«Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui». (Jean 6, 51-58)
Le dimanche de la fête du Corps et du Sang du Christ – appelé communément « la Fête-Dieu – est d’origine liégeoise. Comme le rappela le pape Paul VI en 1965 : « elle fut célébrée la première fois au diocèse de Liège, spécialement sous l’influence de la Servante de Dieu, sainte Julienne du Mont–Cornillon, et Notre Prédécesseur Urbain IV l’étendit à l’Eglise universelle » (encyclique Mysterium Fidei n°63).
Cela se passa, il y a exactement 750 années. Aujourd’hui encore, cette fête rappelle que l’Eucharistie est le sacrement qui – par excellence – exprime l’Eglise : Si le Christ se rend sacramentellement présent dans l’Eucharistie, c’est afin que ceux qui communient à Lui soient « Christifiés », c’est-à-dire qu’ils deviennent présence du Christ dans le monde. «Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui», déclare Jésus. Ou, comme l’enseignait saint Augustin aux chrétiens qui participaient à l‘Eucharistie : « Deviens ce que tu contemples, contemple ce que tu reçois, reçois ce que tu es : le Corps du Christ ».
L’eucharistie nous rassemble intimement par delà nos profondes différences. Vivons la en accord avec le pape qui prépare un synode exceptionnel sur la famille dont le document préparatoire sera présenté ce 26 juin.