Visite à la Tante Europa – M… Belgique p.27

Ci-dessous ma chronique parue en p.27 dans l’hebdo M… Belgique (successeur de Marianne Belgique), de ce vendredi. Merci à la rédaction de me donner cet espace d’expression:

Messieurs Herman et José Manuel – les responsables de la maison de repos – vinrent accueillir le visiteur à la Cadillac noire. Depuis la fenêtre de sa chambre, Tante Europa regarda son neveu descendre de la limousine, avec l’entrain discret des hommes importants. Il en impose, le cousin Barack – ce brillant rejeton de la branche cadette de la famille. Celle qui est partie au loin tenter l’aventure. Et qui y a fait fortune. Au début, elle le voyait régulièrement. Tante Europa dirigeait alors une entreprise avec des filiales dans le monde entier. Puis, il y eut la crise. A deux reprises, son neveu la sauva même d’une OPA hostile. Aujourd’hui, ses visites se sont espacées. A chaque fois, il s’en excuse d’un large sourire, alors que la vielle dame l’accueille avec de la bière et des chocolats. Voici que la porte s’ouvre. Cousin Barack l’embrasse et lui glisse qu’elle est une de ses tantes préférées. Flattée, elle l’écoute la mettre en garde contre les trafics douteux de l’Oncle Vladimir. Puis, il lui rappelle sa proposition de viager. A peine assis, l’homme pressé prend congé. En le voyant s’éloigner, Tante Europa se souvient de l’époque où le monde entier la courtisait. Pourtant, elle pas le temps de se laisser bercer par la nostalgie. Déjà, on lui annonce la visite de Monsieur Xi, un jeune et ambitieux industriel, qui lui a récemment offert deux pandas en peluche. Ensuite, ce sera le repas du soir. Sans dessert – a prévenu la Direction. Austérité oblige.      

 

Blog: bilan du mois de mars

Ce blog a été ouvert le 11 mars 2011.

2011En mars, il recevait 1467 visites et 2383 pages avaient été vues. Du 3 avril au 3 mai, il recevait 3689 visites et 5483 pages étaient visionnées ; du 1er mai au 31 mai 3322 visites et 5626 pages visionnées. Du 1er juin au 31 juin, le blog a reçu 3464 visites et 5721 pages furent visionnées.  Pour le mois de septembre 4423 visites sont enregistrées et 6683 pages sont visionnées. En octobre, il y eut 3027 visites pour 4689 pages visionnées. En novembre, il y eut 2679 visites pour 3915 pages visionnées. En décembre, 3203 visites pour 4754 pages visionnées.

2012En janvier, 3143 visites pour 4815 pages visionnées. En février, cela donne 3709 visites pour 5501 pages visionnées. En mars, il y eut 3592 visites et 5530 pages visitées. En avril, il y eut 4063 visites pour 6280 pages visitées. En mai, il y eut 4895 visites pour 8100 pages vues. En mai, il y eut 4499 visites pour 5395 pages vues. Je n’ai pas reçu les chiffres de juin. En juillet,  3502 visites pour 4158 pages vues. En août: 3213 visites pour 5059 pages vues. En septembre: 5624 visites pour 8773 pages vues. En octobre 3268 visites pour 5337 pages vues. En novembre 3467 visites pour 5777 pages vues. En décembre 3018 visites pour 4411 pages vues.

2013En janvier 3891 visites pour 5419 pages vues. En février 3736 visites pour 5724 pages vues. En mars 5198 visites pour 7740 pages vues. En avril 4415 visites pour 6323 pages vues. En mai 6693 visites pour 9284 pages vues. En juin, 4236 visites pour 6339 pages vues. En juillet, 3316 visites pour  4477 pages vues. Pour août, je n’ai pas reçu de données. En septembre 3820 visites pour 4386 pages vues.  En octobre 3299 visites pour 5172 pages vues. En novembre 3982 visites pour 6103 pages vues. En décembre 3512 visites pour 4199 pages vues.

