« Dieu de vie » – 13° dimanche, Année B

 «Je te le dis, lève-toi». (Marc 5, 21-43)

C’est sans doute un des clichés les plus injustes concernant le christianisme : ce soupçon tenace chez tant de nos contemporains, qu’il s’agirait d’une religion hostile à la vie. A les entendre, la foi chrétienne empêcherait d’être pleinement vivants. Même si des maladresses peuvent parfois donner cette impression, la vérité est à l’opposé. Ainsi, l’Evangile de ce dimanche, qui nous montre un Jésus qui redresse, relève, ranime… Bref, un Christ qui rend à la vie. Le Dieu de l’Evangile nous veut vivants. Et les exigences morales de notre foi, ne sont pas là pour nous empêcher de profiter de l’existence. Il s’agit de balises destinées à nous faire goûter à la liberté spirituelle.

La vie est une course d’endurance. Avec ses épreuves. Mais l’arrivée est promise à tous, même pour les ouvriers de la 11° heure. La seule chose à éviter, c’est de nous décourager. Le Christ est là, qui nous lance à chaque chute : « Je te le dis, lève-toi ».

3 réflexions sur « « Dieu de vie » – 13° dimanche, Année B »

  1. Il y a une arrivée pour tous, y compris ceux qui ne terminent pas la course, oui, la vie ne cesse pas lors de la mort.

    Mais rien ni personne ne garanti qu’elle sera heureuse

    1. cher Paxomin, si au cours de notre vie nous avons pu  » nous réjouir avec ceux qui se réjouissent, pleurer avec ceux qui pleurent  » ( Saint Paul, Lettre aux Romains 12- 15) si nous avons  » aimé notre prochain comme nous même  » , tout ça avec l’aide de Dieu, n’aurons nous pas été , somme toute, heureux ?

      1. Bonjour Madame,

        1) Merci pour votre message, qui pour la première citation m’a permis de corriger au moins un peu un manque d’empathie vis-à-vis de quelqu’un.

        2)Je pense que le commandement d’aimer son prochain pleinement appliqué et compris a le apporte la joie totale sans aucune ombre.

        -> Car aimer l’autre, c’est aimer sa part d’éternité, et donc la sienne propre également.

        Celui qui a vraiment reconnu, pas imaginée, sa part d’éternité et celle de son prochain est heureux.

        Car si des nuages passent, légers ou d’orage noir, rien ne l’affecte il est au dessus, du coté du Soleil.

        Le Saint est dans la joie permanente, un bienheureux, comme Saint Laurent de la Résurection  »Le monde entier souffre ; et moi, qui mérite la plus sévère discipline, j’éprouve une joie si continuelle et si grande que je puis à peine la contenir. »

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