«Heureux…» (Matthieu 5, 1-12)
L’Eglise catholique fête ce 1er novembre, tous les saints. La sainteté, ce n’est pas une médaille pour super-chrétiens. La sainteté, c’est la vie de Dieu qui se manifeste dans un homme ou une femme ordinaire. Centrés sur nous-mêmes, nous vivotons avec nos égoïsmes, peurs et frustrations. Bref, tout ce qui fait naufrage avec la mort. Avec l’Esprit de Dieu – soit l’Esprit qui est « saint » – notre humanité se déploie et prend un goût d’éternité.
C’est ce que proclament les Béatitudes : « Heureux les pauvres de cœurs ; heureux les doux ; heureux ceux qui ont faim et soif de justice… » ; car – si leur existence n’en sera pas facilitée – elle deviendra tellement plus vivante. Et même la mort ne pourra rien contre cela, mais ouvrira un passage vers la Résurrection.
Les saintes et saints sont donc ces personnes – connus ou anonymes – qui, sur terre, se sont laissés bouleverser par l’Esprit des béatitudes. Au jour de leur décès, leur course terrestre s’achève, mais – en Dieu – ils deviennent plus-que-vivants. Voilà pourquoi à ceux qui les invoquent, ils servent de premiers de cordée sur le chemin de la conversion. La communion des saints est cette solidarité profonde qui unit spirituellement les vivants sur terre et les vivants en Dieu.
Bonjour Monsieur l’Abbé de Beukelaere ,
Je me permets de vous écrire ce petit mail pour vous dire que l’homélie du dimanche de la toussaint sur les béatitudes a été formidable car il sortait de l’ordinire en parlant de » le monde nous dit… » et en comparant avec ce que » notre Seigneur nous dit « c’était simple et clair C’était d’une clareté qui pouvait etre entendue par tous et toutes et qui pouvait rentrer dans les coeurs plus facilement pour tous types d’age…car il est vrai que « les béatitudes » ne sont pas faciles à assimiler….
J’aurais coulu le partager avec des amis ( ou répondre à d’autres pour justifier ce que pour moi est clair ) mais tant pis …. enfin recevez cher monsieur l’abbé mes salutations sincères . Et prenez soin de vous MMe Dambremont