Ce mardi 15 janvier est parue ma chronique du mois dans La Libre en p.39. Pour la lire, cliquez sur « Quatre petites minutes de silence ».
Ce mardi 15 janvier est parue ma chronique du mois dans La Libre en p.39. Pour la lire, cliquez sur « Quatre petites minutes de silence ».
C’est une plaisanterie ? Mr l’Abbé vous n’avez visiblement jamais charrué avec un cheval ! Ne confondons pas ‘’la spiritualité de nos aïeux labourant…’’ et un ‘’silence intérieur’’. Comme beaucoup d’autres ce silence-là est de la concentration. Celle-ci arrête pour un temps la vis d’Archimède du mental sur un objectif particulier. Pareil pour beaucoup de méditations un rien prolongées. On se concentre sur la respiration. Et aujourd’hui, avec ‘’Comment ne plus souffrir grâce à la pleine-conscience’’, en huit séances, technique garantie U.S., pour la modeste somme de X €.
Si vous aviez interrogé Mr. Laureys, celui-ci vous aurait sans doute expliqué plus avant le phénomène dont souffre le genre humain.
Celui-ci est doté d’une rétro-conscience élaborée qui le distingue de toute la gente animale. Quelques jours (7 ?) après la naissance s’éveille une conscience ‘’de soi’’. Celle-ci évolue et s’identifie avec le corps que perçoivent les sens. On est au ‘’Je suis Moi, ce corps’’ (3 ans ?). Puis ce ‘’Moi’’ s’identifie peu-à-peu à une ‘’Personne’’ particulière, faite de tout ce qui lui a été dit qu’elle était, tout cela continuellement retravaillé dans le cerveau par les émotions et par le mental. Le résultat est une entité qui se perçoit comme différente d’un monde dans lequel elle s’est située grâce à ses perceptions (la conscience simple) et qu’elle imagine être le Monde. Résultat : le sens d’une dualité qui n’est que fiction. Cet authentique Péché Originel, initiateur du sens du bien et du mal qui ne sont que les faces d’une même Unité, est le drame humain. Elle le précipite et le maintien dans la cupidité, la confrontation aux autres, la violence et bien d’autres erreurs.
Jean 3,8 « Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
Mr l’Abbé, cet Esprit dont vous vous sentez issu est le souffle du vent. Il va où il veut. Quatre minutes de silence n’y feront rien. Vous concentrer sur votre prière non plus.
Contentez-vous d’observer en toute neutralité, sans ré-action, ce qui survient, émotions, pensées, événements. Et agissez comme cela se présentera. Cette action-là sera ‘’la bonne’’. … Bonne Année ! (Copie à : steven.laureys@ulg.ac.be).
„Weise erdenken neue Gedanken, und Narren verbreiten sie“
Henrich Heine
cher Mr Corbisier, Si je comprends bien la fin de votre commentaire, vous possédez une technique, une méthode, nécessaire et suffisante pour que chaque action soit » bonne » ? Après avoir, au préalable, éliminé tout sentiment de dualité en vous.
Oui, M Corbisier, mais cette « conscience » dont vous parlez, d’où vient-elle? Est-elle selon vous un pur produit de notre cerveau ou est-elle indépendante (dépasse t-elle?) celui-ci?
je n’ai rien compris; sorry !
» Concentrons nous sur notre prière « , chère Marie-Madeleine.
Monsieur Corbisier dit que ça ne sert à rien mais tout mon vécu dit le contraire. Sans la prière, me connaissant, je ne serais que « cupidité, confrontation aux autres, violence et autres erreurs …. »
Par ailleurs, l’ expression » se concentrer sur la prière » de Mr Corbisier est une expression un peu malheureuse. Rien n’est plus naturel à l’ homme que ce dialogue avec l’ Invisible.
Ce serait plutôt à votre honneur…
PS à Marie-Madeleine:
Si vous aimez comprendre le monde auteur de vous avec l’ aide d’une chaude Lumière d’En Haut, rendez vous sur aleteia.org fr. ( aujourd’hui, par ex. article sur les catho geek, sur un jeune trisomique, sur des people aimant la T.S. Vierge etc… …… ;-) …..
nuance ….pour Marie-Madeleine : » Si vous aimez COMME MOI comprendre ….
