« Eh bien, moi je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. (…) Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent. » (Matthieu 5, 38-48)
Dans la logique des humains, il y a ceux que nous considérons comme alliés et ceux que nous voyons comme adversaires. Les premiers nous paraissent naturellement sympathiques, au contraire des seconds – bien plus antipathiques.
La parole du Christ bouleverse ces évidences, telle une gifle à notre bonne conscience. Accueillir le regard d’amour inconditionnel que Dieu pose sur chacune de nos vies, n’est possible qu’à celui qui pose un regard similaire sur son prochain.
Si cela ne transforme pas la terre en un lieu où tout le monde « il est beau et gentil », cela fait en sorte que même l’ennemi est considéré comme un frère en Christ. Malgré nos désaccords et conflits, il s’agit de prier pour lui. Et s’il nous fait du mal – à nous de vouloir son bien.
En recommandant cela, Jésus ne nous en demande-t-Il pas trop ? A vue humaine, sans aucun doute. Seul l’Esprit peut nous inspirer un amour à la mesure de Dieu, c’est-à-dire sans mesure. Demandons donc la force de l’Esprit.
Oui, dans le judaïsme, cela est aussi demandé; les Hassidims, les Loubavitchs parlent non seulement du pardon, mais d’aller au delà du mal, vaincre toute la souffrance sous toutes ses formes.et pour ce faire , commencer par l’accepter, pour la dépasser.
le Levitique nous enseigne vraiment la manière d’y arriver.,avec Sagesse.
En tout cas, nous pouvons constater, que le Christianisme bien compris donne une structure , je dirais une charpente solide, invitant tout un chacun à compléter et achever l’œuvre maitresse , la conscience,
de parachever le travail commencé, par D. Garder l’esprit éveillé à tout ce qui offre le pouvoir d’accomplir le bonheur ici bas, de vivre une vie bien remplie de créativité en de belles et bonnes choses, dans un monde éclairé. amen ve Amen.