2014En janvier 2251 visites pour 3481 pages vues (baisse qui s’explique sans doute  par la semaine de repos, début du mois).  En février 3714 visites pour 6070 pages vues. En mars 3556 visites pour 5454 pages vues.

Le lectorat belge compte 2989 visites. La France suit avec 329 visites et les Pays-Bas avec 43 visites.

L’article le plus fréquenté fut « Vierge de Jalhay: Si j’ai souri ces derniers jours… » du 25 mars avec 423 visites. Vient ensuite « Nominations au Conseil épiscopal de Liège » du 18 mars avec 339 visites et « Mercredi des cendres – l’Europe n’est las les Etats-Unis » du 5 mars avec 284 visites.

Merci aux lecteurs et suite au mois prochain.

 

« Messe-Achat » – L’Eglise à l’épreuve de la concurrence

Il y a quelques mois était annoncé dans la presse qu’un ancien directeur de Test-Achat avait été ordonné prêtre.  Nul ne sait si c’est cela qui a inspiré nos Evêques à se lancer dans une initiative, tellement en phase avec l’esprit du temps. En effet, sur le mode de « Test-Achat », ils lancent ce 1er avril « Messe-Achat ». Développée par le célèbre bureau de marketing britannique « Fish and Chips », cette démarche consiste en l’élaboration d’une grille de comparaison systématique des différents lieux de culte, afin de permettre au fidèle de mieux choisir sa paroisse.

L’architecture du bâtiment, la qualité du chauffage, le confort des sièges seront des critères pris en compte – mais pas uniquement. Il faudra également compter avec le répertoire des chants, les voix de la chorale, la discipline des enfants de chœur, la décoration florale et les vêtements liturgiques du célébrant. Enfin, la qualité de la prédication sera un élément majeur d’appréciation. « Evidemment, il ne s’agit pas de censurer les homélies », précise un des plus ardents défenseurs du projet – le chanoine Rottevis, archiprêtre de Notre-Dame du Mérou, « mais bien d’évaluer le contenu théologique de celles-ci, la qualité de la diction et – bien entendu – la durée. Car comme chacun le sait, il en va des homélies comme des blagues : les plus courtes sont les meilleures ».

Gageons que « Messe-Achat » permettra aux fidèles de choisir, en pleine connaissance de cause, leur paroisse « maître-achat ». 

 


La raison contre les peurs – Laïcité et Marche pour la vie

Demain dimanche à 11h, l’émission radio Et dieu dans tout ça? – La Première RTBF, traitera du thème : « Religions et organisations philosophiques dans le débat public : jusqu’où aller ? » Votre serviteur y a participé, aux côtés (entre autre) d’Eliane Deproost – secrétaire-généraledu Centre d’Action Laïque (CAL). Malgré les différences philosophiques, chacun autour du micro défend la liberté d’expression, dans le respect de l’ordre public et des bonnes mœurs. Hasard du calendrier, demain à Bruxelles aura lieu l’annuelle « Marche pour la vie », au cours de laquelle des citoyens de toutes convictions philosophiques – parmi lesquels de nombreux catholiques – attirent l’attention de l’opinion publique sur la protection de la vie humaine, depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle. A ce sujet, Henri Bartholomeeussen – nouveau président du CAL – a publié jeudi dernier une chronique dans les colonnes du quotidien bruxellois « Le Soir » : « La raison contre les peurs »

Toute critique est respectable si elle vise le bien commun et s’appuie sur des arguments rationnels

Le président du CAL ouvre sa chronique par ces mots : « A l’heure où certains ressortent leurs velléités d’interdiction et agitent à nouveau leur catalogue de peurs à l’occasion de l’anniversaire du vote de la loi dépénalisant partiellement l’avortement en Belgique, le Centre d’action laïque souhaite appeler tous les démocrates à débattre des questions éthiques avec calme et rationalité. Toute critique est respectable si elle vise le bien commun et s’appuie sur des arguments rationnels. Agiter des craintes liées à l’émotion ou à des dogmes ne contribue pas à un débat démocratique serein. A cet égard, nous devons constater que la violence des campagnes contre les partisans de la liberté de choix pour les femmes et l’agressivité de ceux qui leur dénient le droit de disposer de leur vie sont fort éloignées de la sérénité. Les arguments scientifiques ou philosophiques rationnels sont de plus en plus évincés du débat au profit de communications qui recèlent mensonges, supputations et amalgames. »