Vive la simplicité !
« Rien n’est plus naturel à l’ homme que ce dialogue avec l’ Invisible » ! Je suis de votre avis chère Muriel et je vois même des incroyants (!) en situation de crise, serrer les mains et dire « oh mon Dieu », lançant ainsi un dialogue avec celui qu’ils disent ne pas exister … ou encore regarder vers le ciel en parlant d’un cher disparu, etc …
-Comme plusieurs d’entre vous m’interpellent, il me semble normal d’essayer une réponse claire :
« Il faut distinguer l’idée de vérité du sentiment de la vérité » Edgard MORIN. La première résulte de la résolution objective, essentiellement néocorticale de l’alternative vrai/faux, alors que la seconde relève de l’adhésion à une croyance, source de plaisir d’origine limbique.
La conviction, la sensation d’absolue vérité qui y est associée en dépit de tout contrôle rationnel et argument objectif fourni par le néocortex est certainement un des éléments moteur de nombreux comportements humains. Elle sous-tend les certitudes religieuses, et même les passions nationalistes les obsessions acharnées de bien des scientifiques. Les notions inculquées dans l’enfance par l’éducation s’y implantent solidement et leur lien au contexte émotionnel rend souvent fort difficile leur révision, en dépit des acquis du cerveau récent, néocortical.
« Le dualisme cher à Descartes devrait pourtant aujourd’hui nous avoir quitté, à partir du moment où il est clair que c’est bien la matière qui pense ». (Extraits de « La Fabrique de l’Homme » J.P. LEVY) »
– « (…) Mais souvent, les gens préfèrent croire qu’une âme désincarnée se charge de voir, aidée par l’appareil très élaboré du cerveau, et en procédant de façon hautement mystérieuse. Ces gens sont appelés des dualistes -ils croient que la matière est une chose et l’esprit une autre, totalement différente. Notre « Hypothèse Stupéfiante »(*) dit que ce n’est pas le cas et que tout est affaire de neurones…. » (*) F. CRICK – Prix Nobel, découverte de la structure de l’ADN 1962).
-Tout ceci est donc inscrit dans nos gènes et il n’est pas question de s’en débarrasser. Mais on peut le reconnaître et voir en soi-même son fonctionnement, sans s’en désoler ou s’en enorgueillir. Il n’y a pas « une technique, ni même une méthode » et chaque action est « bonne » en elle-même.
Voici la fin des vœux de l’an que j’ai adressé à mes amis, j’en fais autant à votre égard :
[….] ALLÉLUIA (…)
Nous sommes tous des enfants nés à l’instant. La progression du temps n’est jamais que celle de nuits occultées
Ou de l’agitation de jours inexistants. La colère ronge le cœur de celui qui n’ose affronter bien en face sa peur.
Vous n’êtes en aucune façon ce que vous supposez, vous êtes en toute réalité plus que vous ne pouvez l’imaginer.
Ne craignez rien, le regard troublant qui vous fixe n’est rien d’autre que deux yeux de part et d’autre d’un nez.
Enroulez le fil depuis le bout et vous le constaterez détricotée l’écharpe était toute en entier de la même laine.
… Voyez-le et que rien ne vous freine de proclamer votre joie,
Chantons ensemble Alléluia.
C’est dans une même eau éternelle d’un fleuve immuable inlassablement ressourcé, que tous nous nous baignons.
Le flux du courant est illusion, ses miroiements ne sont que la perception d’une réfraction qui n’est qu’un leurre
Car en réalité son amont, qui se confond avec l’Infini n’est en rien différent de l’Origine où se trouve son aval.
Centrés immobiles dans l’Univers dont nous faisons partie nous sommes identiques à lui, non de simples tumeurs.
Éradiquez cette conviction fausse d’être la Personne dont d’autres vous ont convaincu depuis que vous êtes nés,
… Et donc, au lieu de vous tourmenter, exaltez votre joie,
Chantons ensemble Alléluia.
