Entre Marx et Maurras – 29e dimanche, Année A

«Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.» (Matthieu 22, 21)

Une fois de plus, les ennemis de Jésus essaient de le piéger : « faut-il payer l’impôt à l’occupant ? » S’il dit « oui », il est un collabo. S’il dit « non », il est un fauteur de trouble. Le Christ ne tombe pas dans le panneau. Il répond : « je ne suis pas venu pour faire de la politique et me mesurer à César. Je suis venu de Dieu pour parler de son règne. Rendez donc à César ce qui est à César, mais – surtout – rendez à Dieu ce qui lui revient : ne réduisez pas son Evangile à un programme politique ».

L’Evangile se situe entre deux extrêmes : Elle ne se désintéresse pas des questions sociopolitiques en se contentant d’enseigner la résignation aux pauvres – comme le pensaient Napoléon ou Marx. Non, l’Evangile n’est pas un « opium pour le peuple ». Au contraire, la Parole de Dieu réveille les cœurs et les consciences et elle invite le baptisé à s’engager pour un monde plus juste, comme le rappelle la récente encyclique « Fratelli tutti ».

Cependant, personne ne peut enfermer le Christ dans un programme politique, si généreux soit-il. C’était l’erreur du philosophe français Maurras – pourtant lui-même agnostique. Il prônait que seul un système avec la religion catholique comme religion d’état, était conforme à la volonté du Christ. Non, bien que devenu totalement homme, le Christ n’en vient pas moins de Dieu. Il dépasse donc toutes nos constructions humaines : « rendez à Dieu ce qui est à Dieu ». 

Des chrétiens peuvent parfois se retrouver adversaires politiques, car ils proposent – chacun de bonne foi – des solutions différentes pour gérer la cité. Cela ne les empêche pas de se retrouver le dimanche, comme frères, pour écouter ensemble la Parole et communier au Christ dans son Eucharistie. 

35 réflexions sur « Entre Marx et Maurras – 29e dimanche, Année A »

  1. « Rendez à Dieu ce qui lui revient: ne réduisez pas son Evangile à un programme politique », écrit bien justement Eric. Inutile donc de se demander si Celui qui a dit: mon Royaume n’est pas de ce monde est de de gauche ou de droite. Circulez, y a rien à voir. Ses yeux sont dirigés non pas vers ce qui passe, mais vers ce qui seul demeure. Et à l’heure ou certains voudraient résumer à cette terre ses Paroles et les réduire à un message qui n’est pas loin du marxisme, notre Rédempteur ne nous invite t-il pas à lever nos yeux plus haut, là où l’horizon est clair? Et cet horizon quel est-il, sinon le Royaume intemporel de son Père?

    1. Voici la traduction pour les imbéciles : « Les sages inventent de nouvelles pensées et les imbéciles les diffusent. » Décidément, vous ne changerez jamais!

      1. L‘expression consacrée est traduction „pour les nuls“.

        Ceci étant dit, celle que vous donnez n‘est qu‘approximative:
        Heine utilise le mot Narr comme diminutif de „Hofnarr“, fou du roi, un personnage dont le rôle est d‘amuser.

        1. M.Snyers vous posez une question, je vous réponds.

          Le regard du Christ n’était comme vous le dites seulement « fixé vers ce qui seul demeure ».
          C’est bien pour cela qu’il a accepté de pencher son regard sur les faiblesses des hommes pour les élever.

          Votre argument contre le discours du pape est donc je le crois une erreur : le pape se penche vers la terre l’écologie, comme le Christ se penchait vers les hommes.

          Et ce n’est pas par mépris des hommes :

          Ainsi il est dit « Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? »

          Voilà pourquoi la terre nous importe Monsieur Snyers. La façon dont nous traitons la terre dit beaucoup de notre spiritualité et de la façon dont nous serons jugés.

          « Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. »

          Cette terre est un cadeau, pouvez-vous vraiment croire que l’homme infidèle vis à vis de la richesse qu’est cette terre, se verra confier les richesse les plus grandes malgré son infidélité si évidente ?