« Toute critique est respectable, si elle vise le bien commun. » Voici donc la vision du bien commun défendue par la Marche pour la vie, telle qu’expliquée sur leur site web : « La Marche pour la Vie a pour objectif de promouvoir le respect de la Vie humaine, de la conception à la mort naturelle. Les participants demandent aux autorités compétentes la mise en place de politiques d’aide aux personnes dont la vie est remise en question par les difficultés et les souffrances qu’elles connaissent ou pourraient connaître, et l’abolition ou l’amendement de toutes les lois et décisions de justice contraires au respect intégral de la vie humaine. (…) Animés d’un grand respect pour chacun(e), les participants se désolidarisent de toute attitude blessante envers les femmes ayant subi un avortement. Les participants ne les jugent pas mais, au contraire, souhaitent les aider à prendre un nouveau départ. (…) Les participants établissent une distinction entre l’avortement, qui a pour but délibéré de supprimer une vie humaine et une intervention médicale qui aurait pour objectif de sauver la vie de la mère avec pour conséquence, inévitable et non recherchée en elle-même, le décès de l’enfant.»
« Toute critique est respectable, si elle s’appuie sur des arguments rationnels. » Les arguments rationnels existent et le nier ne contribue pas au « débat démocratique serein ». C’est ce que j’ai voulu rappeler dans une récente chronique, parue dans le quotidien « La Libre » : Avorter : un enjeu philosophique .

Le fait d’ouvrir un droit n’oblige personne à y recourir.

Le président du CAL poursuit sa chronique par ces mots : « Rappelons une bonne fois que le fait d’ouvrir un droit n’oblige personne à y recourir. Donner une possibilité élargit le champ des libertés individuelles pour tous les citoyens.»  C’est l’argument le plus faible de sa chronique. La polygamie et le port de la burqa en public sont interdits en Belgique. La loi doit placer des interdits, quand il s’agit de défendre un intérêt supérieur.  Je souligne qu’il en va de même pour l’avortement, qui reste pénalisé en Belgique au-delà du délai légal.

L’absence d’un cadre légal laisse le champ libre aux abus de toute nature

Le président du CAL énonce ensuite : « L’absence d’un cadre légal laisse le champ libre aux abus de toute nature, à la clandestinité et à de dramatiques situations de santé publique. Car en ce qui concerne le droit à l’avortement, encadré comme il l’est par la loi de 1990, c’est bien de cela qu’il s’agit. » C’est l’argument le plus fort de sa chronique : les avortements clandestins sont un phénomène à empêcher à tout prix.  Mais, à cet égard aussi, les arguments des organisateurs de la Marche pour la vie, méritent d’être entendus : « Les participants réaffirment le droit pour toute femme d’être informée des possibilités qui lui sont offertes pour mener sa grossesse à terme ainsi que son droit à une information sérieuse et objective quant aux conséquences qu’un avortement peut avoir sur sa santé physique et psychologique. Les participants adressent cet appel aux autorités publiques, aux médias, ainsi qu’aux personnes qui côtoient ces femmes en détresse. »

Laissons là les débats idéologiques 

Le président du CAL conclut sa chronique par ces mots : « Laissons là les débats idéologiques : rien n’est plus éloigné des préoccupations du citoyen comme du législateur. Rien n’est plus éloigné des préoccupations des professionnels de la santé qui assistent, au quotidien, à la détresse des femmes confrontées à des grossesses non désirées et qui connaissent les catastrophes sanitaires qu’entraînent les avortements clandestins. (… ) Qui a intérêt à empêcher nos enfants de disposer des outils leur permettant d’adopter une attitude de respect mutuel, de comprendre les mécanismes affectifs, de prévenir les MST/IST et les grossesses non désirées ? Quel agenda cet intérêt sert-il ? Poser la question, c’est y répondre. C’est un agenda purement politique. Un agenda qui veut maintenir les femmes en situation de dépendance. Un agenda qui refuse les évolutions de la société, en matière de liberté familiale notamment. »

