« Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent. » (Marc 1, 14-20)
Dimanche dernier, nous recevions comme Evangile le récit de l’appel des premiers disciples d’après Saint Jean. C’est sans doute la version la plus historique : Ils étaient disciples du Baptiste et puis ont suivi Jésus. Ce dimanche, nous entendons la version de Saint Marc (assez proche de celle de Matthieu et de Luc). Les disciples sont en train de pêcher – c’est leur métier – et « paf ! » Jésus passe par là et les recrute pour devenir des « pêcheurs d’hommes ». Du coup, ils plantent là leur père et leurs filets et ils le suivent.
Cet épisode correspond sans doute davantage à une expérience spirituelle. En découvrant Jésus, les disciples ont saisi que plus rien ne serait comme avant. « Hareng-boulot-dodo », c’était bien. Mais l’Evangile, c’est la vie. Du coup, leur existence bascule. Il y a un avant Jésus et un après.
Les baptisés d’aujourd’hui ne sont pas tous appelés à lâcher leur profession – les vocations à se consacrer entièrement à l’Evangile restent l’exception – mais une fois que l’on a croisé le regard du Christ, plus rien ne doit être comme avant. A sa manière, chaque baptisé est appelé à être un « pêcheur d’hommes ». Sur les sentiers de l’Evangile, il n’y a pas de chômage, de pause-carrière ou de pension. Avec Jésus, c’est le plein-emploi au service du Royaume de l’Amour.
Bonne analyse
Quand on rencontre Jésus, c’est comme un coup de foudre!
On est retourné comme une crêpe!!!
C’est vraiment une expérience spirituelle , un choc et puis après , la vie continue mais differemment et puis encore après , le moteur ronronne et la mémoire de » l’instant magique » s’efface mais heureusement elle revient et comme dans la chanson » tout recommence en Jésus Christ « !!
Tiens il y a des maatjes dans le lac de Tibériade ? ;-)
Il y a cent manière de parler de Jésus, chacun peut trouver chaussure à son pieds, les talents des uns et des autres sont différents, mais c’est toujours le même Seigneur qui est annoncé, peu importe la manière ( enfin : de manière non brutale, non démagogique, bien entendu ). Lorsqu’on a été touché par lui, lorsque son regard s’est porté sur nous, il est vrai qu’on ne peut plus se taire, l’amour de ce regard et de ces paroles déborde nécessairement du coeur humain, sa raison première est d’être communiqué au plus grand nombre et de transformer profondément chaque être vivant qui le reçoit. Un amour qui fait tache d’huile et qui pourrait transformer le monde. Encore faut-il y croire.