« Le Carnaval est fini »…

Avec le carnaval, les humains se déguisent, afin de se rappeler tous les masques que la vie leur fait porter. Quand se termine le carnaval et que commence le carême – avec le mercredi des cendres – s’ouvre une période de 40 jours, où le chrétien apprend à quelque peu décoller ses masques, afin que paraisse davantage son vrai visage – celui d’un enfant de Dieu. « Le carnaval est fini » est une phrase attribuée au pape François, le soir de son élection, refusant de mettre la lourde étole pontificale, brodée d’or. Apocryphe ou non – l’important est ailleurs. Notre Eglise traverse des turbulences, qui invitent à jeter bas les masques. 

Cet après-midi, Frédéric Martel, auteur du livre à sensation « Sodoma »  était interviewé sur la radio RTBF (Première). Je tenterai de revenir sur son enquête plus longuement dans quelques mois (par manque de temps). Je pense que la limite fondamentale de son regard sur les choses, est qu’il vient des sciences humaines (il est sociologue) et se borne à une approche de science humaine. Pour lui la chasteté, c’est de la sublimation et de la frustration. Psychologiquement, il a totalement raison. D’ailleurs, pas de fidélité dans un couple sans une égale dose de sublimation et de frustration. Ce que Martel ne voit pas (il n’est pas croyant), c’est la dimension spirituelle. Que l’on retrouve tout autant chez un Dalai Lama ou un Mathieu Ricard (moine chaste, pourtant proclamé par les médias « l’homme le plus heureux du monde »). Les sciences humaines cherchent les conditions du bien-être humain – une forme de confort mental et physique. La spiritualité, elle, creuse la quête de bonheur. Et cela est tout autre chose. Pour un chrétien, il y a une résurrection qui passe par la croix. « Scandale pour les Juifs. Folie pour les païens » (1 Cor. 22). Et cela, l’auteur de Sodoma ne le saisit pas. Par contre, Martel a un regard juste sur une forme de mensonge et d’hypocrisie qui peut gangréner l’Eglise et ce, à toute époque. Il ne s’agit pas de juger des personnes vivant une double vie (on doit, par contre, juger – bien évidemment – les actes d’abuseurs sexuels, que la justice doit punir), mais d’aider l’Eglise à sortir de la duplicité et du mensonge. Donc, de faire en sorte que ses membres baissent un peu le masque. « Celui qui fait la vérité, vient à la lumière » (Jean 3, 21).

Personnellement, je suis bien plus bouleversé encore par le documentaire – diffusé ces jours-ci sur Arte – d’Eric Quintin et Marie-Pierre Raimbault, sur l’exploitation sexuelle des religieuses dans l’Eglise. A la fin de la vision, j’étais submergé par la honte et avais même une envie de vomir. Parfois tendancieux dans son récit, le documentaire n’invente rien. Je regrette d’ailleurs que cette enquête n’aille pas assez loin. Une large partie dénonce des abus en Occident, du fait de prêtres en situation de pouvoir. Cela reste des dérapages graves, mais heureusement plutôt exceptionnels. La fin du documentaire parle d’un phénomène qui semble bien plus répandu: la misère sexuelle de religieuses issues de pays en voie de développement (dont celles qui viennent étudier à Rome, sans moyens financiers). Ce volet mériterait un réel approfondissement. Et cela ne se fera qu’en donnant une plus large voix au chapitre à des femmes, dans des responsabilités d’Eglise. Je ne pense pas ici à l’ordination (à laquelle beaucoup semblent tout réduire). Je parle d’une culture de la co-responsabilité. Comme on en vit déjà dans diverses paroisses, ou associations catholiques. L’Eglise doit respirer de ses deux poumons sexués. Ici aussi, des masques doivent tomber, qui confondent trop souvent paternité spirituelle avec patriarcat infantilisant. 

18 réflexions sur « « Le Carnaval est fini »… »

  1. Pas facile de rester fidèle à cette Église après avoir vu ça. Évidemment, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac, mais tout de même ! Comment accorder sa confiance en une institution qui engendre « ça » ?

    Comme le dit Charles Delhez dans sa dernière chronique, « c’est tout le système qu’il faut revoir », sans quoi l’Église s’effondrera.

    Et dans le fond, que cette Église-là – celle du cléricalisme, de la misogynie, de l’homophobie, de l’hypocrisie – s’effondre, et qu’elle laisse place à la fraicheur de l’Évangile ! Le joug léger que Jésus nous invitait à porter, l’Église en a fait un pesant fardeau qui étouffe et qui engendre les pires choses. Il est temps de renverser à nouveau les tables des changeurs et de chasser les marchands du Temple. Puisse l’Esprit purificateur en donner la force !

    1. Mais, justement, est-ce qu’on ne se trompe pas d’Eglise ? Où Jésus a-t-il fait allusion à une construction mondiale comme ce que nous connaissons et si nous sommes déçus par cette Eglise-là, n’est-ce pas notre faute de l’idéaliser ?

      1. Oui, idéaliser la famille à laquelle on a choisi d’appartenir- l’ Eglise dans ce cas ci- est une faute.
        Un péché narcissique , un signe de grande vanité . La vanité étant une variante de l’orgueil, péché capital.
        L’orgueil est sans doute le plus grand des péchés. Celui qui légitime, donne force et statut, aux 6 autres.
        Quand on a l’humilité de demander l’ aide de Dieu ou l ‘aide du prochain pour se débarrasser d’un
        ou de plusieurs péchés, la guérison devient possible. Et l’amour du prochain prendra la place du péché d’orgueil et de tous les autres. Un amour du prochain, tout d’humilté.
        (réflexion inspirée par Fabrice Hadjaj(  » La foi des démons ou l’ athéisme dépassé « ) ,Pascal Ide ( les 7 péchés capitaux ) , Saint Joseph ( que nous fêtons bientôt) et tou(te) s les saint(e)s  » humbles et utiles comme l’eau « selon l’ expression de Saint François d’ Assise.

