18 réflexions sur « In godsnaam, leer Nederlands! – La Libre p.41 »

  1. Cher Eric de Beukelaer,
    Leer Nederlands, mais pourquoi donc invoquer le nom de Dieu quand il s’agit avant tout d’écouter le VOISIN, l’interlocuteur et ensuite de lui parler?
    Les germanophones de Belgique, comme « minorité culturelle » ??
    L’allemand comme langue ‘mineure’, cela paraît relever d’une vue très restreinte aux circonscriptions administratives (diocésaines); comme si un trait sur une carte pouvait décider des mouvements et des échanges humains.
    Quant à savoir qui sont les Latins du nord (le « Boréal » se porte beaucoup)
    ou les Germains du sud ou de l’ouest… ( germanus = du même père,
    quant à nord, sud, est et ouest, c’est selon, on dirait choix multiple,
    si c’est vu de: Greenwich/Pékin/Washington/Rome ).
    Il semble judicieux de laisser la question ouverte et de ne pas s’aventurer dans le no-man’s land entre ‘true’ et ‘fake’ ; laissons l’histoire aux historiens.
    Le voisin, lorsque vous confirmez, c’est le ‘confirmand’.
    Ne pas être en mesure de recevoir et de donner, bref d’échanger avec le confirmand cela me rappelle cet archevêque,
    il arrivait dans la paroisse, se réfugiait dans la sacristie, y exigeait le silence pour le recueillement, présidait l’Eucharistie et la Confirmation, puis rentrait dans la sacristie et disparaissait, sans aucun échange avec les confirmands, ne parlons pas de l’assemblée ( n’est-ce pas elle qui est ‘ecclésiale’ ? )
    Le prêtre en charge de la paroisse fit la remarque que cet archevêque recommandait aux présidents des Eucharisties d’être présents à l’entrée et à la sortie de toute célébration et d’échanger avec les personnes présentes,
    mais que curieusement lui-même évitait tout contact.
    Bref, un sacrement sans échange paraît difficile à envisager.
    Alors le premier encouragement serait de consacrer du temps pour arriver à être capable d’entendre, écouter, recevoir l’interlocuteur dans sa langue.
    Ensuite, lui parler et échanger.
    En allemand s’il est germanophone, qu’il soit de Poméranie ou d’Eupen.
    Et donc, si votre allemand « approximatif » signifiait « qui veut s’approcher » alors bravo et continuez sur cette intention.
    Plus est en vous.
    Maintenez le travail pour montrer Jésus,
    en allemand avec les germanophones.
    Natuurlijk leren we alle dagen bij, ook onze taal.
    En als de buurman of de gesprekspartner Nederlands spreekt, leren we Nederlands.
    Dit alles los van wankele beschouwingen als « Chinees wereldtaal » of andere loze veralgemeningen die niets zeggen over dagelijkse toestanden in ons leven hier en nu.
    C’est parce que celui qui est là, en face de nous est néerlandophone que nous lui parlons néerlandais.
    josse de brabandere

    1. Mijn beste J De Brabandere:

      Uw bijdrage getuigt op twee punten van een misplaatste kritiek:

      1. Er is een wezenlijk verschil tussen „ in godsnaam“ en „ in God‘s naam“.
      De eerste uitdrukking is een synoniem van „ in vredesnaam“, de tweede
      een nadrukkelijke referentie naar het Godswezen.

      2. Er is niets mis met EDBs gebruik van de term „ minorité culturelle“ met betrekking tot de Duitstalige gemeenschap in België, deze beschrijving heeft een zuiver statistische strekking. U speelt dan verder met het woord „ minorité“ om er uit te concluderen dat EDB het Duits als een „ langue mineure“ zou beschrijven. Niets is natuurlijk minder waar en hij doet dat ook niet.

      Zo vaak zie ik op deze blog hoe woorden in andermans mond gelegd worden om dan een betoog af te kunnen steken dat haaks staat op wat werkelijk gezegd wordt.

