Ce vendredi 27 janvier est parue ma chronique du mois dans le quotidien La Libre en p.35.
Pour la lire, cliquez sur: « Le suaire de Turin n’a pas fini de nous interroger… »
Merci à La Libre de m’offrir cet espace d’expression.
Ce vendredi 27 janvier est parue ma chronique du mois dans le quotidien La Libre en p.35.
Pour la lire, cliquez sur: « Le suaire de Turin n’a pas fini de nous interroger… »
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À propos du Suaire de Turin (suite à l’article de la libre Belgique du 27/01/2023).
À l’attention personnelle d’Éric de Beukelaer.
Merci pour votre article sur le Saint Suaire de Turin.
En 1998, un livre émanant d’une historienne et archéologue suisse, Maria Grazia Siliato, propose, enfin, une hypothèse extrêmement plausible et étayée concernant la réalisation de l’image d’un supplicié par crucifixion au 1er siècle, sachant qu’il y en avait plusieurs dizaines par an à cette époque… mais plus rarement avec une couronne d’épines….
Si vous me faites parvenir votre adresse e-mail, je vous enverrai un commentaire plus élaboré de ce livre, accompagné de quelques éléments complémentaires probants.
Mais, en résumé, voici quels sont ses arguments :
. Le tissu a bien été certifié, par de grands experts spécialisés, du 1er siècle (type de tissage, pollens,…).
. Des expériences ont démontré qu’un morceau de tissu très ancien enfermé dans une boîte en bois à laquelle on mettait le feu était « rechargé » en carbone 14 plus récent, surtout si l’on éteignait les flammes avec de l’eau puisée dans une mare (comme il y en avait dans les monastères au Moyen Âge) remplie de matière organique vivante…
. Une expérience américaine a démontré qu’une personne se croyant mourante est totalement terrorisée et transpire abondamment. Sueur extrêmement acide et bourrée de toxines…. En enveloppant le corps (encore inconscient pour l’expérience) dans un tissu de lin similaire au suaire de Turin, plusieurs années plus tard, des traces apparaissent de plus en plus nettes. Une partie du tissu, artificiellement vieillie de manière accélérée (procédé utilisé dans l’industrie), a permis des conclusions plus rapides.
Dès lors, le Suaire de Turin est bien une grande pièce de tissu du 1er siècle ayant contenu le cadavre d’un supplicié par crucifixion avec une couronne d’épines, et ayant aussi subi d’autres sévices. Ce qui ne prouve pas que c’était le Christ ni ne réfute cette thèse…. Une 3e hypothèse : on a pu aussi se servir de ces faits bien réels pour écrire une histoire de Jésus-Christ….
Ce qui me choque dans cette histoire mystérieuse et souvent polémique, c’est un documentaire diffusé par Arte au début des années 2000, donc plusieurs années après la publication du livre de Maria Grazia Siliato, et qui ne mentionne absolument pas cette possibilité créatrice de l’image sur le suaire, et pire, conclut que « personne n’a encore trouvé comment cette image a pu être créée »….
Force est de constater que le livre « Contre-enquête sur le Saint-Suaire » dérange, car il fait disparaître une mine au filon d’or médiatique….
Quoi qu’il en soit, la Foi ne doit pas être prouvée, juste vécue, par chacun, en son âme et conscience, avec ses expériences spirituelles propres….
Merci de votre écoute, et au plaisir de vous lire ou de vous revoir (*).
Bien cordialement et respectueusement.
Pierre P.