« Valet de Trèfle » – Roman (éditions EME)
« N’y allez pas, Arthur, vous allez vous brûler les ailes ! »
« Mes ailes sont déjà carbonisées, Eminence. D’ailleurs, avec ou sans mission, je serais parti. Ce prêtre est un ami».
La voix du cardinal se fit fiévreuse : « Justement ! Ceux qui vous envoient, soit l’ignorent et vous reprocheront de ne pas le leur avoir dit, soit ils le savent et alors… »
Le borgne afficha un triste sourire et ajouta, énigmatique : « Ceux qui voudraient me nuire… me rendront plutôt service ».
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Un séminariste trouve la mort au Wauxhall de Spa. Entre ses mains, une troublante photo avec un Valet de Trèfle. L’abbé Lenden, que tout accuse, se tait. Que pense Arthur Franchemont, prélat blessé dans sa chair et dans son âme ? Que cherche Don Black, romancier américain en pleine gloire ? Que cache le sourire du chanoine Baucklayr, vétéran écossais de la seconde guerre mondiale ? De douloureux secrets remontent à la surface. Les masques tombent, révélant – avec la vérité – le visage de chacun.
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J’ai commencé à écrire « Valet de trèfle » en 2005. Je vivais alors dans un tourbillon d’activités et cela me réussissait plutôt bien. Les lendemains s’annonçaient radieux – ce qui flatte l’orgueil. Et je me suis dit : quid si l’avenir balayait tout cela ? C’est ainsi qu’Arthur Franchemont s’est invité à mon imagination et que j’ai voulu raconter son histoire. Celle d’un ecclésiastique prometteur, de quinze ans mon aîné, que la vie aurait brisé physiquement et moralement, le laissant démuni face à la plus dangereuse des tentations: la perte d’espérance. En deux ans, mon roman a pris forme. Je l’ai ensuite laissé reposer pour le reprendre et le toiletter ces derniers mois.
Le fait que mon ami, le professeur (ULB) Baudouin Decharneux publie de son côté un roman policier (« Meurtre en kabbale » éditions EME) et me demande de le préfacer, m’a encouragé. Je lui ai, à mon tour, proposé de préfacer mon livre.
Que les habitants de la bonne ville de Spa – surnommée « la perle des Ardennes » – me pardonnent d’avoir redessiné dans ce roman leur cité et son histoire. Contrairement à un romancier de renom auquel je fais un clin d’œil au détour de ces pages, je ne laisse planer aucun doute sur le contenu de mon livre : ici, tout est fiction. EdB
Je ne sais pourquoi, les mots : « chanoine Baucklayr » me font penser à un certain chanoine liégeois quasi homonyme… Bravo pour cette publication.
Bravo !
Quand va t’on déjeuner chez Drouant ?
Sympa!
Excellent, j’ai vraiment trouvé beaucoup de goût à ce « polar » prêté par une amie, merci de l’avoir écrit ! Un détail, pour une édition future, je peux signaler toutes les erreurs d’orthographe disséminées… 😉
Autre chose, on peut s’abonner à votre blog ??