Ce mardi 1er octobre, en la fête de sainte Thérèse de Lisieux, est parue ma chronique du mois dans le quotidien La Libre en p.39.
Pour lire la chronique, cliquez sur « Soif… L’Evangile selon Amélie Nothomb ».
Merci à La Libre de m’offrir cet espace de réflexion.
Beau texte,
Allez vous envoyer cette rubrique à l’autrice? Elle lit et répond à chacun parait-il. Si c’est le cas, je serai intéressée de connaitre sa réponse.
Bien à vous
BC
Non, mais comme son papa lit, je pense, La Libre, peut-être le lui enverra-t-il?
une amie m’a demandé de lire le livre d’Amélie Nothomb pour savoir ce que j’en pensais
or je n’ai pas envie de lire le livre
Je n’aime pas que quelqu’un ou quelqu’une parle à la place du Christ, pas du tout, pas plus que je n’aime que mon mari parle à ma place
je n’aime pas : notre richesse est notre diversité
que chacun parle selon lui, « qui » il est
donc jusqu’à maintenant je ne vais pas lire le livre « Soif’
Bon je suis probablement trop absolue…
Moi non plus, je ne lirai pas le bouquin d’Amélie Nothomb. Non seulement les écrits de cette romancière ne m’intéresse pas du tout mais en plus il nous écarte de la vraie foi exprimée dans le Credo. Dès lors, tout en n’ayant rien à foutre de ses élucubrations, je ne peux que m’étonner que le monde catholique s’abaisse à créditer lesé crits de cette femme qui contribue à miner l’essentiel de la foi chrétienne.
Cher Monsieur Sneyers,
Qu’on le veuille ou non, ce livre est un best-seller, comme prévu.
L’Eglise a donc de devoir de le critiquer (au sens positif du terme), et d’amener ses éclaircissements là où l’incompréhension (les ténèbres) règne(nt) encore ; elle le fait depuis toujours.
J’ai lu le livre, qui ne m’a pas transcendé, je dois bien avouer.
L’auteur, quoiqu’émue par la beauté de l’incarnation, reste coi devant la folie de la Croix.
Moi-même, très attiré par le christianisme pendant des années, la Croix a pendant longtemps été un obstacle.
Qui s’est résolue à la grâce de l’Esprit il y a quelques années un jeudi saint, un soir à Honfleur. Ne pouvant assister à l’office, j’ai lu le récit de la Cène de saint Jean.
Tout s’éclaire à ses mots, pas la croix pour la croix, mais l’Amour jusqu’à la Croix.
Alors Monsieur Snyers, il faut donc s’armer de patience.
Confiance (foi),
Espérance,
Charité.
Les laudes de ce matin sont à méditer :
« Jusqu’aux cieux ta splendeur est chantée,
Par la bouche des enfants, des tout petits ;
Rempart que tu opposes à d’adversaire,
Où l’ennemi se brise en sa révolte. »
Ps 8
Je ne crois pas que je lirai ce livre; bien entendu, tout auteur a le droit d’écrire sur ce sujet de la manière qui lui convient, c’est la liberté d’expression. De mon côté, j’ai le choix de mes lectures. Les livres coûtent cher, donc je dois être prudente dans mes achats :les livres que j’ai achetés, je les relis régulièrement et certains sont depuis plus de 20 ans dans mon étagère…
Oui, grâce au Père Eric nous savons maintenant qu’un gros oubli s’est glissé dans le livre dès le
départ : l’ Esprit Saint. Le Vent Consolateur, les sept dons , le « Veni Creator » du » Dialogues des Carmélites » ( version noir et bl. ou couleurs , texte de Bernanos et Gertrude von le Fort, sur you tube. Essayez de ne pas pleurer).
Cet Esprit Consolateur qui inspire tous ceux qui, croyants ou non, veulent comprendre le mystère de la souffrance pour …. souffrir moins …tout simplement …..par instinct.
– Katherine Mansfield écrit dans son journal : » La souffance doit devenir amour : ceci est le
mystère » ( sa courte vie fut un long chemin de souffrances sans aucun secours religieux à part une inspiration littéraire qui ne nomme jamais Dieu . Pourtant son » Journal » aide à vivre )
-Julien Clerc écrit et chante : » Souffrir par toi n’est pas souffrir » .
-Depuis l’enfant qui minimise sa peine pour ne pas trop chagriner ses parents, jusqu’au suicidaire qui se tait pour ne pas » contaminer » les autres en passant par ceux qui surmontent leur gros chagrin ou leur chemin de croix en créant des associations de self help ….en partant soigner les lépreux ou ….en restant pour aider leur voisin ….
La liste est longue, la diversité est grande, chaque chagrin surmonté trace un chemin unique .
Certains » grands souffrants » écrivent des livres dont les lecteurs se sentent compris et deviennent des amis . (Des livres qui aident à vivre – clin d’oeil à Marie- Madeleine Clobus).
D’autres parlent au nom de ceux qui ne peuvent exprimer leur souffrance, leur traumatisme.
D’autres écrivent des poèmes qui bercent en quelque sorte les petits ou les grands chagrins , les destins tragiques.
– C.S. Lewis ( auteur de » Narnia ) , après la perte de sa femme des suites d’une longue maladie à rechutes, écrit » Le problème de la souffrance » et ose aborder le sujet devant son auditoire d’ étudiants.
Peut- être Amélie Nothomb réécrira t- elle son livre ….un jour.
….
La citation exacte de Katherine Mansfield :
» Everything in life that we accept undergoes a change. So suffering must become Love. That is the mystery « . ( » Journal » )