          Je ne le crois absolument pas !

          C’est donc bien parce qu’il a souci des hommes, que le pape se préoccupe de leur dire des vérités qui vous irritent sur l’écologie.

          On lis au reste la présence de vos passions quand vous vous exprimez contre ceux qui se préocuppent de la terre.

          A noter que je me fiche royalement et du pape et de l’unité des chrétien, et que j’exècre la prétention chrétienne qui la porte à évangéliser à tort et à travers, alors que, très visiblement même ses pseudos élites ont besoin qu’on les réaccorde.

          A noter que je ne défends pas le pape en tant que personne, ni en tant que pape, après tout vous êtes libre d’estimer qu’il ne parle pas assez à votre goût de certains sujets que vous avez à coeur, je ne réponds pas à cela.

          Je contre juste cette argumentation à mon avis diabolique et fausse qui pourrait nous laisser croire qu’on peut faire l’impasse sur l’écologie, faire l’impasse sur la passion d’avidité qui est la cause des déséquilibre.

          Je rappelle que vous êtes un écrivain aguerri, et que je ne suis qu’un écolo sans nom qui attaque non pas JP Snyers par jalousie de sa célébrité, par défi, ou par par goût diabolique d’attaquer un chrétien engagé pour instaurer une religion mondiale satanique, mais sur le plan des conceptions fausses et nuisible qu’il répand même quand tout le monde lui dit qu’il y a un problème.

          il n’est pas si aisé pour moi de produire un contenu intelligible solide, mais vu que c’est un des need of the hour collectif, je vous dit ce qui doit vous être dit, cela n’a pas toujours été le cas, mais je vous ménage d’ailleurs relativement, même quand je parle de vos passions sans les nommer pour ne pas découvrir la nudité de quelqu’un qui a l’âge de mon père, en plus nous en avons tous.

          Cdt.

          Monsieur Scholtes: :D, Vous êtes admirablement redoutable .

          1. Je ne connaissais pas Heine, merci beaucoup.

            PS: mea culpa, je poste moi aussi au mauvais endroit de l’arborescence.
            PS 2 : ne prenez pas mal ma phrase sur l’évangélisation sans doute maladroite : et je vous prie de bien vouloir, si vous souhaitez la défendre, d’abord répondre sur la question de l’écologie, mea culpa de mélanger ici des choses complètement différente ce qui ne peut que nuire à la qualité du dialogue.

  2. Paxomin: dois-je vraiment répondre à vos attaques? Dois-je admettre que j’ai tout faux en considérant que le pape actuel ferait mieux de s’occuper du dramatique refroidissement de la foi plutôt que du réchauffement climatique? Et si oui, vais-je devoir demander aux écologistes de s’occuper du salut éternel des âmes? Chacun dans son rôle, ne trouvez-vous pas? Dans son épître aux Romains (chapitre 1, verset 25), St Paul parle de ceux qui « ont changé la vérité de Dieu en mensonge et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur ». A travers la « Mère Terre » (Pachamama) présente dans les jardins du Vatican et dans la pièce de monnaie qui vient d’être frappée par ce même Vatican, comment ne pas discerner que nous avons affaire à présent à une religion panthéiste dans laquelle le Christ n’est plus qu’un prétexte pour établir une Fraternité universelle; une Religion mondiale à l’image du Nouvel ordre mondial?

    1. Juste un sentiment, JP Snyers : selon moi le Christ est venu précisément pour établir une fraternité universelle (en tout cas, c’est ce que j’ai retenu de toutes mes années d’apprentissage religieux) ! Et si le Christ est venu pour cela, n’avons-nous pas à en tenir compte ?

