Scoop – le scénario du prochain James Bond dévoilé
Fuite orchestrée par la société de production de films ‘April’s Fool’, ou dévoilement accidentel? Difficile de répondre, mais une chose est claire : la trame du prochain James Bond vient d’être rendue publique sur les réseaux sociaux.
Intitulé ‘Death Canon’ (en français « le Chanoine de la Mort »), le film s’ouvre sur une découverte qui met le MI 6 en émoi: l’organisation criminelle « Spectre » ne serait que la filiale d’une réseau bien plus vaste et sombre encore, dénommé « Oufti Cartel ». Celui-ci est dirigé par le glaçant ‘Death Canon’ (le « Chanoine de la Mort »), un psychopathe froid comme un poisson, ayant pour couverture sociale, la fonction d’un honorable ecclésiastique veillant aux affaire temporelles d’un évêché d’Europe de l’Ouest.
Alors qu’il se met en chasse, 007 reçoit une invitation codée à se rendre au Vatican. Il se présente à son hôte mystérieux: « Mon nom est Bond, James Bond ». Celui-ci lui répond : « Mon nom est François, Pape François ». Le pape en personne apprend à Bond que « l’Oufti cartel » est non seulement responsable de trafics peu recommandables, mais qu’en plus, il pilote la résistance aux réformes du Souverain Pontife, en ayant organisé un « lobby triste » au coeur du Vatican et dans toute l’Eglise. Suite à ces révélations, ‘M’ demandera a son agent de se mettre au service du Pape.
James Bond au service de Sa Sainteté… Le film d’espionnage se veut familial, mais une mise en garde s’impose, car certaines scènes détonnent par leur violence extrême. Ainsi, cet épisode de duel entre le chanoine de la mort et l’agent secret, à coup d’affonds (pour les profanes: boire un verre à-fond) de pécket (pour les profanes: un genièvre local) aromatisé au cuberdon (pour les profanes:une délicatesse locale, qui commence à peser sur la digestion à partir d’une douzaine). S’ensuit la tentative de ‘Death Canon’ de faire mourrir le héros d’une overdose de boulets sauce lapins (pour les profanes: menu local) et de gaufres toutes aussi locales.
La suite à l’écran…. Grande inconnue: l’identité de l’acteur qui jouera le super-méchant n’a pas encore été dévoilée.
« Sordida », le best-seller qui aurait inspiré le scénario du nouveau James Bond.
Il semblerait que le livre « Sordida » ait inspiré le scénario du nouveau James Bond.
Pour rappel, « Sordida » est ce best-seller, publié récemment en plusieurs langues, suite à l’enquête du journaliste Fishtic Mackerel. L’auteur a vérifié et confirme une rumeur qui circulait depuis des années déjà au Vatican: au coeur de l’Eglise catholique, un « lobby triste » ferait la guerre à toute réforme spirituelle.
Ce « lobby triste » se reconnaîtrait aux maladies ecclésiales que le Pape dénonça lors de son discours à la Curie romaine de décembre 2014, avec des mots on ne peut plus explicites, citant, entre autre l’« Alzheimer spirituel » ; la maladie de la rivalité et de la vanité ; la rumeur, la médisance et le commérage ; la maladie de diviniser les chefs ; l’indifférence aux autres ; le « visage lugubre » ; les « cercles fermés » ; la maladie du profit mondain et des exhibitionnismes…
Malgré des approximations et exagérations, un des mérites du livre de Mackerel, est de démontrer que ces maladies existent et contaminent toute l’Eglise. Ceux qui en sont le plus atteints et qui refusent de se laisser soigner par la Grâce, forment le fameux « lobby triste » dont traite le livre Sordida. Ce lobby étouffe par ses discours anxiogènes et moroses, tout élan spirituel et combat ce Pape, qui a fait de la joie de l’Evangile, son programme pastoral.
Chacun l’aura compris: ce nouveau James Bond semble clairement s’inspirer de cette actualité, qui concerne chacun. C’est sans doute pourquoi le 1er avril tombe souvent en Carême, temps propice à la conversion du coeur.
Absolument délicieux, ton humour me va droit au cœur ! Quelle belle réponse à toutes les « faces de piments au vinaigre »…
Quel dommage que ton site ne permette pas de « re-blogger »…
Deux poisson pour le prix d’un!!! Vous êtes en forme Monsieur le Chamoine
BC
En son temps, le discours à la curie romaine de déc.2014 m’avait beaucoup peinée.
Etait ce un jeu qui consisterait à deviner qui était visé par l’un ou l’ autre » diagnostic » ?
Le petit bobo ( face lugubre ) était mis sur le même pied que les maladies graves ( médisance).
Quant à l’ accusation » cercles fermés » on ne pouvait pas s’empêcher de penser aux réunions de Sankt Gall ! Donc Sankt Gall c’était pas bien ( ce que j’ai toujours pensé sans trop oser le dire….
On ne sait pas non plus sur quel ton, avec quelles mimiques ce morceau d’ éloquence fut prononcé. Etait ce une grande démonstration d’ autorité ou alors-soyons positifs -il y eu-il connivence, clins d’oeil, autodérision?
Etait ce une nouvelle manière de communiquer avec ses subordonnés? Et dans ce cas, n’eût il pas mieux valu prendre chacun à l’ écart pour une » correction fraternelle » et pastorale ?
Queles furent les retombées positives de ce discours ?
Quoiqu’il en soit, s’il y a un discours que je préfère oublier, c’est bien celui là.
Oublier, pour pouvoir retrouver la joie de l’ Evangile.
( écrit au risque de me faire passer pour » une face de piment au vinaigre « ).