« Moi je suis la vigne et vous les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit » (Jean 15, 1-8)
Observez une vigne. Ses sarments secs se dressent fièrement vers le ciel. Pourtant, ils sont morts et ne servent plus qu’à allumer les barbecues. Les sarments vivants, eux, ploient sous le poids de leurs grappes. Leurs raisins pèsent lourds, mais ils sont la preuve que ce sarment porte du fruit.
Il en va ainsi dans la vie des hommes. D’aucuns se dressent tout droit d’orgueil, mais ils sont secs. Leur vie ne porte aucun fruit. Malheureux sont ces hommes – si riches et puissants soient-ils. Ils vivent sans fécondité et sont des morts-vivants. D’autres hommes ploient sous le poids de la charge et ils peinent. Heureux sont-ils pourtant, car tel est le signe qu’ils portent du fruit. Ils sont donc bien vivants.
Prions tout spécialement pour les enfants qui feront ces jours-ci leur première communion ou profession de foi. Qu’ils n’oublient jamais l’enseignement du Christ: « Moi je suis la vigne et vous les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit »
C’est si simple comme idée…
…et si difficile à mettre en pratique au quotidien, du fait de la nature « auto-suffisante » et indépendantiste de l’être humain,…et pourtant il n’y a pas d’autre vérité :
pour porter des fruits selon les valeurs de Dieu, il faut être connecté en permanence au Cep, et se laisser traverser par la sève, qui n’est pas destinée qu’au sarment, mais destinée à lui permettre de porter du fruit.
Le résultat est abondance, vie, et plénitude pour la vigne dans son ensemble.
Le raisin est lourd, le sarment porte bien mais comme l’écrivit Friedrich Nietzsche dans un autre contexte: « Tout le monde croit que le fruit est l’essentiel de l’arbre quand, en réalité, c’est la graine. «