      Bien à vous

    2. Chacun dans son rôle, ne trouvez-vous pas?  »

      Je ne crois pas non.
      Pour ce qui est du spirituel et de l’écologie, ce ne sont pas des choses séparées, il est donc normal qu’un leader spirituel dans son bon sens en parle.
      Vous pensez que quelqu’un piétine un tableau de maître peut réellement respecter l’auteur du tableau ? « Je piétine ton tableau, mais je te respecte! ».
      D’abord on arrête de piétiner le tableau, et ensuite peut-être on peut aller vers le respect et l’amour du maître.
      Similairement, piétiner la création est une attitude impie, et il n’y a qu’à voir ce qu’on fait aux animaux pour savoir à quoi s’en tenir, mais ça ne s’arrête pas là : y a on peut le constater, un épuisement des sols, une exploitation des animaux traités comme des choses par milliards au mépris de leur souffrance, et de l’impact écologique.
      Sans parler des pesticides, des abeilles, du plastique présent absolument partout dans la biosphère, et en particulier dans l’océan (voyez le film « plastic planet » si vous n’êtes pas dépressif…) . Les hommes ont décidé de traiter la création comme si elle était leur chose à force d’avidité, de tout instrumentalisé à leurs plaisirs, leurs désirs, c’est atroce.

      Pour le reste comme Mme Clobus a répondu je ne vais rien rajouter.

      Bien à vous

      1. Sorry, j’aurais dû utiliser un nouveau message et en pas utiliser la touche « répondre » ! ce message, en effet ne m’était pas destiné personnellement !

  3. A Marie-Madeleine et à Paxomin. Si vous pensez que le Christ est mort sur la croix et qu’il est ressuscité pour établir une Fraternité universelle, avec le pape actuel, vous avez raison. Mais si vous croyez que, conformément à ce qui a été proclamé par les apôtres (à commencer par St Paul) et les martyrs, Il a donné sa vie pour nous sauver du péché et de la mort éternelle, vous avez (Ecriture à l’appui) grandement tort. Non, ce n’est pas au nom d’un « vivre ensemble » que les premiers chrétiens ont accepté de donner leur vie mais au nom de Celui qui, seul, est la vérité. Quant au Credo (qui est le symbole de ce que croient les chrétiens) et à la liturgie de l’Eglise, pourquoi ce que vous pensez être fondamental n’est-il aucunement exprimé? Finalement, qui est en marge? Ceux qui croient ce qu’on a toujours cru ou ceux qui, désireux d’être conformes avec le monde, réduisent le Message du Rédempteur à des questions relatives à l’écologie et à une Fraternité terrestre si chère à la franc-maçonnerie?

    1. JP SNYERS Je ne vois pas ce qu’il pourrait y avoir de réducteur à lire, dans le message de notre Rédempteur « une demande de fraternité terrestre »… n’est-ce pas lui qui a dit (Matthieu 12:49-50)
      { étendant la main sur ses disciples} : Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère.

      Et que la franc-maçonnerie ait utilisé des termes et signes venant du christianisme n’est pas nouveau et ne change rien à la phrase citée plus haut !

  4. « Non, ce n’est pas au nom d’un « vivre ensemble » que les premiers chrétien »
    Le Christ lui-même pratiquait le vivre-ensemble avec les romains, qui je n’en doute pas, apportaient leurs coutumes religieuses non ?

    Par ailleurs on voit bien la nécessité du vivre-ensemble en ce moment.

    A mon avis Charlie Hebdo a décidé tout seul dans son coin de refuser le vivre-ensemble, comme il le montre en republiant ses caricatures, comme si une fois n’avait pas suffit
    Et il est clair que ça excite l’animosité de toute une catégorie de gens mentalement instables.

    Le pape a décidé de ne pas exciter les religions les unes contre les autres, et je pense que sur ce point il a raison.

    Sur le reste, je ne sais pas.

    Bonne fin de journée

  5. « A mon avis Charlie Hebdo a décidé tout seul dans son coin de refuser le vivre-ensemble, » (pour pratiquer le « moquer ensemble », ce n’est pas la même valeur).

