Inderdaad, een buitengewoon helder en goed onderbouwd standpunt van deze Mgr.
Dat de Nederlandse Kerk onder een dergelijke hierarchie nu praktisch „aan een infuus ligt“ zal niemand verrassen.
Mon traducteur automatique ne semble pas connaître le sens exact de » aan een infuus ligt“; pourriez-vous éclairer mes pauvres connaissances linguistiques ? ;-)
“Être sous perfusion”
En Hollande l’expression est souvent utilisée pour indiquer que “la fin est proche”.
grand merci ! la traduction présentée par Google n’avait aucun sens donc ….
En effet, être « sous perfusion » n’est généralement pas bon signe ;-)
bonne soirée !
Well, it might be a hell of a job indeed to cleanse the mess that the Catholic woodstock generation left behind in the Low Countries. I think the auxiliary bishop points that out quite well, even if that poor dude seems to have missed our famous, extremely illuminating route-66 catechism, Kees.
Irregular couples distributing holy Communion during their pseudo wedding liturgy (promoting it as a solemn wedding ceremony on their social media accounts) as we’ve noticed it here is not the solution and never ever will be. Even Rome (finally) says 15 seconds max. Just a simple spontaneous sacramental, a no-sacrament-blessing of the couple without endorsing their union. How sophistic(ated)!
« L’Église est contre, mais le curé est pour. » C’est ainsi que la future épouse lesbienne a annoncé son marriage. Peace and love, how hippie ‘pastoral’! But is it really merciful, will it help them to get to heaven? Pastoral is in, conversion is out, definitely.
But you know what?! There’s probably no hell, as we recently learned. Dans sa grande clairvoyance, le théologien Michel Polnareff nous l’avait bien prédit, en ’72 déjà. Au moins lui, il l’a bien compris. (Je le soupçonne d’avoir le ‘Nieuwe Katechismus’ sur sa planche ;-)
So let’s stop worrying now. Enjoy life to the max!
Bonne journée d’une belle Wallonie enneigée.
Paul,
Je suis loin de me réjouir de ce qui est advenu de l‘Eglise Catholique aux Pays-Bas, et je ne jetterai pas la pierre ni aux progressistes des 60 dernières années, ni aux conservateurs d‘aujourd‘hui.
Le déclin de la pratique, et de l‘Eglise dans un cadre plus large, ne peut s‘appréhender qu‘à travers une analyse globale de la société néerlandaise.
Au risque de simplifier outre-mesure, voici les grandes lignes:
Jusqu‘à l‘aube des années 60, la société hollandaise était dans l‘ensemble extrêmement conservatrice et la religion y jouait un rôle sociétal de grande importance.
Bien que la toile de fond de cette culture était profondément protestante, la société avait historiquement évolué vers un équilibre où le monde protestant et le monde catholique vivaient effectivement en „vase clos“. Une forme de tolérance, mais de méfiance réciproque aussi.
La sécularisation de la société néerlandaise au cours des 60 dernières années n‘a rien de particulier: elle reflète très largement un phénomène observé dans le reste de la société occidentale.
Mais cette sécularisation a eu un effet beaucoup plus profond aux Pays-Bas en ce sens qu‘elle a d‘un coup fait éclater les „vases clos“ (dont la‘appertenance religieuse était le principe fondateur).
Cette sécularisation, jointe à une croissance vertigineuse de la population, notamment par l‘immigration, a donc changé tous les équilibres sociologiques de la société néerlandaise, et cela de façon beaucoup plus profonde que chez nos voisins.
Mon impression, et elle m‘est personnelle, est que le son de cloche que j‘entends parmi les catholiques conservateurs a très peu de chance d‘être pris au sérieux dans la société hollandaise telle que je la vois aujourd‘hui.
Ceci étant, je peux me tromper.
L’Anglo-Hollandais que je suis aujourd‘hui a quitté la Hollande en 1960…juste avant le „grand chambardement“.