Prêter aux marcheurs pour la vie un agenda « purent politique » visant à « maintenir les femmes en situation de dépendance », n’est-ce pas là justement sombrer dans le « débat idéologique » ? C’est le propre de la plaidoirie d’avocat que d’être tentée de noircir les motivations de son contradicteur. C’est, au contraire, le défi du diplomate que de vouloir entrer dans les réelles motivations de son adversaire, afin de davantage le comprendre et d’ainsi mieux communiquer avec lui. A la lecture de cette chronique, je me dis que l’heure de la diplomatie n’a pas encore sonnée au CAL. Toute possibilité de dialogue est-elle, dès lors, impossible ? Ironie de la presse – sur la même page que la chronique d’Henri Bartholomeeussen se trouvait une interview du philosophe agnostique André Comte-Sponville, à propos de son livre « Le sexe ni la mort » (Albin Michel, 2012).  Le philosophe y déclare : « Au fond, nous sommes passés d’une erreur à une autre : de la diabolisation du sexe à sa banalisation aujourd’hui. Ce sont deux erreurs. » Voilà une parole laïque qui rejoint la perception de nombreux marcheurs pour la vie. Si des différences subsistent quant à l’avortement, une action commune serait donc envisageable entre le CAL et d’autres courants convictionnels, pour prévenir le nombre des grossesses non désirées par un discours responsabilisant sur la sexualité. Chiche ?    

« Il n’y a pas pire aveugle… » – 4e dimanche de Carême, Année A

« Je suis venu dans le monde pour une remise en question : pour que ceux qui ne voient pas, puissent voir et que ceux qui voient deviennent aveugles » (Jean 9, 1-41)

Le 4° dimanche de Carême est traditionnellement appelé dimanche de la laetare, c’est-à-dire dimanche de la joie. Peut-on imaginer une joie plus grande que celle d’un aveugle-né qui retrouve la vue ? C’est ce qui advient dans l’évangile de ce dimanche. Avec – cependant – un curieux retournement. L’aveugle voit, mais les docteurs de la loi – dont la fonction est justement de faire voir au peuple les chemins de Dieu – sont aveugles devant l’évidence. « Il n’y a pas pire aveugle, que celui qui ne veut pas voir », dit la sagesse populaire. Curieux paradoxe : C’est ceux qui se pensent les plus clairvoyants, qui se révèlent être les plus aveugles. Nos plus gros défauts sont en général ceux que nous refusons de voir. Ils nous dominent d’autant plus. A méditer en cette moitié de Carême… 

Vierge de Jalhay : Si j’ai souri ces derniers jours…

Hasard du calendrier – c’est donc en ce jour de la Solennité de l’Annonciation, que les scientifiques de l’Université de Liège ont rendu leur verdict concernant la statue de la Vierge de Jalhay. Sa phosphorescence serait due au sulfure de zinc dont elle fut recouverte à l’instar d’autres objets pieux de son époque. L’évêque de Liège a réagi sereinement à la nouvelle, « heureux que l’origine du phénomène ait été élucidée et qu’aucune trace de malversation n’ait été décelée » et en rappelant que « la grâce de Dieu passe d’abord par la conscience et le regard du croyant avant de passer par des phénomènes merveilleux . »

Certains sont d’avis que l’étude ne répond pas à toutes les questions. Le plus important n’est pas là : J’invite tous les pèlerins de Jalhay à continuer à prier Notre-Dame avec la même ferveur partout ailleurs. Leur vie spirituelle en ressentira de grands bienfaits.