Le Temps est la distance imprécise qui arpente l’espace dans l’Ether et son déroulement n’est qu’approximation
Cette progression que vous ressentez inexorable n’est pas autre qu’un Présent ressuscitant de triviales annales.
N’évaluez ne jugez pas, constatez événements et émotions, le monde résiste mais vous, laissez aller vos haines,
Remarquez-le les circonstances adviennent et vous n’avez pas à vous en préoccuper, elles sont donc acquittées
Exactement comme il est nécessaire et si vous les changiez elles deviendraient à nouveau ce qui devait arriver.
… Revenant sans répit au centre de vous-même, à l’endroit précis où jaillit cette joie laissez-la éclater
Chantons ensemble ALLÉLUIA, ALLÉLUIA !
Bonne Année !
Simple question (en fonction de ce que vous dites), M Corbisier: selon vous, un ordinateur (la matière, le cerveau) et internet (l’esprit, l’âme), c’est la même chose?
ordinateur et internet ne sont-ils pas plutôt des serviteurs qui agrandissent les champs des connaissances et rendent possible bien d’autres choses aussi, des outils de communication, d’enseignement, de renseignements extraordinaires, ils ajoutent à nos cerveaux une amplitude que nous ne pouvions pas imaginer et de l’intelligence artificielle
votre poème , Mr G.J. Corbisier élargit notre espace et notre temps , saurons-nous, saurons-nous en l’espace d’une vie dépasser nos frontières, nos limites , nos inquiétudes d’aujourd’hui, de maintenant?
de nos coeurs si multiples,de nos intelligences sur le qui vive,4 min. par jour arrêter le travail, est exactement ce qui me fera du bien demain
19 janvier 2019 à 0 h 26 min Godelieve Istas dit : (…) votre poème, Mr G.J. Corbisier élargit notre espace et notre temps, saurons-nous, saurons-nous en l’espace d’une vie dépasser nos frontières, nos limites, nos inquiétudes d’aujourd’hui, de maintenant ?
de nos cœurs si multiples, de nos intelligences sur le qui-vive, 4 min. par jour arrêter le travail, est exactement ce qui me fera du bien demain.
*Madame, ne vous inquiétez pas quant à l’espace et au temps que vous percevez pour ‘’votre vie’’. Vous ne ‘’vivez’’ pas (entendons-nous), vous existez; traversée, transportée, au pied de la lettre, par la Vie. Cessez de vous inquiéter inutilement, vous ne vous connaissez en réalité ni frontières, ni limites et n’en avez pas. Ne vous mettez pas ‘’sur le qui-vive 4 min. par jour’’. Dès les 30 premières secondes votre mental interviendra et le diable vous sollicitera ! Simplement voyez ce qui traverse votre champ de perception, et maintenez cette attention le temps que vous pourrez. Ce qui est important c’est de se souvenir de revenir à cette neutralité attentive, le plus souvent possible, jusqu’à ce que cela devienne (quasi) permanent. Vous connaîtrez une paix jamais imaginée.
18 janvier 2019 à 14 h 14 min : Jean-Pierre Snyers dit
Simple question (en fonction de ce que vous dites), M Corbisier: selon vous, un ordinateur (la matière, le cerveau) et internet (l’esprit, l’âme), c’est la même chose?
*Je vous ai déjà dit, Monsieur, que je ne répondrais plus que sur le fond et non la forme. Maintenant si vous ne savez pas (ou n’admettez pas) que l’un comme l’autre (ordinateur cerveau et Internet ‘’esprit, âme (!)’’, comparaison boiteuse en soi, sont essentiellement fait de la même chose, DE LA MATIÈRE…Désolé pour vous. Lisez plutôt pour vous documenter une littérature adéquate. …Et cesser d’essayer de me piéger avec vos questions infantiles en réponse au respect que je (vous) marque par mes interventions.
Vous voulez dire que l’esprit vient de cette « matière » telle qu’elle était à l’époque du big-bang? Libre à vous d’accepter ce « miracle », mais contrairement à vous, je préfère croire que, du fond des âges, c’est l’Esprit qui précède la matière et non pas l’inverse. Et croyez-moi, je ne suis pas le seul « infantile » à le croire, loin de là.