«Reposez-vous un peu ». (Marc 6, 30-34)
De retour de mission, les apôtres sont fatigués. En bon pédagogue, Jésus les invite à se reposer. Cela n’est pas anodin. Nous vivons dans une société de l’efficacité et du travail. En soi, ce n’est pas mauvais de faire l’éloge de l’effort. A condition, cependant, que la sacro-sainte compétitivité ne devienne pas une religion. Le « toujours plus vite, plus fort et plus intense » ne peut tenir éternellement. Nous ne sommes, ni des surhommes, ni des robots. D’où le besoin de repos, de recul, de vacances. Pas uniquement pour « ne rien faire » ou pour bronzer, mais pour nous oxygéner l’esprit. Afin de faire le point, de creuser en nous-mêmes, voire pour retrouver la source de notre baptême en écoutant davantage l’Esprit.
Les vacances, ce n’est pas forcément partir loin, ou visiter beaucoup de choses. Les vacances, c’est prendre du recul par rapport au quotidien, afin de revenir plus frais, plus disponible, plus lucide, et pourquoi pas ?… plus chrétien. Car du travail nous attend à notre retour et pas uniquement pour gagner notre croute. Il s’agit aussi de notre mission de baptisé : « Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, Il se mit à les instruire longuement ».
Qui en Belgique osera s indigner de la cérémonie d ouverture des JO à Paris ?
Personne. Nous ne sommes plus rien.
Que des miettes. Que de la poussière.
Du néant. Un trou. Un puits.
Une fosse commune. Une cible ridicule.
Pauvre peuple catholique, livre à lui-même. Pauvre peuple catholique devant subir les pires actes catophobes sans réagir au risque des pires sanctions de tous ordres.
On est pas moribond on est mord.
Ben moi, j’ai réagi sur les réseaux sociaux et j’ai dit le fond de ma pensée : que cela donnait une mauvaise image de la ville de Paris – qui méritait un meilleur traitement, qu’au lieu de montrer des danseuses de cancan, on aurait pu projeter le profil du Général de Gaulle, par exemple et que la scène finale était décourageante de vulgarité (enfin, j’ai essayé de dire ça plus gentiment ;-) ) !
Le tout m’a valu une volée de bois vert comme vous pouvez l’imaginer et aussi des accusations d’être anti-française !
Who cares ?