Quant à moi, si j’ai souri ces derniers jours, ce n’est pas tant  devant la supposée crédulité des gens. Mais bien, parce que plusieurs de mes connaissances de conviction sceptique – pas toutes, je tiens à le préciser – me répétaient avec un curieuse « ferveur » : « Mais pourquoi l’Eglise ne dit-elle pas immédiatement que tout ceci n’est qu’une farce ? Vous vous décrédibilisez. » Ce à quoi je répondais, avec un petit sourire en coin : « Le libre-examen ne consiste-t-il pas justement à étudier un phénomène scientifiquement, avant de se prononcer ? »Les résultats de l’Université de Liège, n’ébranlent pas ma foi. D’ailleurs, si les scientifiques avaient déclaré ne pas comprendre le phénomène, je n’aurais pas pour autant considéré cela comme une « preuve » en faveur du christianisme. Mais je me demande : Mes amis avaient-ils donc si peur que – si « par malheur » la faculté de chimie n’avait trouvé aucune explication rationnelle à la mystérieuse phosphorescence – ils soient ébranlés dans leurs convictions?  

 

« L’eau vive » – 3e dimanche de Carême, Année A

« Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire » (Jean 4, 5-42)

Elle est touchante la rencontre entre le Christ et cette femme. Jésus brise un double tabou: A l’époque, un homme ne parlait pas avec une femme seule et un Juif ne s’adressait pas une Samaritaine. Qu’importe – Jésus lui demande à boire. La femme s’étonne et le prend de haut. Alors, le Fils de l’homme lui parle d’une autre eau. Celui qui en boira n’aura plus jamais soif, car cette eau n’apaise pas la soif du corps, mais celle de l’âme. Il s’agit de l’Esprit – qui donne d’adorer Dieu en « esprit et vérité ». 

Les disciples sont perplexes et gênés par la scène. Jésus leur reproche leur aveuglement: « Regardez les champs qui se dorent pour la moisson ». De fait – voici que cette femme à la vie maritale peu orthodoxe, devient le premier apôtre de Samarie.   

Nominations au Conseil épiscopal de Liège

Ce mardi 18 mars, Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège depuis plusieurs mois, a annoncé la composition de son Conseil épiscopal (en terme profane: « son gouvernement »). Je demande aux chrétiens de prier pour chacun de ces nouveaux responsables diocésains.  Cette équipe comporte 9 membres, dont 5 prêtres diocésains (abbés Alphonse Borras, Raphaël Collinet, Baudouin Charpentier, Olivier Windels et Emil Piront), 1 prêtre religieux (P. Patrick Bonte, père croisier) et 3 laïcs (qui portent le titre de ‘Délégué épiscopal’ et non de ‘Vicaire épiscopal’) – dont deux femmes (Mesdames Caroline Werbrouck et Fina Keifens, Monsieur Marc Deltour).

Nominations au Conseil épiscopal de Liège

(entrées en fonction : 1er septembre 2014)

 

Liège, 18 mars 2014

 

 

 L’abbé Alphonse Borras reste Vicaire général et chargé en particulier de la pastorale territoriale et du Chantier Paroisses.

     

Nouveaux vicariats

 

L’Évêque de Liège a procédé à la création de trois nouveaux vicariats :

 

Vicariat à la santé : Mme Caroline Werbrouck est nommée Déléguée épiscopale du nouveau Vicariat à la santé. Sa mission sera concentrée sur les aumôneries d’hôpital. Cette compétence sera transférée du Vicariat Évangile & Vie vers le nouveau vicariat. L’abbé Baudouin Charpentier continuera à avoir la responsabilité du Vicariat Évangile & Vie.

 

Vicariat de l’Annonce de l’Évangile : l’abbé Olivier Windels est nommé Vicaire épiscopal du nouveau Vicariat de l’Annonce de l’Évangile. Celui-ci comprendra trois Services, dirigés par trois adjoints du vicaire épiscopal : le Service Catéchèse, dirigé par l’abbé Armand Franssen ; le Service Catéchuménat, dirigé par Mme Martine Lewis ; et le Service Liturgie, dirigé par l’abbé Pierre Hannosset, qui succédera à l’abbé René Rouschop, responsable actuel de ce Service.

