Ce vendredi 5 juin est parue ma chronique du mois dans le quotidien La Libre en p.33.
Pour la consulter, cliquez sur: « Sociétés confinées, catholiques connectés »
Merci à La Libre de m’offrir cet espace d’expression.
Ce vendredi 5 juin est parue ma chronique du mois dans le quotidien La Libre en p.33.
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« Quand les loisirs l’emportent sur l’hygiène de l’âme, une civilisation s’essouffle ». 100% d’accord avec toi, Eric. Mais comment faire face à une société qui ne se pose plus les 3 questions fondamentales de l’existence? Si même la question de notre devenir éternel après cette vie ne se pose plus à nos contemporains, quel sens peut encore avoir la spiritualité? « Ce qui m’inquiète le plus, m’avait dit un prêtre que je pense que tu as connu aussi, ce n’est pas l’athéisme mais l’indifférence à l’égard de l’existence de Dieu »
Avant tout, Monsieur l’Abbé, merci pour vos chroniques, toujours intéressantes, toujours marquées au coin du bon sens.
Vous écrivez : « si le confinement a démontré le peu d’avenir de ces paroisses qui se sont endormies en l’absence de messes, il a souligné la vitalité de toutes celles qui ont fait preuve d’une impressionnante créativité. » Malheureusement, chez moi, nous sommes dans le premier cas d’espèce. Nos prêtres ont confondu la barque de l’église avec le yellow submarine des Beatles : ils ont fermé les écoutilles, rempli les ballasts et ont plongé en eaux profondes, ne sortant que rarement le périscope (oserais-je écrire « l’épiscope » ?). Je ne vous parle même pas de l’ambiance depuis qu’ils commencent à émerger…
Prenez bien soin de vous.
Monsieur l’Abbé, l’esprit authentiquement chrétien d’ouverture et de tolérance qui vous anime inlassablement, trouve ici quelques limites. Vous avez mille fois raison de souligner que les sensibilités à l’Incarnation et à la Rédemption ne s’opposent pas dans l’Église, mais, si elles ne s’opposent pas dans l’absolu et dans bien des cas, elles s’opposent bien relativement à la présente situation, ou plus exactement elles sont amenées à se subordonner l’une à l’autre. On dit la messe ou on ne la dit pas. L’Église a fait un choix et c’est de ce choix qu’on peut débattre.