Une autre question surgit des échanges sur ce blog et sur ma page FaceBook: pour pouvoir pardonner, faut-il que le fautif ait demandé pardon?
Pour rétablir la relation à l’autre, c’est évidemment préférable.
Par contre, pour se libérer de la colère qui me ronge, le pardon est un acte personnel, libre, conscient et… solitaire.
Ainsi, on peut pardonner à des parents, morts depuis longtemps. On peut pardonner à un professeur, plus jamais revu, qui nous a fait jadis trembler. Mandela a pardonné au système d’état de son pays, qui ne lui avait pas encore demandé pardon.
Ici, le pardon est un chemin de libération et de vie.
Mais je le répète: personne ne peut prendre ce chemin à notre place.