A la demande de mon évêque – que je remplaçais en ma qualité de doyen du lieu – j’ai participé ce jour aux « fastes de la police » de Liège. Il s’agit d’une journée de commémoration des policiers tombés en état de service, mais aussi également une journée du souvenir. Celle-ci débuta dans « l’enclos des fusillés », près de la citadelle de Liège, où durant la dernière guerre, la Gestapo emprisonna et fusilla de nombreux résistants.
J’étais ému de voir les autorités civiles et militaires se recueillir, entouré de bataillons en arme et d’une centaine d’enfants des écoles fondamentales de la ville. Les têtes des petits étaient blanches, noires ou café au lait. Il devait y avoir là de jeunes chrétiens, musulmans, juifs et sans religions. J’étais ému, quand les anciens combattants allèrent déposer des gerbes, en tenant par la main quelques-uns de ces écoliers. Il y avait là comme un passage de mémoire. J’étais émus quand – dans la Liège volontiers laïque, voire anticléricale – la dernière gerbe fut déposée par un officiel de la ville et le représentant de l’évêque (votre serviteur) sur la tombe du chanoine Mathieu Voncken, l’aumônier des fusillés, qui demanda à être inhumé parmi eux.
Si je raconte cela, c’est parce que – en vivant cette matinée – je me suis dit qu’il n’est pas vrai que nos contemporains deviennent cyniques et ne croient plus en rien. Il n’est pas vrai, non plus, que nous sommes en train de perdre toute identité nationale. Pas vrai que les jeunes se fichent du passé. Tout ne va pas bien – certes – mais de belles valeurs sont encore véhiculées dans nos cités d’Europe. Parmi celles-ci, il y a le patriotisme. Et comme l’écrivait Romain Gary : « Le patriotisme c’est l’amour des siens. Le nationalisme c’est la haine des autres. »
J’aurais préféré la citation de: « On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels »! Je suis donc très méfiant vis-à-vis des grands concepts et de la grande morale qui parlent en terme de patrie, de démocratie, d’égalité, d’amour et qui se gardent bien de nous instruire du vrai pourquoi des guerres…
Nous sommes tous concernés que nous le voulions ou non et cet article me fait souvenir de mon émotion lorsque pour la première fois je me suis rendue à Breendonk. C’est une chose de lire et apprendre l’histoire et c’est autre chose de la « toucher du doigt ». C’est dans ces moments-là que l’on se rend compte de l’attachement que l’on a pour notre pays et pour la liberté et de ce que certains ont sacrifié pour nous …
Vous oubliez dans vos articles, que la parole de JC n’est pas arrivée jusqu’à nous. A partir du début IVe siècle, le césar Constantin I s’inquièta que la religion chrétienne s’était répandue jusque dans ses légions romaines. Il prit la religion en main avec autorité. Comme il gérait plusieurs pays dont l’Egypte, la Grèce, l’Italie et dont la France, il fit une religion commune mêlant, modifiant effaçant ces religion pour en faire une qui ne fut pas reconnue aux XVI siècle par les protestants.
Bref, vous adorez des dieux, déesses et des saints qui ont reçu ainsi un rôle protecteur qui n’existe pas dans les Saintes Ecritures.
Je vous conseille pour vous éclairer davantage de lire sur le Web à « L’origine de la religion catholique » ensuite « Isis appelée la mère des dieux » puis « Isis »
Je suis un théologien de haut niveau. Je ne cherche pas à détruire, mais à préserver d’un grand nombre d’hérésies qui détruisent la religion chrétienne.
Merci pour ce conseil, mais mes cinq années de théologie suffisent pour me convaincre que votre lecture de l’histoire – digne de Dan Brown – ne tient pas la route. Je vous conseille de lire « Valet de trèfle » un petit roman que j’ai écrit à ce sujet.