Je me souviens de vacances passées aux PB pour perfectionner notre néerlandais, j’avais 13 ou 14 ans … La société était très « fermée »; le soir, on voyait, dans les petites maisons, les familles rassemblées pour lire la Bible, ce qui n’existait pas chez nous…
Il y avait dans le village une église catholique et notre mère nous avait bien sermonnées : « voici l’église où vous irez le dimanche, ne vous trompez pas car l’autre église est protestante » !
Aujourd’hui, je fréquente la communauté de Taizé, qui rassemble des gens issus de toutes les familles chrétiennes, et je souris intérieurement en me demandant ce que ma mère penserait de me voir là-bas – si heureuse – et si elle n’aurait pas peur pour « mon âme » !
Les amitiés que j’ai créées là-bas sont de culture catholique, anglicane, luthérienne, méthodiste etc. et viennent des quatre coins du monde; lorsque nous sommes réunis pour la prière, nous chantons tous d’une seule voix et parfois même, quand on se quitte et pendant le trajet de retour, je m’aperçois que je n’ai jamais demandé « es-tu catholique, toi » ?
Autres temps, autres moeurs …
« But is it really merciful, will it help them to get to heaven? » Voici ce que cette phrase me suggère (en espérant l’avoir bien comprise) :
Qu’est-ce qui nous aidera à aller au paradis ? Quelle est la « gradation » des péchés et est-ce que le plus grand commandement n’est pas d’aimer ?
Si on rejette des frères au motif qu’ils ne vivent pas comme nous l’estimons correct avec nos pauvres moyens, cela veut-il dire qu’ils sont rejetés par Dieu ?
Concernant l’Eucharistie, en tant que divorcée non-remariée j’ai toujours refusé de distribuer la communion dans ma paroisse, où j’étais pourtant accueillie à bras ouverts par des gens qui comprenaient bien qu’être abandonnée n’était pas MA faute, car je ne voulais pas prendre le risque de « scandaliser » qui que ce soit.
Je n’ai pas d’opinion définitive sur ce que l’Eglise doit faire pour les couples homosexuels et je pense que notre Pape François est un homme de coeur et de foi et qu’il tente par tous les moyens de régler des problèmes qui existent depuis des décennies et qui ont laissé tant de gens de côté !
A côté de cela, que dire de ce paroissien pieux qui communie avec ferveur et sort ensuite de l’église pour retrouver la femme qu’il fréquente à l’insu de son épouse et de l’assistance ???
Que dirait Jésus aujourd’hui, s’il revenait parmi nous pour un instant, lui qui fréquentait les exclus de toutes sortes ?
Voilà la question que je me pose …
Je suis désabusée : ça fait plus de vingt ans que, tant dans l’ église que dans la société civile, on parle du mariage des homosexuels , en « oubliant » de parler de la manière dont ces couples se procurent leurs enfants ( voir mes com çi dessus et mes com des dernières années) Ces enfants n’ont pratiquement personne pour les défendre ( un jour ils demanderont des comptes, certains ont commencé , mais beaucoup de mal a déjà été fait ) . Or , tant en démocratie qu’en Evangile, les enfants devraient être protégés et défendus.
Sur ce point, je suis totalement d’accord avec vous car un enfant n’est pas un objet qu’on « achète » et, en effet, nous n’avons pas encore assez de recul pour pouvoir envisager les conséquences sur le psychisme de ces enfants.
Comme je disais plus haut que leur répondra-t-on lorsqu’ils demanderont « pourquoi je n’ai pas une maman, comme mes copains de l’école » ? Que pourrait-on leur dire ? « On a donné de l’argent à une dame pour te porter jusqu’à ta naissance » mais ça ne répond nullement à la question de l’enfant qui est bien plus profonde !
Je sais que déjà, pour un enfant, entendre dire qu’il est né « par accident » ça peut faire mal ! On me l’a dit (mais en ajoutant qu’on avait été bien contents quand même (oups ?) ) mais 84 ans après, je n’ai toujours pas oublié …
Merci Marie Madeleine pour ce témoignage.