  6. D’où vient cette idéologie qui voudrait que Celui qui a dit que son Royaume n’est pas de ce monde a demandé de bâtir un royaume en ce monde? Sûrement pas de l’Ecriture dans laquelle jamais le mot « Royaume » n’est associé à des verbes tels que « bâtir », « établir » ou « construire ». A force de réduire l’intemporel au temporel, on finit par avoir une religion dans laquelle Dieu Lui-même n’a plus sa place et dans laquelle le Christ n’est plus qu’un humaniste parmi d’autres. Au vu de cela, St Paul n’avait-il pas raison d’affirmer « qu’il arrivera un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine »?

    1. Ce que vous dites n’est pas faux, mais n’a aucun rapport avec le reste.

      « Rendre à Dieu ce qui est à Dieu », c’est voir ce qui est de Dieu d’où que cela soit, pas construire un royaume.

      Après c’est sûr que quand si on voit le mal partout …

  7. C’est ça qui n’est pas faux je veux dire : « D’où vient cette idéologie qui voudrait que Celui qui a dit que son Royaume n’est pas de ce monde a demandé de bâtir un royaume en ce monde? Sûrement pas de l’Ecriture dans laquelle jamais le mot « Royaume » n’est associé à des verbes tels que « bâtir », « établir » ou « construire ».  »
    Le reste est la simple répétition de vos thèse à partir de cela.

    Mais comme personne ne parle de construire un royaume, vous vous avancez à partir d’un point imaginaire sorti de nulle part pour dire ce que vous avez envie de dire, aller là ou vous avez envie d’aller.

    En général on va plutôt là ou on n’a pas envie d’aller quand l’inspiration est authentique.

    1. Paxomin,

      Comme je l‘ai dit ailleurs, la technique de Snyers consiste à prêter au Pape des discours qu‘il ne tient pas pour ensuite pouvoir le critiquer dans sa rengaine habituelle.
      Il se construit des moulins à vent pour pouvoir jouer son rôle de Don Quichotte spirituel.

      Et tout cela en pleine pandémie…
      C‘est d‘un triste

      1. Globalement je pense que nous voyons ici un peu la même chose M.Scholtes…

        (je n’avais pas vu votre commentaire avant de poster le précédent).

  8. Jusqu’à preuve du contraire, K.S, il semble bien que vous ne parvenez pas à me citer une seule parole du pape que je cite et qu’il n’a jamais prononcée. Cela ne révèle t-il pas qu’il vous importe avant tout de proférer des diatribes à mon sujet? Quant à vos opinions personnelles à l’égard du christianisme, ne révèlent-elles pas l’indigence qui est la vôtre à l’égard de l’Ecriture et de la Tradition bi-millénaire de l’Eglise? Puis-je également vous faire remarquer que saint Paul ne vous a pas attendu pour savoir le salut qu’il convient d’annoncer au monde?

  9. Tiens donc!… Voilà un beau faux-fuyant n’est pas vrai? Et si je vous dit: « Puisque vous construisez des moulins à vent afin de me critiquer… », pourriez-vous alors citer une seule phrase (ne parlons même pas de « discours!) que j’attribue au pape et qui n’est pas de lui?

    1. „Discours“, suivant le Larousse:

      Le terme s‘utilise selon trois définitions possibles, le troisième étant:

      „ ensemble de manifestations verbales, orales ou écrites, représentatives d‘une idéologie ou d‘un état des mentalités à une époque donnée“

      Quand vous parlez, depuis des années et sans cesse, d‘une religion diluée, davantage préoccupée de „fraternité“ que du salut des âmes, telle qu’elle est selon vous prêchée par l’Eglise d’aujourd’hui…c‘est évidemment évidemment d‘un discours au sens numéro trois qu‘il s‘agit.
      Or tel est bien le message que vous attribuez à celui que de temps en temps vous vous limitez à appeler „Bergoglio“.

      Pour ma part, si je suis encore chrétien aujourd‘hui, c‘est à ce „Bergoglio“ que je le dois…

    2. Bonjour Monsieur Snyers. Moi, je vous soutiens entièrement dans vos analyses. Et en effet, le pape actuel a transformé notre Eglise catholique en ONG (organisation non-gouvernementale, mais organisation nihiliste de gauche – pléonasme – semble plus approprié). J’aimerais vivement vous rencontrer.

