« Je parle ainsi en ce monde, pour qu’ils aient en eux ma joie et qu’ils en soient comblés. Je leur ai fait don de ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils ne sont pas du monde, de même que moi je ne suis pas du monde… » (Jean 17, 11-19)
La joie est un des signes les plus sûrs de la présence de l’Esprit dans un cœur. Non pas la joie mondaine – qui est éphémère et souvent suivie de tristesse. Non pas la joie forcée de celui qui prétend que tout va toujours bien, même quand cela va mal. Non. La joie profonde. La joie spirituelle. Celle qui demeure, même quand « le monde » vous prend en grippe. La joie de celui qui se sait aimé d’un Amour qui n’est pas de ce monde.
Ne jugeons pas nos frères (et nous-mêmes) sur la joie et nous ne serons pas jugé. Mais demeurons lucides. Là où se trouve tristesse, amertume ou cynisme – l’Esprit du Vivant ne peut être présent. Là où demeure la joie – même au cœur des larmes, des injustices et des souffrances – le souffle du Crucifié-Ressuscité nous caresse le visage. Durant l’ultime semaine qui nous sépare de la Pentecôte – fête du don de l’Esprit, prions chaque jour. Demandons que le Souffle de Dieu nous procure Sa joie.
La joie, c’est quand les limites de notre coeur étriqué sont éclatées : notre coeur est dilaté par un visiteur inattendu qui advient. La joie est délicatesse du coeur qui ose accueillir ce qui survient. Merci ô Saint Esprit.
Très réconfortant. Merci.
Spinoza, grand philosophe à donné des pages admirables sur la joie, voyant en elle le véritable moteur de toute existence
Que ce soit également le coeur de vie du christianisme vécue ne fusse qu une fois par semaine lors de la messe dominicale ( ou du samedi soir en ce qui me concerne) ne trouve aucun relais dans les médias ni ailleurs.
Ni dans l idée que se font des gens qui s s’abstiennent d une visite ponctuelle auprès d une de nos assemblées.
Hier, donc je suis allé à la messe. Et ce fût un vrai moment de joie de rencontrer les gens qui avaient répondu à l appel de participer à celle-ci.
Comment expliquer cette joie ressentie en marchant de ma voiture vers le porche de l eglise sous les acclamations de ces cloches vaillantes ?
Puis je salue l un et l autre .puis je prie. Puis on me tape sur l’épaule ( oh très légèrement et si gentiment ) pour prendre de mes nouvelles.
Puis le curé commence notre messe
Puis tout va bien même très bien.
Et puis lorsque c est fini, on se retrouve joyeusement ensemble. On papote, on rit, on prend des nouvelles de l un et de l autre, on se trouve bien ensemble, on fait durer le plaisir comme si on ne voulait plus retrouver la porte de sortie
Bref on est joyeux on est bien.
Et on ne comprend pas pourquoi nous ne sommes que si peu nombreux à participer à ce moment de grâce et si nourrissant de joie. Pourquoi ? Pourquoi ?
Bon je reste joyeux certes. Mais c’est un grand défi de le rester quand tout autour de nous , tout semble si gris, triste, morose et désespérant.