« Aujourd’hui vous est né un Sauveur. » (Luc 2, 1-14)
Apparemment, le calendrier Maya s’est trompé : la fin du monde n’est pas advenue. Partie remise ? La date de l’apocalypse, personne n’en maîtrise ni le jour, ni l’heure. Nous ne connaissons donc pas la fin de l’histoire. Par contre, avec Noël nous en saisissons le plus bouleversant des débuts. Le début d’un monde nouveau. Un monde où l’homme n’est plus jamais totalement seul. En l’Enfant de la Crèche, Dieu fait une alliance de chair avec l’humanité. Désormais, le Très-Haut verra le monde avec nos yeux, sentira les odeurs avec nos narines et goûtera les saveurs avec notre langue. Il partagera nos joies et nos peines, l’amitié comme la trahison, la vie comme la mort. Et de son premier cri de nouveau-né jusqu’à son dernier souffle de supplicié, c’est d’Amour infini qu’Il embrassera la terre. Cette nuit-là, à Bethléem, un monde nouveau est né. Un monde qu’aucun apocalypse ne pourra défaire. « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? (…) J’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. » (Romain 8, 35-39) Avec Noël, est né un monde qui a la solidité de Dieu. « Aujourd’hui vous est né un Sauveur. »