Michel Firket est mort cette nuit, dès suite d’une longue maladie.
Quand il était encore premier échevin et échevin des cultes à Liège, nous nous croisions souvent. Il ne cachait pas avoir pris quelque recul par rapport à son éducation chrétienne, mais l’homme restait ouvert spirituellement et disposé à la discussion. Dans son action politique, les valeurs de la doctrine sociale de l’Eglise restaient fort présentes. La ville de Liège lui doit, entre autre, le salon « Retrouvailles » et le « Circuit des collégiales », en partenariat avec son chef de cabinet, Jean-Marie Verdière, qui actuellement aide l’évêché à penser l’avenir des églises de la ville de Liège.
J’avais partagé un repas avec Michel après son départ du Collège Communal. Il était digne et conscient que toute chose ont une fin. Et puis, il m’a appelé chez lui, il y a quelques mois. A cette époque, il ne pouvait déjà plus guère bouger et se savait condamné par une maladie dégénérative. Nous avons longuement discuté, car – comme il le déclarait lui-même – arrivé au soir de sa vie, il désirait faire le point et creuser la dimension spirituelle de son existence, trop peu cultivée dans le tourbillon de la vie politique. Par la suite, j’ai rappelé deux fois pour prendre de ses nouvelles, mais il ne décrochait déjà plus.
Michel a connu son grand passage. A son épouse et à ses proches, je présente mes plus sincères condoléances. J’ai prié pour Michel ces derniers mois et continuerai à la faire.
A Dieu, cher Michel. Et merci.
„Il ne cachait pas avoir pris quelque recul par rapport à son éducation chrétienne, mais l’homme restait ouvert spirituellement et disposé à la discussion.“
Voilà une phrase dans laquelle je me reconnais de plus en plus.
Michel Firket aura eu beaucoup de chance de pouvoir s‘entretenir avec vous, Eric!