      Een gebrek aan intelektuele oprechtheid die elke discussie in de weg staat.

    2. Pourquoi critiquer cet archévêque ? Il avait peut être de bonnes raisons d’ être triste ce jour là ….
      Peut être regrettait- il le temps où filles et garçons s’ approchaient de l’ autel en aube blanche.
      Tous égaux devant Jesus.
      ( Que dis-je ?  » Les derniers seront les premiers ….. « ).
      Peut être pensait-il au publicain caché derrière le dernier pilier ? A qui il ne pourrait même pas faire
      un sourire ….
      Dieu merci, on ne choisit pas les évêques pour leur faconde, leur talent à faire le « politicien en campagne ( électorale ) ».

  2. Bien d’accord avec l’article d’Eric. Même si, hélas, je suis très loin de maîtriser comme lui la langue de Vondel, je sais par expérience combien nos amis flamands sont reconnaissants à l’égard des francophones qui font l’effort de les aborder spontanément en néerlandais. Et quand on le fait non seulement en Flandre mais également lorsqu’ils viennent en Wallonie, ils le sont encore plus. N’est-ce pas une belle manière de leur montrer que tous les wallons ne s’appellent pas pas Olivier Maingain et qu’ils sont loin d’être tous néerlandophobes? Que de contacts amicaux n’ai-je pas noué grâce à ma propension à les rejoindre dans leur langue dans cette Ardenne où je vis et qu’ils apprécient tellement! Et puis, comme l’écrit Eric, même si par malheur la Belgique se coupait en deux, cela n’aurait aucun impact sur la proximité géographique que nous aurons toujours ensemble.

  3. La froide réalité de la Belgique, c‘est que l‘ incroyable atout que constitue sa diversité culturelle a toujours été, et continuera d‘être, la raison de sa perte.
    Et ce-ci non pas par une quelconque loi naturelle, mais parce que les Belges eux-mêmes l‘ont ainsi voulu.

    1. Bien d’accord avec vous, Kess, mais d’où vient cette animosité insensée qui, existe entre wallons et flamands? Franchement, je ne comprends pas. Car, comme vous le dites, nous avions tout pour nous enrichir et pour être un exemple entre le monde germain et latin. Oui, nous aurions pu être un exemple dans une Europe qui se cherche. Hélas, je pense que nous offrons un triste spectacle.

    2. Sont-ce les citoyens belges qui l’ont voulu ou sont-ils sous l’influence de discours politiques partisans ? Lorsque, comme moi, on a une famille « mélangée », on voit la question tout à fait différemment et l’idée qu’il pourrait y avoir une frontière (fut-elle virtulle) entre un de mes petits-fils est moi me paraît tout à fait surréaliste !

      1. Je suis d‘origine hollandaise, vivant en Angleterre depuis 38 ans, mais j‘ai passé de longues années dans la partie francophone de votre pays.
        Le souvenir que j‘ai de ces années reste marqué par le mépris et l’ignorance que j‘ai observés pour tout ce qui touchait à la culture néerlandaise. Cela m‘a laissé un goût très amère, je dois l‘avouer.

        Mais une chose était très claire, déjà à l‘époque: ce distanciement culturel au sein de la Belgique des années 60 avait des racines profondes dans la population.
        Il n‘était pas le simple fait d‘une classe politique qui y trouvait son beurre. Cinquante ans ( et six réformes de l‘état…ou est-ce 7 ou 8 ?) le gouffre entre les communautés n‘a fait que s‘élargir, faisant de la Belgique un puzzle surréaliste qui pèse lourdement sur son image à l‘étranger.

        Un jour viendra où il faudra payer la note pour tout cela.
        Si l‘Union Européenne elle-même venait à disparaître, la note pourrait être particulièrement salée.

