4 réflexions sur « La spiritualité, urgence sanitaire – La Libre p. 35 »

  1. Bonjour Monsieur le Vicaire/le chroniqueur,

    J’ai bien lu votre chronique intitulé « La spiritualité, urgence sanitaire » du mercredi 20 mai dans La Libre Belgique.
    En effet, je suis absolument d’accord avec vous lorsque vous dites que « l’humain peut vivre avec moins » mais il faudrait que l’Eglise montre l’exemple : les cardinaux, à Rome, vivent dans un luxe innommable : des appartements de 300/400 m2, des petites religieuses très dociles « utilisées » comme domestiques pour servir ces « dieux », – c’est le seul rôle conféré aux femmes dans l’Eglise – les voitures de luxe customisées, des cardinaux impliqués dans des scandales financiers – ce ne sont pas des cas isolés -et j’en passe.
    Ensuite, la séparation entre les Eglises et les Etats est une nécessité vitale! Oui, la spiritualité doit rester dans le domaine privé et chacun doit être libre de croire ou de ne pas croire; ceci est une liberté fondamentale de nos démocraties si on ne veut pas retomber dans l’obscurantisme des temps passés. Cependant, force est de constater que le Vatican est un Etat dans un Etat (l’Etat italien) et dispose d’une puissance de nuisance non seulement en Italie mais aussi dans les autres pays. Ses nonces sont des « diplomates  » de haut vol qui essayent d’influencer la politique des Etats et surtout de l’Italie.

    1. Madame, merci pour ce commentaire, mais si j’étais votre prof, je dirais: « ne réponds pas à la question ». D’abord « les cardinaux de Rome » ne vivent pas dans un luxe innommable. Certains, oui. Pas la majorité. Renseignez-vous. Mais, de toute façon, cela n’a rien à voir avec ma chronique. Je ne pense pas avoir écrit: « les cardinaux du Vatican: une urgence sanitaire ». Bien sûr, la foi ne peut être que libre et la non-foi est une croyance tout aussi estimable. Mais c’est pourquoi la spiritualité ne peut être confinée dans le domaine privé. Pour alors laisser à la consommation toute la place… comme aujourd’hui et étrangler la société. La spiritualité est libre, jamais contrôlable, mais il s’agit d’un enjeu d’Etat et de civilisation. Mais bon, je ne vais pas recommencer ma chronique.

      1. Non, comme tu le soulignes, Eric, la réponse face au corona, comme face au cancer ou au aux AVC ne peut être que matérielle. Au bout du compte, c’est la question de la mort qui se pose et, face à elle, l’athéisme répond par l’absurde, tandis que les chrétiens répondent par le sens. A la question: « Quel est pour vous le sens de la vie? », Mgr Paul-Marie Guillaume (ancien évêque de St Dié dans les Vosges) me répondait: « On vient de Dieu et on va vers Dieu, tel est ce qui, selon moi, tient lieu de sens à la vie ». Combien il a raison! Sans cette parole, le sort des plus malheureux s’écroulent et le mot de la Vierge à Ste Bernadette (« Je ne vous promet pas d’être heureuse dans ce monde mais dans l’autre ») est dépourvu de toute consolation, et de tout espoir . Oui, Dieu est plus grand que notre coeur, plus grand que nos aspirations et plus grand que la mort pour autant que nous acceptions de na pas Le réduire à notre monde d’ici-bas.

  2. Cet article interpelle et incite à la réflexion. Si nous n’arrivons pas à le lire « détachée de nos obsessions personnelles », nous n’y arriverons pas; merci Monsieur l’Abbé de nous montrer la voie !

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