Il y a quelques jours, j’ai été voir « Nous finirons ensemble », le dernier film de Guillaume Canet. C’est un film touchant sur l’amitié après de nombreuses années, que je conseille à chacun d’aller voir avec des amis-amies de longue date. Ce que je fis.
J’ai passé un excellent moment. Il n’empêche, j’ai deux regrets et une critique:
Premier regret – Arrivé à la cinquantaine, dans ce film, pas un seul couple d’amis n’a tenu la longueur. Tous sont séparés ou divorcés. Nous vivons au XXI° siècle et il s’agit d’un milieu libéral parisien et pas de petits cathos. Je comprends donc les divorces. (Il y en a d’ailleurs aussi chez les cathos) Mais tous les couples… Pas un seul qui ne tienne sur la durée. Même pas un tout petit couple… Dommage. Faut-il définitivement ranger le « mariage durable » dans la catégorie des films « mission impossible »?
Deuxième regret – L’alcool coule à flot. Une fois encore, je ne m’imagine pas cette joyeuse bande boire de l’eau bénite et du lait de chèvre. Moi-même, j’aime un bon verre – et deux et trois – en vacances. Mais de là à boire comme ils font… Est-ce vraiment nécessaire, quand on sait la capacité d’identification qu’engendre le cinéma?
Ma critique – Le tabac. Après « Intouchable », « Grâce à Dieu », et autres… voici encore un film français où la cigarette est omniprésente. Le sommet est atteint quand le personnage de François Cluzet déclare « avoir arrêté de fumer depuis dix ans », pour se mettre à re-fumer dans le film. Je ne prône pas un retour à la ligue de vertu, où les personnage se doivent d’adopter des comportement de bisounours. Mais tout de même: à quoi cela sert-il de dépenser des millions en campagnes de prévention contre la cigarette, pour avoir une promotion en direct du tabac dans les salles obscures? Moyennant « mécénat » du film par l’industrie du tabac? Si quelqu’un peut répondre sur cette question, j’en serais heureux.
Bref, un fort bon film, mais…. Pour « finir ensemble », il s’agit de s’en donner les moyens.
Il y a un moyen assez simple de tenir la longueur : c’est d’épouser son meilleur ami…c’est ce que j’ai fait, il y a 42 ans……
Oui, Christine, l’ amitié est une école de loyauté, de fidélité à la parole donnée, d’humour et de fous rires, d ‘ acceptation inconditionnelle de l’autre , avec ses petitis côtés, avec ses opinions » autres » ….
Et j’ en passe.
L’ amitié a sans doute ,quantitativement moins inspiré poètes et écrivains, mais qualitativement : il existe des textes magnifiques sur l’ amitié ….
L’amitié nous aide aussi à comprendre le choix radical des religieuses et des religieux dont » Jésus est le meilleur ami « .
Enfin, comme je suis un peu bipolaire , je ne résiste pas au plaisir de vous en raconter une :
C’est l’ histoire de Johnny, le meilleur tireur de l’ Ouest qui surprend sa femme dans les bras de son
meilleur ami. Il vise et ne la rate pas : sa femme s’ écroule touchée en plein coeur .
( Ici l’ interlocuteur ouvre de grands yeux. Alors , on marque un temps d’arrêt et on ajoute) : » Ben, oui, il n’ allait quand même pas tirer sur son meilleur ami « .
Bon dimanche à tous …… Fêtez l’ amitié ….
J’oubliais : merci pour votre témoignage, Christine ….
« il » était mon ami aussi, puis une autre amitié a pris la place :-(
Une double épreuve donc, Marie Madeleine. Mais comme le dit le psalmiste » Les épreuves affluent sur le juste et chaque fois Dieu l’ en délivre « …..
Chaque fois ??? Parfois la délivrance se fait longtemps attendre….. Alors, prions pour que d’EXTRAORDINAIRES CONSOLATIONS soient envoyées aux âmes éprouvées……
Mon mari et moi venons de fêter nos noces d’argent et nous avons renouvelé nos vœux à la collégiale de Ouffet ce 21 Avril . Jocelyne.
Bon, étant un fumeur invétéré (qui néanmoins ne conseille à personne de faire comme lui), je n’ai guère de leçon à donner en matière de tabac. Par contre ce que je ne comprends pas, c’est que certains qui vocifère contre la clope, militent en même temps pour la légalisation du cannabis. Et ce que je ne comprends non plus, c’est que les plus acharnés contre la peine de mort des plus grands criminels, soient pour la peine de mort des enfants à naître qui, eux, sont innocents. Passé maître en matière de contradiction, le parti écolo (qui, à la fois dit qu’il soutient le bien-être des animaux, tout en étant pour l’abattage cruel, sans étourdissement, de ceux qui sont sacrifiés au nom d’Allah) n’est-il pas l’exemple même de de cette distorsion de la pensée que pour un peu on arriverait à qualifier de schizophrénique?
Merci Muriel, mais il y a prescription et on apprend à vivre avec ses échecs et ses regrets : les enfants nécessitent toute notre attention…
Ce n’est pas facile tous les jours !
Mais nous avons fêté nos noces de diamant en septembre dernier en l’église St. Martin à Vierset (Modave).
Cela est peut-être dù à certaines circonstances : notre voyage de noces en 1958 à Lourdes (centenaire), nos noces d’argent à Lourdes avec le pape St. Jean-Paul II, nos noces d’or à Lourdes.
Et nous sommes engagés tous deux dans notre paroisse.
Malheureusement, notre petite-fille vient de divorcer. C’est le XXIe siècle, le siècle des gens pressés qui se marient (tout tout de suite… comme on dit).
Merci pour ce beau témoignage. Belle continuation.