« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu ». (Marc 12, 28-34)
Les théologiens de l’époque aimaient se lancer dans de longues dissertations religieuses. Il y avait chez les Juifs 613 commandements : 365 négatifs (« tu ne dois pas ») et 248 positifs (« tu dois »). Le scribe qui interroge Jésus, lui demande donc : « Quel est le plus grand de ces commandements ? » La réponse du Seigneur ne se fait pas attendre : « Aimer – Dieu, son prochain, soi-même. » Pourquoi ? Parce que « Dieu est amour » (1 Jean 4, 8). Comme nous sommes créés à Son image (Genèse 1, 27), l’amour est source de toute vie authentique. Tous les autres commandements dépendent donc de l’invitation à aimer. Saint Paul le rappelle: « J’aurai beau avoir toute la science de la terre et du ciel, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. » (1 Co 13).
Contrairement aux illuminés sectaires et leurs enseignements mystérieux, Jésus parle un langage simple… Mais d’autant plus exigeant. En effet, « aimer » c’est tout donner. Le scribe a donc raison quand il ajoute que cela vaut mieux que tous les sacrifices. Le Christ le souligne, en lui lançant avec approbation: « Toi, tu n’es pas loin du royaume de Dieu ».
Lumineuse simplicité du message de Jésus.
Cette déclaration de Jésus traduit tout son amour pour les hommes. C’est une invitation pressante à le suivre jusqu’au cœur du Royaume qui est le lieu de son offrande sur la Croix, Lui, le Fils de Dieu, le Grand Prêtre, ressuscité pour rassembler dans l’unité de Dieu les hommes dispersés.