« Seigneur, laisse-le encore cette année… Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir » (Luc 13, 1-9)
La patience n’est pas une vertu facile. Quand notre entourage se méconduit, cela nous déçoit. Et nous pensons que Dieu ferait bien de montrer qu’Il n’est pas content, Lui non plus. Voilà pourquoi, quand arrive une catastrophe, beaucoup y lisent la « main de Dieu ». Comme on disait jadis aux gosses : « Le petit Jésus t’a bien puni ». Ceci, malgré le livre de Job qui explique que le juste souffre autant que le coquin.
Au temps de Jésus, la vision archaïque d’un « Dieu punisseur » était encore fort répandue. Le Christ s’en distancie avec vigueur : Ces gens massacrés par Pilate, ou écrasés par une tour ? Cela pourrait être chacun de nous. Raison de plus pour ne pas les juger coupable de quoi que ce soit, ou de nous croire innocent de tout. « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez de la même manière ». Puis, le Fils de l’homme explique que son Père – lui – prend patience. Tel ce jardinier qui demande au propriétaire d’un figuier stérile de lui laisser sa chance. « Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir ».
A méditer en ce temps de carême : Ne pas voir en l’autre ce qu’il est (ou n’est pas), mais bien ce qu’il pourrait devenir sous le souffle de l’Esprit. Car c’est ainsi que le Père nous regarde.
Bonjour monsieur
Excusez-moi de vous écrire ici mais je n’ai pas trouvé d’autre adresse sur Internet.
J’aime vous entendre lors de vos intervention à la RTBF car vous apportez une dimension complémentaire et définitivement utile à la lecture de l’information. Je vous en remercie.
Je vous écris suite à votre intervention à la radio de ce jeudi 21/03/2022.
Vous avez parlé de l’énergie des étoiles… la fusion.
Est-ce vraiment une bonne idée ?
Plusieurs scientifiques se sont déjà exprimés sur la question. Outre le côté purement technique qui s’avère plus compliqué que prévu, il y a la question de savoir si l’usage d’une telle énergie « miraculeuse » est de nature positive pour nous (humains), pour les autres vivants, pour la planète.
Une énergie infinie mise à la disposition des hommes pour, et je caricature, « pouvoir de regarder une vidéo (débile) en plein milieu de l’Amazonie » (ou de ce qu’il en restera) sera-t-il de l’ordre de l’utile, du désirable, d’une amélioration pour tous ?
De même, une planète couverte de panneaux photovoltaïques ou d’éoliennes est, au final, tout aussi polluée qu’une planète complètement souillée par le pétrole et ses dérivés…
L’énergie, l’habitabilité de la Terre et la cohabitation avec tout le vivant sont des sujets très importants…
Puis-je vous suggérer d’écouter des personnes comme Jean-Marc Jancovici (décarbonation), Aurélien Barreau (systèmes physiques et effondrement de la vie), Arthur Keller (systémique des problèmes),… et Etienne Klein au sujet du goût du vrai en science et de la pédagogie des sciences (entendre sa définition de l’ultracrépidarianisme), notamment.
De nombreuses interviews et interventions de ces personnes sont disponibles en ligne.
Personnellement, Aurélien Barreau qui est physicien, philosophe et poète a particulièrement retenu mon attention.
Attention, les écouter vous fait passer dans une autre dimension…
C’est effrayant, effarant,… et un motivant à la fois.
Je vous souhaite une excellente journée
Vincent Vandermeeren
Bonjour Monsieur de Beukelaer,
je vous suis lors des échanges avec Madame Sägeseer. votre avis, je le partage souvent. Aujourd’hui, votre interlocutrice ne vous a pas laissé beaucoup de temps de parole.
Si je puis faire une petite remarque de vocabulaire, la voici: décade en français signifie 10 jours, décennie signifie 10 ans. Votre formation britannique vous a fait utiliser la version anglaise de décade, qui pour nos amis d’outre-Manche signifie 10 ans!
Au plaisir de vous réentendre la semaine prochaine.
Bien à vous,
Jean Polomé
Il semblerait, Père Eric, que vous aussi vous fassiez preuve d’ une miséricordieuse patience dans l’attente d’ un peu de feedback à vos ( pourtant courtes ) homélies ou à vos articles dans la libre. Consolez vous : on a dit de Charles de Foucauld qu’il n’avait réussi à convertir qu’ » une vieille négresse » autant dire personne ( une femme, une vieille et une noire ).
Et le bienheureux Titus Brandsma, comme il s’obstinait à dialoguer avec les kapos répliquait à ses amis qui se lamentaient ( » tu n’en recevras que plus de coups » disaient- ils ) : » Ja, maar men weet nooit wat er blijft hangen « .