« Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas ». (Marc 13, 24-32)
En cette fin d’année liturgique (dimanche prochain, c’est le « Christ-Roi », dernier dimanche de l’année liturgique), les lectures parlent des « fins dernières » en usant de ce qu’on appelle le style apocalyptique: « Le soleil s’obscurcira et la lune perdra son éclat. Les étoiles tomberont du ciel et ». Les amateurs de prédictions sont friands de coller une date sur la fin du monde. Ils le font à l’aide de Nostradamus ou du calendrier Maya .Tel n’est pas le sens de la parole du Christ. Oui, ce monde aura une fin, mais – comme le signale l’évangile de Matthieu pour le même passage : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. » (Matthieu 24,36) Ne cherchons donc pas à fixer des échéances, mais vivons chaque instant avec une réelle intensité spirituelle. Car la vie est courte et fragile. Celui qui remet les décisions importantes « à plus tard », court le risque qu’un beau jour, il soit « trop tard ». A l’heure des réseaux sociaux, la mort soudaine d’un jeune est encore plus « stupéfiante ». Un instant plus tôt, il ou elle communiquait sur des bagatelles en toute légèreté sur sa page Facebook. Quand on est jeune, la mort semble bien abstraite. Puis soudainement, le fil de la vie se rompt et la page Facebook se remplit de messages de condoléances des copains. Oui, la vie est courte et fragile. A chaque génération ses guerres, tragédies et catastrophes. Une seule chose est durable et permanente : « Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas ».
j’approuve !
nul ne sait ni le jour ni l’heure c’est pourquoi il faut être » toujours prêt » comme les scouts!!!!