 

Vicariat à la vie consacrée : le Père Patrick Bonte osc est nommé Vicaire épiscopal du nouveau Vicariat à la vie consacrée, responsabilité qu’il assumait déjà en tant que Délégué épiscopal.

 

      Nominations aux vicariats existants :

 

Vicariat de la formation chrétienne : l’abbé Emil Piront est nommé Vicaire épiscopal du Vicariat de la formation chrétienne et président du Séminaire. Il succédera au chanoine Lambert Wers, qui sera chargé de la pastorale de la culture, à partir de la cathédrale. Durée du mandat : 1er septembre 2014 – 31 août 2020.

 

Vicariat de la Région germanophone (Vikariat des deutschsprachigen Gebietes) : Mme Fina Keifens est nommée Déléguée épiscopale pour la Région germanophone. Elle succédera à l’abbé Jean Pohlen, qui restera curé de La Calamine et de Hergenrath, chargé de la pastorale des vocations et du suivi de la vie consacrée dans la Région germanophone. Durée du mandat : 1er septembre 2014 – 31 août 2020.

 

Pour mémoire, le Vicariat de l’enseignement est dirigé depuis le 1er janvier par le Délégué épiscopal M. Marc Deltour, qui a succédé à l’abbé Marcel Villers. Durée du mandat : 1er janvier 2014 – 31 août 2020.

L’abbé Raphaël Collinet reste Vicaire judiciaire, chargé des affaires canoniques et juridiques. Durée du mandat : 1er septembre 2014 – 31 août 2016.


      Nominations à différents Services

 

Le Service de presse et de communication : Mme Catherine Jamoulle-Jamotte, journaliste et professeur de religion est nommée attachée de presse et de communication. Elle succédera à Mme Anne-Elisabeth Nève de Mévergnies le 1er juin 2014.

La Commission pour l’œcuménisme : Mme Muriel d’Hoffschmidt, de la Communauté du Chemin Neuf, a été nommée responsable de cette commission. Elle a succédé à l’abbé François Dabin, à partir du 1er mars 2014. Durée du mandat : 1er mars 2014 – 31 août 2020.

 

Le Service Diocésain des Jeunes (SDJ) : M. l’abbé Eric Ndeze a été nommé responsable de ce Service depuis le 1er janvier 2014. Durée du mandat : 1er janvier 2014 – 31 août 2016.

 

 

Biographies des personnes nommées en lien avec le nouveau Conseil épiscopal de Liège

(18 mars 2014)

Caroline Werbrouck, épouse Lefèbvre, est née en 1974. Elle a un fils: Jean. Elle a fait ses études secondaires au Collège St-Louis de Liège. Licenciée en théologie de l’UCL, elle a travaillé dans les équipes d’aumônerie catholique de la Clinique Titeca et du CHU (Site Sart-Tilman) à l’accompagnement spirituel des patients, des familles et du personnel. Actuellement elle est assistante de recherche au Centre de théologie pratique de la Faculté de théologie de l’UCL et responsable de Service pastoral de la clinique St Vincent de Rocourt. Elle est particulièrement soucieuse du lien entre la théologie et la pastorale.

Olivier Windels est né en 1960. Il a été ordonné prêtre du diocèse en 1985. Il a exercé son ministère dans les paroisses de Rocourt, de Belleflamme, de Juprelle ; il est aujourd’hui prêtre auxiliaire dans l’Unité pastorale de Fléron. Après son ordination, il a poursuivi des études successivement à Rome et à Paris dans les domaines conjoints de la liturgie et de la catéchèse. Il est depuis sept ans responsable du Service diocésain de la catéchèse et du catéchuménat et à ce titre, avec son équipe, artisan de nombreuses formations et animations catéchétiques dont « Caté-fête » et « Cat’ensemble»

Armand Franssen est né en 1977 à Membach (Baelen). Il a été ordonné prêtre du diocèse de Liège en 2002. Il est membre du Service diocésain de la catéchèse et du catéchuménat depuis 2004. Licencié en théologie (spécialisation en pastorale catéchétique, Institut catholique de Paris), il a été vicaire à Neupré et au Sart-Tilman puis dans l’Unité pastorale de la Vallée de l’Ourthe. Depuis septembre 2014, il est curé in solidum avec l’abbé Ghislain Katambwa dans l’Unité pastorale du Condroz regroupant les paroisses des communes d’Anthisnes, Clavier, Nandrin, Ouffet et Tinlot.

