« Alléluia ! » – Nuit et jour de Pâques, Année B

« Ne vous effrayez pas. C’est Jésus le Nazaréen que vous cherchez, le Crucifié : il est ressuscité, il n’est pas ici. » (Marc 16, 1-8)

La mort biologique est la seule certitude humaine que nous ayons. Tous nous allons mourir. Même Jésus, le Verbe divin fait homme, a connu la mort. Et la mort horrible et injuste sur une croix.

Mais pour nous chrétiens, la mort n’est pas une réalité ultime. C’est ce que les chrétiens proclament à la face du monde depuis plus de 2000 ans : « Ne vous effrayez pas. C’est Jésus le Nazaréen que vous cherchez, le Crucifié : il est ressuscité, il n’est pas ici. »  

Pâques signifie « passage ». Passage par la mort vers une vie autre, une vie plus vive, une vie en Dieu. Tel est le grand signe que nous donne la résurrection du Christ, prémices et gage de notre propre résurrection. Dés maintenant, ne laissons pas la peur, l’égoïsme et les ténèbres prendre pied dans nos vies. Vivons en enfants de la résurrection et de la lumière. Alléluia !

4 réflexions sur « « Alléluia ! » – Nuit et jour de Pâques, Année B »

  1. Avec  » Passage  » comme signification pour Paques , vous avez expliqué aujourd’hui sur RTL comment interprèter le stade de  » après la vie  » vécu par certains . Pas simple comme thême .

  2. Je ne comprends pas bien l’anglais, mais je pense que cette vidéo illuste bien la transformation (voire résurrection) que l’on peut communiquer à l’autre, par son comportement.
    http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch_popup%3Fv%3Dhn8ckwdosje%20&source=web&cd=1&ved=0CCkQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch_popup%3Fv%3DhN8CKwdosjE&ei=mdPETqK8HMWr-QaZwqjxBw&usg=AFQjCNGuKZxdiJ5mJ5zA9T71eeIwpDnirw

  3. Selon toute vraisemblance, les apôtres ont cru que le corps de Jésus s’était transformé. Les récits des Evangiles et des Actes sont peut-être une élaboration mais on ne peut évacuer l’aspect scandaleux de la foi depuis la première lettre aux Thessaloniciens. L’Eglise nous propose aussi de croire en la transformation de notre propre corps. Cela choque mon bon sens. D’où mon désir de me vider.

  4. Je ne résiste pas à citer Jean-François Grégoire, qui écrit avec tant de clairvoyance: « Maurice Zundel nous dit de ne pas attendre de mourir pour ressusciter! Car si Pâques nous invite à nous souvenir que l’amour est plus fort que la mort, ce n’est pas pour nous croiser les bras en attendant la victoire finale, mais pour la remporter sans tarder, dès aujourd’hui (…) »

    « Le vrai problème qui nous est posé à Pâques, ce n’est pas de savoir si nous vivrons après la mort, mais si nous serons vivants avant de mourir! Or, si nous étions vivants avant la mort, s’il y avait en nous cette puissance de rayonnement où s’atteste une valeur, s’il y avait en nous une source non seulement cachée mais débordante, si notre vie portait partout la lumière, le temps en nous s’éterniserait, affirme Maurice Zundel, et nous multiplierions ces minutes heureuses qui se confondent en l’état de poésie cher à Georges Haldas. Pour y parvenir, rien ne sert de mourir purement et simplement… »

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