« La fête des morts »… c’est ainsi que – inculture religieuse oblige – furent présentés plus d’une fois dans nos médias belges, la solennité religieuse de Tous les Saints (1er novembre) et le jour de commémoration des défunts (2 novembre).
Par une contribution dans La Libre de ce 31 octobre (pp.42-43), j’ai tenté de réfléchir sur le sens que donnent les catholiques à ces deux jours. Merci à ce quotidien de m’avoir laissé cet espace d’expression.
Que les lecteurs de ce blog n’hésitent pas à réagir à mon écrit ou – mieux – à poster leur propre témoignage face à la mort et au mystère de la Résurrection.
Sainte solennité de la Toussaint à tous et sereine commémoration de tous vos chers défunts.
Je pense que toute cette confusion est le résultat de plusieurs phénomènes liés:
-le congé de Toussaint et de la Commémoration des morts est passé de deux jours à une semaine; cette dernière est devenue une période de vacances et donc de départs pour d’autres cieux
-l’état morose de nos pays occidentaux fait pencher la balance vers des amusements, style fête d’Halloween, plutôt que vers des souvenirs tristes
-la raréfaction des prêtres fait que toutes les cérémonies sont « compactées ». Ainsi, chez nous au village (Mirwart en Ardenne), il n’y a qu’une cérémonie, ce mardi 1er novembre pour la Toussaint et la bénédiction des tombes. Et combien de participants aurons-nous…
-la génération qui nous suit aime encore les cérémonies religieuses pourvu qu’elles soient de véritables « phénomènes », style JMJ, mais ne consacrera pas son temps libre à se rappeler le passé, surtout s’il est triste!!!
Voilà quelques idées, glanées ci et là, avec mes amitiés, Roselyne de Donnea