Martine Lewis est née en 1960. Mariée et mère d’une famille nombreuse, elle est assistante paroissiale au cœur de l’Ardenne. Sa formation et son engagement dans le Guidisme l’ont conduite à la pastorale des jeunes au niveau diocésain (CRJC) et dans le doyenné de Spa. Actuellement, elle coordonne la pastorale des baptêmes et des funérailles dans les Unités pastorales de Theux et de « Notre-Dame des Sources de Spa ». Depuis 2003, elle fait partie de l’équipe diocésaine du catéchuménat.

Pierre Hannosset est né à Waremme le 23 mai 1962 et a été ordonné prêtre du diocèse de Liège le 11 décembre 1988. Licencié agrégé en Sciences Religieuses et licencié agrégé en Théologie de l’UCL, il a été successivement vicaire et professeur de religion à Chênée, curé de l’Unité pastorale de Neupré, curé des paroisses habitante et étudiante de LLN et est actuellement curé de l’Unité pastorale « Notre-Dame des Sources » de Chaudfontaine – Trooz ».  Il est membre du Service de pastorale liturgique et sacramentelle.  

Patrick Bonte est né en 1957 à Kongolo au Congo.  En 1960, sa famille s’est installée dans la région de Hannut. A 19 ans, il est entré chez les pères croisiers. Après sa formation, il travailla 6 ans à l’initiation de jeunes croisiers au Congo. Depuis 1992, il vit dans la communauté des croisiers de Hannut dont il fut le prieur pendant 15 ans. Il s’est engagé dans la pastorale scolaire du Collège Sainte-Croix et du C.A.P., dans la formation religieuse et dans l’accompagnement spirituel. Depuis novembre 2007, Monseigneur Aloys Jousten lui a confié la charge de délégué épiscopal francophone pour la vie consacrée.

Emil Piront est né en 1967 à Eibertingen (Amel). Licencié en Philosophie (UCL) et Docteur en Théologie (Mayence), il a été ordonné prêtre du diocèse de Liège en 1993. Il a été successivement vicaire à Ans-Alleur, Verviers, St.-Vith et Eupen, puis curé à Embourg-Mehagne, ensuite curé de l’unité pastorale « Notre Dame des Sources » de Chaudfontaine-Trooz. Actuellement, il est professeur d’éthique théologique au Centre Diocésain de Formation à Liège, à l’UCL et au Studium Notre-Dame (Séminaire) à Namur. Il est en outre aumônier général de la CSC et prêtre auxiliaire à St-Vith et à Amel.

Fina Keifens de Meyerode (Amel) est née en 1948. Elle a été pendant 43 ans à l’Institut Maria-Goretti à St.-Vith, d’abord comme enseignante en mathématique et religion, puis comme sous-directrice. Engagée dans la pastorale paroissiale, elle est membre depuis 45 ans du Conseil pastoral (Seelsorgerat) de la région germanophone ; actuellement elle en est la modératrice. Elle est membre de l’équipe du Chantier Paroisses depuis 2001. Depuis peu, elle est engagée dans l’aumônerie hospitalière à la clinique St. Josef à St. Vith.

