Il existe un héroïsme extraordinaire. Celui d’une Mère Theresa ou d’un saint François d’Assise. Ces êtres dont toute la vie dit quelque chose de la démesure de l’Amour.
Mais il existe également un héroïsme ordinaire. Celui de l’homme qui se jette à la mer pour sauver un enfant qui se noie. Ou du pompier qui se rend au cœur de l’incendie. Celui de ces résistants libyens qui défendent la liberté avec des moyens dérisoires. Celui de ces hommes et femmes qui travaillent à stabiliser la centrale nucléaire de Fukushima. Ils savent qu’ils y laisseront leur vie ou au moins leur santé. Pourtant ces personnes ordinaires y sont allés sans rechigner, laissant derrière leur conjoint et enfants pour sauver des milliers de vies. Et s’ils tombent, d’autres prendront leur place. A méditer par tous ceux qui désespèrent de notre humanité. Capable du pire, Monsieur tout-le-monde peut aussi se révéler un héros ordinaire.