« Que tous, ils soient un, comme Père, Tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que Tu m’as envoyé. (…) Que leur unité soit parfaite. » (Jean 17, 20-26)
L’Esprit unifie. Non pas de l’extérieur, comme un moule qui donne forme à une pâtisserie. Mais bien de l’intérieur, comme la sève qui irrigue l’arbre, ou le sang qui alimente le corps. D’où l’importance d’avoir une « vie intérieure ». Comment laisser l’unité se faire en nous, si nous passons notre vie à nous agiter au milieu du bruit ? Les jeunes disent : « On s’éclate ». Cela convient pour une soirée de détente, mais pas pour toute une vie. Celui qui passe son existence à « s’éclater », finit par ne vivre qu’à la périphérie de son être. Il devient – au sens étymologique du terme – un être « excentrique », c’est-à-dire un être qui n’a plus de centre. D’où l’importance « vitale » de laisser place au creux de nos vies, à du silence et de la prière. Là, l’Esprit parle à l’intérieur de notre esprit et Il nous unifie. « Que tous, ils soient un, comme Père, Tu es en moi, et moi en toi. »
Durant l’ultime semaine qui nous sépare de la Pentecôte – fête du don de l’Esprit, prions chaque jour dans le silence. Demandons au Souffle de Dieu de nous unifier.
J’ai l’impression que si je prie une neuvaine à l’ Esprit Saint, je dirai ( écrirai ) moins de bêtises. Et c’est important, non pas pour mon image de marque ( à mon âge ;-) ) mais pour gagner du temps pour la prière et aussi parce que » Nous serons jugés sur toute parole vaine » . La vie est courte.