          1. Je vis à la Côte (en Flandre donc) et malgré mon néerlandais imparfait, je ne constate aucun problème, aucune tension entre les NL et les FR ! Bien sûr, nous sommes dans une région où le tourisme est essentiel pour le bien-être des autochtones . Quant à la situation entre les communautés, je ne pense pas que l’ensemble des belges ait été vraiment demandeur du fédéralisme; ce qui s’est passé, c’est qu’on nous l’a « vendu » comme la solution idéale … Or, rien ne s’est amélioré et les politiciens continuent, hélas, leur oeuvre séparatiste ! Moi, je suis Belge « d’Ostende à Arlon » et je ne tiens pas du tout à perdre cet héritage.

            Mon père était originaire des Pays-Bas également ;-)

        1. « Mépris et ignorance des francophones vis-à-vis de la culture néerlandaise », dites-vous. Mais, tout en déplorant comme vous ces comportements primaires, n’est-ce pas surtout le cas en région Bruxelloise, c’est à dire dans un périmètre où les tensions sont exacerbées? Il me semble que c’est beaucoup moins le cas en Ardenne où je n’ai pas l’impression que nos amis flamands sont vus comme des ennemis. Il suffit (comme je l’ai fait tant de fois) d’aller en hiver sur les pistes de ski de la Baraque de Fraiture pour se rendre compte qu’une fraternité existe bel et bien entre belges du sud et belges du nord. Du moins, telle est mon expérience.

          1. Je le crois aussi ! Si les francophones se ruent sur les plages chaque été, il y a aussi énormément de flamands qui préfèrent passer leurs vacances dans les Ardennes qu’ils adorent … De plus en plus y achètent même une résidence secondaire ! Et quand je rencontre des flamands lors de mes vacances en France, nous nous retrouvons « entre belges » avec beaucoup de plaisir et toutes ces différences ne jouent plus !

  4. Incroyable, mais un refrain ô combien familier: personne n‘a voulu du séparatisme, tout cela nous est imposé par la classe politique.
    Vraiment?

    Et qu‘en est-il de tous ces élèves à l‘école secondaire „ subissant“ des cours de „flamand“ , donnés par des professeurs dont la maîtrise de la langue était très imparfaite, à raison de quatre heures par semaine pendant six ans?
    Pas un seul parmi eux n‘était capable de se débrouiller en néerlandais en sortant de rhétorique.
    A croire que leur crâne était blindé…
    Et là, je vous parle de ceux qui se prenaient volontiers pour „ la crème de la crème“….section greco-latine, collège jésuite, papa est notaire et chasse avec le baron…. bref, vous voyez ce que je veux dire…

    Quant à l‘enseignement d‘autres langues modernes, il était soit trop élementaire ( l‘anglais par exemple), soit optionnel, voire absent ( l‘allemand, une des langues officielles de la Belgique!)

    Peut-être les choses ont changé depuis, mais j‘en doute…

    1. Je pense que les choses ont changé depuis l’U.E. Tout le monde réalise aujourd’hui à quel point ces querelles de clochers sont ridicules et à quel point nous sommes quelques grains de sable parmi les pays européens; cela incline à plus de bon sens (à mon humble avis).

      Pour votre information, les jeunes flamands aujourd’hui se détournent du français et choisissent – quand ils le peuvent- d’apprendre plutôt l’anglais. Mon petit fils dont je parlais plus haut s’exprime en français mais est bien plus performant en anglais (que d’ailleurs il préfère ! )

      1. Cela prouve bien ce que j‘affirme: si les Flamands se détournent du français et les Wallons du néerlandais, le morcèlement est complet.
        Quant à la connaissance de l‘allemand….bref!

        1. De plus en plus – et je l’ai constaté quand j’étais encore en activité professionnelle – les gens ont recours à l’anglais pour éviter tout malaise.

          Je me souviens de Jacques Brel, auteur francophone, qui parlait de sa Flandre avec beaucoup d’émotion. La langue n’est pas tout ! …. La sensibilité est au moins aussi importante.

          Lorsque je circule en Flandre dans les belles villes historiques, je suis flamande de coeur, de même lorsque je voyage aux PB !

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