Ce 22 juin sortait de presse mon dernier essai « Credo politique » (éditions Fidélité/Avant-propos). Un prêtre qui se penche sur la question politique, cela surprend. Il n’est donc pas étonnant que la presse se soit intéressée à cet écrit. Je m’en réjouis, car si le propos est situé, il se veut également un appel citoyen qui dépasse les clivages philosophiques. En ce temps d’antipolitisme latent, ce n’est en effet pas un luxe de réfléchir sur les fondamentaux du vivre-ensemble.
Ci-dessous une revue de presse provisoire et non-exhaustive :
Dans le Vif/L’Express du 16 juin paraissait sous la plume d’Olivier Rogeau, une présentation du livre sur une page, avec deux pages de bonnes feuilles.
Le 22 juin, une recension du livre paraissait sur Cathobel et puis dans l’hebdo catholique « Dimanche », sous la plume de Pascal André.
Le 2 juillet, paraissait dans le quotidien « La Libre » une interview de votre serviteur par Christian Laporte, sous le titre : « Le prêtre qui parle politique ».
Le même jour, une présentation du livre paraissait sur le blog « Belgicatho ».
Enfin, cette semaine dans « Ubu-Pan » (p.11), Paul Grosjean traite du livre tout en « clin d’œil » dans sa « Chronique de Saint-Hubert », avec en prime une caricature intitulée « de Beukelaer aime Churchill ». Le haut-de-forme… je vais y penser ! ;-)
Un prêtre qui parle politique… rien de très exceptionnel… Mais un prêtre qui fait lui-même la revue de presse de son propre livre et qui la répand sur le net… ça cela a de quoi surprendre !
Je vais donc tenter de répondre à votre surprise: Tout comme je fais régulièrement le point sur les statistiques d’écoutes de mon blog, je souhaite faire le point sur l’accueil de mon dernier ouvrage dans la presse. Plus que mes précédents écrits, je m’investis pour que ce livre touche un large public, car je pense que son objet est d’actualité dans un monde rongé par l’anti-politique. De plus, j’espère ainsi casser quelques clichés qui enferment le message catholique dans un coin de sacristie. Certains y verront un manque de modestie. C’est peut-être vrai, mais quelqu’un a dit: « On ne met pas une lampe sous le boisseau ».
« La civilisation des droits de l’homme postule l’adhésion à un étalon qui transcende les contingences historiques. Un sens de l’histoire que les hommes libres se doivent de défendre — comme le martelait le grand Churchill — »
Le GRAND Churchill? De fait, le Churchill visionnaire combien éclairé qui écrivait:Un sensualisme avilissant dépouille la vie de sa grâce et de sa distinction, ensuite de sa dignité et de sa sainteté. Le fait que dans la loi mahométane toute femme, qu’elle soit enfant, épouse ou concubine doive appartenir à un homme comme son entière propriété, ne fait que repousser l’extinction totale de l’esclavage au jour où l’Islam aura cessé d’être un pouvoir important parmi les hommes.(…)
Aucune force aussi rétrograde n’existe dans le monde.
Loin d’être moribond le mahométanisme est une foi militante et prosélyte. Il s’est déjà répandu partout en Afrique centrale, attirant de courageux guerriers pour chaque avancée et partout où la chrétienté n’est pas protégée par les armes puissantes de la science, science contre laquelle elle a vainement luttée, la civilisation de l’Europe moderne peut s’écrouler, comme s’est écroulée la civilisation de la Rome antique. »
(Sir Winston Churchill, The River War, first edition, Vol. II, London : Longmans, Green & Co., 1899, pages 248-50);
Les fondamentaux du vivre ensemble et les droits de l’homme sont cruellement menacés. Voyez les progrès de l’islam intolérant et violent de par le monde. Credite…
J’ai abordé cette question dans une conférence faite à l’ULB et en chapitre 3 de « credo politique ». J’y reviendrai sans doute dans ce blog.