      1. Merci beaucoup Monsieur Bourguignon. Oui, bien sûr, on pourrait se rencontrer. Si vous voulez me contacter personnellement, vous trouverez mon adresse mail et allant sur mon blog (jpsnyers.blogspot.com)
        Très bon dimanche à vous

  10. K.S Heureux de constater que, par rapport à votre commentaire du 22/10, vous ne m’accusez plus d’inventer des « discours que le pape ne prononce pas » et de prendre en compte que ces « discours » ne sont jamais issus que ma pauvre plume; celle d’un croyant inquiet, triste et troublé suite aux déclarations et aux faits du pontificat actuel. Mais, au-delà de cela, il me semble qu’il est important aussi de ne pas se regarder vous et moi en « chiens de faïence » et de se dire que chacun, nous avons droit à nos idées sans entrer dans un conflit personnel. Après tout, que sais-je de vous? Que sais-je de votre vie, de vos joies et de vos souffrances et vous-même, que savez-vous de moi? Pour tout vous dire, je serais affligé si j’apprenais que vous étiez victime d’un grand malheur et j’ose croire qu’il en serait de même pour vous vis-à-vis de moi. Nous sommes tellement peu de choses ici-bas et c’est pourquoi, malgré tout ce qui nous divise, je vous souhaite tout ce qu’il y a de meilleur pour ce monde et pour l’autre.

    1. Biensûr, nous avons tous droit à nos opinions, cela va sans dire.
      Mais la participation dans un blog demande tout de même que l‘on s‘en tienne aux faits.
      Or, le fait que l‘Eglise se prononce sur un certain nombre de sujets qui vous tiennent moins à coeur ne signifie en aucune façon qu‘elle en oublie sa mission spirituelle.

      Pour ce qui est de mon message du 22 Oct. l‘expression „prêter un discours“ est sans équivoque: elle signifie attribuer une opinion à une personne, sans que ce soit forcément son opinion, le terme discours prenant la définition donnée plus haut.

      1. Kees: j’ai essayé en vain de vous offrir une main tendue. Cela dit, je ne parviens pas à comprendre que vous m’accusiez de ne pas m’en tenir aux faits. Jusqu’à preuve du contraire, je prends les paroles de François telles qu’elles sont et si je ne suis pas d’accord avec elles (comme ne le sont pas non plus certains cardinaux, évêques ou intellectuels), ne m’en voulez pas. Cela dit, encore une fois, permettez-moi (au-delà des idées qui nous séparent) de chercher entre vous et moi ce qui peut nous réunir. Par exemple: en dehors de la religion, puis-je vous demander quels sont vos loisirs et vos centres d’intérêt? Je vous avoue que les miens sont pauvres. Sûr que les trouverez désuets. Les voici:
        depuis l’âge de 8 ans, je suis un fan des « Peugeot » (comme Colombo?) A vrai dire, ma première fut une 204 et celle avec laquelle je roule est une 108). D’autre part, je suis aussi passionné par les Vosges, par les forêts de résineux, par le patrimoine architectural et par les cols qu’on peut trouver dans ma chère Ardenne. Et puis, je dois vous avouer aussi que je collectionne les images de saints ou de saintes qui sont pourvues d’une modeste relique. Comme vous le voyez, en dehors de Dieu et de ma famille, je ne suis pas grand chose…

  11. Je dois dire que si je suis revenue à une pratique religieuse plus ou moins régulière, c’est en grande partie au pape François que je le dois… Lorsqu’il a fait arrêter son véhicule pour aller embrasser un jeune homme handicapé que lui présentaient ses parents, mon coeur a fondu de joie ! C’est mon FILS qu’il embrassait…

      1. Je suis heureuse de faire part de ma gratitude envers le Pape ! Il a agi en tout point comme le Christ aurait agi, lui qui ne se détournait d’aucun malade, d’aucun pécheur.

        Et si la guérison du lépreux est à lire au sens symbolique, le geste de François est un symbole pour tous les enfants « différents » et leurs parents !

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