Catherine Jamotte, épouse de Vincent Jamoulle, née le 31 décembre 1966, est maman d’une famille nombreuse. Journaliste en presse écrite pendant sept ans, puis derrière un micro à Bel RTL pendant dix ans, elle a aussi travaillé à la RTBF Vivacité Liège pour animer Liège Aller Retour. Elle met le cap sur l’enseignement en 2007. Très vite le cours de religion catholique s’impose à elle comme un lieu privilégié de communication avec les jeunes. Elle se forme pendant trois ans à l’Institut Supérieur de Catéchèse et de Pastorale à Liège. Elle enseigne dans le technique et le professionnel. Son coup de cœur est l’enseignement spécialisé où la communication est essentielle et passe par le toucher, le regard, l’écoute, la relation, une expérience à la fois riche et difficile, dans laquelle l’Évangile se manifeste pour elle source d’inspiration et de solutions.

 

 

 

« Lumière d’En-Haut » – 2e dimanche de Carême, Année A

« Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements blancs comme la lumière » (Matthieu 17, 1-9)

Transfiguration – c’est le contraire de défiguration. Le péché – défigure. Il suffit d’observer les « tronches » de personnes qui sont submergées par la haine.  L’amour, le pardon, la bienveillance,… – transfigurent. Regardez une photo de Mère Térésa de Calcutta : son regard est comme un brasier qui nous révèle le meilleur de nous-mêmes.

La transfiguration de Jésus sur la montagne, c’est l’expérience de l’infinie puissance d’amour de Dieu qui s’exprime à travers Lui. Difficile de décrire ce que les trois apôtres ont vu, mais ils ont ressenti leur Maître comme rayonnant d’une Lumière d’En-Haut. A ses côtés – Moïse, qui donna la loi, et Elie, modèle des prophètes. Les disciples pressentent donc que le Christ récapitule la loi et les prophètes et, dès lors, toute l’histoire sainte d’Israël. « Dressons trois tentes », dit Pierre. Ils ont envie de rester dans cet état d’extase et de bien-être. Mais non, il faut redescendre de la montagne et poursuivre sa route. Une expérience de transfiguration est faite pour nous nourrir spirituellement et nous fortifier. Pas pour nous retirer du monde. Poursuivons donc notre chemin de Carême.

Ouganda – « The Wall » – M… Belgique p.54

Ci-dessous ma chronique parue en p.54 dans l’hebdo M… Belgique (successeur de Marianne Belgique), de ce vendredi. Pour l’illustrer, j’invite le lecteur à cliquer après lecture sur le lien vers le morceau de ‘Pink Floyd’ « In the Flesh ». Merci à la rédaction de me donner cet espace d’expression:

Parmi les œuvres qui ont forgé ma conscience citoyenne, il y a le film musical The Wall (Le Mur – 1982) basé sur l’album éponyme des Pink Floyd, et sa chanson In the Flesh, où une rockstar à la dérive se mue en leader fasciste, distillant le rejet de l’autre à son auditoire fanatisé. Sous les hourras de la foule, l’apprenti-dictateur y hurle au micro : «Y a-t-il des pédés ici ce soir ? Collez-les contre le mur ! Là, il y en a un, qui ne m’a pas l’air comme il faut. Collez-le contre le mur !! » En visionnant cela, le jeune adulte que j’étais se jura de lutter sa vie durant contre tout ce qui transforme une société en masse haineuse, galvanisée par la désignation de boucs émissaires. Où va l’Ouganda ? Le président Museveni aurait pu devenir le père d’une nation qu’il redressa après les régimes sanglants d’Amin Dada et de Milton Obote. Usé par 28 ans de pouvoir, il préfère apparemment le triste chemin de la sclérose politique. Sous l’influence d’évangélistes américains fanatiques, le voilà qui désigne gays et lesbiennes à la vindicte populaire. J’appartiens à une Eglise qui ne partage pas – loin s’en faut – toutes les revendications politiques portées par nombre de militants de la cause, mais ceci n’enlève rien au respect inconditionnel dû aux personnes homosexuelles, parmi lesquelles je compte – comme tout le monde ou à peu près – des membres de ma famille et des amis. Comment réagira le vieux président ougandais, le jour où un petit-fils ou une petite-fille lui révélera son homosexualité ? Hurlera-t-il : « Collez-le contre le mur ? »