Quand le meilleur devient le pire – 27° dimanche, Année B

« Au commencement de la création, Il les fit homme et femme ». (Marc 10, 2-16)

« Les hommes viennent de Mars et le femmes de Vénus… ». Un titre de best-seller qui résume bien que l’union conjugale n’est pas une affaire de sentiments à l’eau de rose. Elle est si mince, la frontière qui sépare l’« alliance des sexes » de la « guerre des sexes ». Quand l’amour est soumis à l’épreuve de la durée, le meilleur se révèle toujours – à un moment donné – sous le visage du pire.

Il y a un demi-siècle encore, les couples qui se séparaient, étaient mis au ban de la bonne société catholique. Cette attitude n’était pas digne de l’Evangile. Aujourd’hui – avec sept mariages sur dix qui connaissent le naufrage – il y a lieu de s’interroger. Outre la souffrance des partenaires, il y a le coût social que cela représente pour l’éducation des enfants.

Se lamenter ou condamner tous-azimuts, ne sert cependant à rien. Le rôle prophétique des chrétiens n’est pas de juger ceux qui connaissent l’échec, mais de rappeler le rêve de Dieu : « L’homme quittera son père et sa mère. Il s’attachera à sa femme. Tous deux ne feront plus qu’un ». La suite n’est pas une menace, mais une prière : « Ce que Dieu a uni, que l’homme le sépare pas ».

12 réflexions sur « Quand le meilleur devient le pire – 27° dimanche, Année B »

  1. A family that prays together, stays together.
    It might not be as simple as kissing,
    but it works.
    For better and for worse.
    ‘cause God is faithful,
    come what may.
    Let’s focus on Jesus, not the storm.
    Always.

  2. « Pas une menace mais une prière »…Oui, je suis d’accord avec vous, Kees Scholtes. Mais comme je ne vous lis plus très souvent sur ce blog, j’aimerais simplement savoir comment vous allez (au point de vue de votre santé). Pour ma part, je suis miné par une terrible dépression et je n’en sors plus. Chaque jour, me réveiller est comme tomber dans un cauchemar. Priez pour le pauvre que suis comme je prie pour vous et pour et pour la si grave maladie qui vous afflige. Amitié, Jean-pierre

    1. Au risque de « tenter le sort »… il semble que le traitement que j’ai suivi a eu du succès: je suis sous monitoring continu et les tests sont plutôt bons.
      Je ne pense pas avoir été sujet à de véritables dépressions au cours de ma vie, donc j’imagine difficilement ce que cela représente comme défi.
      Il me semble qu’une voie à explorer est celle où l’on change sa routine (ses intérêts ?), peut-être de fond en comble, et surtout, surtout…s’ouvrir aux amis et à votre entourage!

      Bon courage !

    2. cher Jean Pierre,
      La dépression est une très grande épreuve: Job, Elie, Maurice Clavel , Willam Styron( l’auteur de  » Sophie’s choice), Romano Gardini, Michèle Manceaux (  » La déreliction  » ) …..Je prierai pour que vous retrouviez le bonheur, la paix, la joie de vivre ….Que vous ressentiez l’ amour de Dieu pour vous ( quelque soit l’intermédiaire : Marie, l’ Esprit Saint, votre ange gardien, un ami, une rencontre, la Beauté, la Nature, un chien ……) Certains on dit que la dépression est une voie royale vers Dieu ….. Quand la dépression n’est pas trop grave, un peu de travail bénévole aiderait …..Un bon père spirituel aussi. Et là tout de suite, je vous inscris dans une chaîne de prière. Après, je prendrai de la valériane (Sedistress 200) pour bien dormir. Je prierai aussi pour votre sommeil …

    3. Je vous comprends parce que, pour le moment, ça ne va pas très fort non plus mais je me réconforte en pensant que, si je suis déprimée, il y a des personnes de mon âge qui vivent des choses infiniment plus douloureuses. E

      n ce qui me concerne, je sais que le manque de lumière me fait du tort, donc j’attends le printemps ( ;-)) pour un peu de « luminothérapie »

      Bon Courage !

    1. Maurice Clavel parle longuement de sa dépression dans  » Ce que je crois « .
      William Styron  »  »  »  »  » Face aux ténèbres « .

  3. Je vous comprends parce que, pour le moment, ça ne va pas très fort non plus mais je me réconforte en pensant que, si je suis déprimée, il y a des personnes de mon âge qui vivent des choses infiniment plus douloureuses.

    En ce qui me concerne, je sais que le manque de lumière me fait du tort, donc j’attends le printemps
    ( ;-)) pour un peu de « luminothérapie »

    Bon Courage !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.