« Vous êtes le sel de la terre. » (Matthieu 5, 13-16)
L’Esprit-Saint nous donne le goût de Dieu. Pas un goût doucereux, qui fait de nous des béni-oui-oui. Pas un goût amère, qui fait de nous d’éternels frustrés. Pas un goût fade, qui fait de nous des êtres apathiques. Mais bien un goût pimenté. Un goût qui réveille. Un goût qui éveille à la vie, au sens de Dieu et à l’amour des hommes. Les chrétiens sont moins nombreux aujourd’hui ? Indéniablement – mais nul besoin de mettre beaucoup de sel sur les aliments. Une petite pincée suffit. A condition que ce sel ait du goût, car « si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien ».
Cher Père
Un ami de jeunesse profondément croyant et évangélisateur mort d’un souci cardiaque à vingt ans disait souvent “si le Christ est le sel de la terre il n’est pas fait pour rester dans les salières “
Je souhaitais partager cette réflexion avec vous et vos lecteurs Il dépend de nous que nos régions soient davantage tourner vers le Christ Rédempteur
JPQL
Comment pouvons-nous être le sel si nous tenons le langage du monde? Comment pouvons-nous nous dire disciples du Christ si nous ne sommes plus les témoins d’un monde qui ne passe pas dans un monde qui passe?
“The whole problem with the world is that fools and fanatics are always so certain of themselves, but wiser people so full of doubts.”
― Bertrand Russell
Une remarque tout à fait avisée ! Je la note quelque part « pour plus tard » ! Merci…
Pardon, Kess. Je ne connais pas assez d’anglais pour vous suivre. Mais, d’après mes souvenirs, Bertrand Russel a dit: « Le monde est une machine sans âme qui suit une trajectoire aveugle dans l’infini de l’espace et du temps ». Etes-vous d’accord avec cela?
Je traduis:
“Le problème, dans ce bas-monde, est que les fous et les fanatiques sont toujours sûrs d’eux-mêmes, alors que les plus avisés sont pleins de doute”
Cela résume bien l’attitude philosophique de Russell: rien ne peut être affirmé avec certitude.
Y compris l’autre affirmation que vous lui attribuez.
« Voyez, mes enfants : le trésor d’un chrétien n’est pas sur la terre, il est dans le ciel. Eh bien ! notre pensée doit aller où est notre trésor. »
– Saint Jean-Marie Vianney