Restent les enfants qui ont » deux mères « , mères qui se sont mis d’accord pour que » leur » enfant ne connaisse jamais l’identité de son père .
Que doivent elles répondre quand l’enfant pose des questions? Qu’il est né par masturbation tarifée et que l’identité , le visage et le nom de son père n’ ont aucune importance et sont passés à la poubelle ? Que son père a désiré rester anonyme pour être sûr de ne jamais être importuné par son fils ou sa fille ? Par des petits- enfants ?
Si on savait les efforts que des enfants peuvent faire pour retrouver, avec l’ aide de la croix rouge ou des mormons par ex. , celui qui les a engendré . …. On aurait honte d’appartenir au monde des adultes qui ont toléré ces lois aussi longtemps.
Je ne suis pas du tout homophobe, bien au contraire. Quand j’habitais Bruxelles j’avais de bons ami(e)s homosexuel(le)s. J’ai , je pense, un peu compris ce qu’ils vivaient grâce à des films comme » Le baiser de la femme araignée « ( » The kiss of the spider web » ) , » My beautiful laundrette » qui m’ émouvaient …. J’ai beaucoup aimé lire » La confusion des sentiments » ( S. Zweig) , » Fragments du discours amoureux » ( Roland Barthes) , Marcel Proust (des passages )… ……
Spider web =toile d’araignée
» The kiss of the spider women »
Muriel,
Votre commentaire sur S. Zweig m’a intrigué.
Et je viens de découvrir “ Die Verwirrung der Gefühle” dans ma propre collection.
C’est vraiment un chef d’oeuvre!
Oui ! Un tout grand merci pour votre feed back .
Il se pourrait bien cher Kees, qu’on n’entend pas le même son de cloche (KS, 17 janvier 2024 à 22 h 25 min). Être pris au sérieux dans la société hollandaise (ou quelconque), est-ce vraiment ça le critère d’un Chrétien?
Le Christ n’a pas cherché à être pris au sérieux par la société ou de flatter ces valeurs éphémères. La société l’a cloué sur une croix, puisque la volonté de son Père lui était plus cher que sa propre vie. Telle est la miséricorde d’en haut. Elle est d’un autre registre.
De même pour St Jean le Baptiste. Quel sot, ce mec! Ne savait-il pas qu’il aurait pu donner à Hérode et Hérodiade une simple bénédiction de couple irrégulière, comme on bénit bêtement des animaux, des objets contre-nature ou – qui sait – bientôt des couples polygames et trans? Si seulement ce type avait été un peu moins rigide, il aurait bien pu garder sa tête.
Thomas More, en mourant en défense du sacrement du mariage. Est-ce que lui aussi, il était victime de son ‘indietrismo’? Enfin, la liste est longue..
L’écart qui se creuse actuellement entre orthodoxie et orthopraxie est aussi néfaste qu’exceptionnel. Cela apaise les esprits, certes, mais ce n’est pas pastoral pour autant. Plutôt dissuasif à mes yeux. La vérité, codifiée dans le depositum fidei, est éternelle puisqu’elle est de l’ordre divin et elle ne dépend pas des derniers cris psychologiques ou sociétals. Le cardinal Fridolin Ambongo pourrait donc bien avoir raison, quand il dit à l’occident (ecclésiastique): « Nous leur souhaitons bonne chance dans leur disparition ! ».
Et pourtant, même pas besoin d’antidépresseurs! Voici mon son de cloche à moi, ma ferme conviction: « There are many, many fine young Catholics—single, married, clerical, monastic and religious—who are well formed, energetic and courageous, who see this crisis for what it is. They are ready for action. That is a great reason for optimism. Their time will come. »
(Dom Alcuin Reid, founding Prior of the Monastère Saint-Benoît in the diocese of Fréjus-Toulon)