        1. Journal  » La Croix « . 15 oct.2015.  » L’ Arche fait la lumière sur la face cachée du Père Thomas Philippe ». Article de Céline Hoyeau.

          1. Suite au documentaire d’arte sur l’ exploitation sexuelle des religieuses dans l’ église :
            Belgicatho. be donne la parole à la défense :
             » Mes oncles, les pères Thomas et Marie-Dominique Philippe, sont-ils des criminels ? « .
            (par Marie Philippe).
            https://marie-dominique-philippe.com

  2. Il y en a un en particulier qui porte un masque. Ou, plutôt, une série de masques. Et pour lui, le carnaval (si je puis dire « carnaval ») n’est jamais fini. Je pape actuel l’a bien compris et sur ce point, je lui en suis reconnaissant. Il s’agit ni plus, ni moins du démon, de cet être qui est à la racine du mal. Le pape François, en effet, croit dur comme fer en l’existence du diable et en ses méfaits sur les humains. Et cela, contrairement à la quasi totalité de nos prêtres et de nos évêques qui ne nous en parlent absolument jamais, considérant je présume que Satan n’est qu’un symbole, une figure de langage. Au mois d’octobre dernier, ce même pape avait invité les fidèles à invoquer saint Michel archange contre les assauts du démon ainsi qu’à réciter la prière d’exorcisme de Léon XIII. Il a raison. Il a raison aussi de souligner que le diable est présent dans ces crimes sexuels qui concernent l’Eglise. Seulement, le diable ne fait pas que tenter les clercs et les chrétiens dans le domaine moral. Il les tente aussi sur le plan doctrinal en répandant le doute et la confusion quant aux vérités de la foi. C’est ainsi que bon nombre de prêtres, d’évêques ou de laïcs se laissent entraîner par lui dans un tourbillon qui, faisant fi des vérités surnaturelles, conduit à abaisser le christianisme à des propos mondains au nom d’un « vivre ensemble » qui n’a plus rien à offrir d’autre qu’un message philanthropique. C’est ainsi que l’Eglise devient une ONG et qu’à la place d’être fidèle à la tâche de préparer nos semblables à aller au ciel (comme le firent les apôtres et comme le fit la Tradition deux fois millénaires), elle ne se préoccupe plus que des choses de la terre. Celle qui avait mission de convertir le monde s’est convertie au monde. On en voit les « fruits » La descente aux enfers de la pratique religieuse et des vocations sont là pour le dire. Le diable a ce qu’il veut. Chaque jour, avec la complicité de ceux qui devraient être là pour solidifier notre foi (et non pour la liquéfier), pour nous aider à ne pas rater notre éternité (et non pour considérer notre vie sur cette terre comme l’alpha et l’oméga), il gagne du terrain. Jusqu’à quand? Peut-être jusqu’au retour glorieux de Jésus-Christ dont la seconde venue sera précédée d’une période d’apostasie et de chaos dans laquelle j’ai déjà l’impression que nous sommes. « Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts ». Hélas, même à cette phrase du Credo, clergé et fidèles n’y croient plus!

    1. Ce qui est merveilleux au fond dans notre Eglise, c’est qu’il puisse y avoir tant d’opinions et de lectures différentes qui se cotoyent ! Personnellement, je considère que croire à Satan est plus ou moins égal à de la superstition mais d’autres peuvent bien penser autrement. Oui, quelque part, notre Eglise est plus libre que bien d’autres mouvements …

      1. « Celui qui ne croit pas à l’existence de Satan ne croit pas à l’Evangile » (Pape François). Mais outre cette phrase, pour en revenir aux abus sexuels dans l’Eglise, ce qui m’interroge est en particulier la condamnation du cardinal Pell, vu que comme l’écrit le cardinal Müller (qui le croit innocent) il était matériellement impossible que ce cardinal puisse commettre de tels abus dans une sacristie (ouverte) juste après la Messe. Complot? Bouc-émissaire qui en arrangerait plus d’un? Rien n’interdit de la penser. En ce qui me concerne, permettez-moi simplement d’être dubitatif.

  3. Le fait de mêler les demi- vérités avec des demi-mensonges et des vérités entières avec de vrais mensonges, ce sans spécifier, sème la confusion. Et c’est le but du lvre « Sodoma » de Frédéric Martel.

    Cela tout comme ce fut le cas dans l’émission d’Arte du 5 mars sur les religieuses violées par leur confesseur ou maitre spirituel.

    Mais comme on le dit en néerlandais : Aussi vite que court le mensonge, il se fait toujours rattraper par la vérité »
    Mais hélas rarement de suite.

    1. En date du 5 mars 2019 , un  » Communiqué de l’ Arche Internationale : Abus du Père Thomas Philippe ».
      Avec l ‘espoir que ce communiqué faisant une grande place aux victimes et à leur souffrance ( personnellement je ne vois pas ce qu’on pourrait ajouter ) trouvera un minimum d’audience.

  4. …émission d’Arte diffusée à la veille du mercredi des cendres… Il n’y a pas de hasard. Et gageons qu’aujourd’hui, la RTBF (avec R comme révolutionnaire, T comme totalitaire, B comme bolchévique, et F comme franc-maçonnerie), il n’y aura pas un mot pour signaler le début du carême. Par contre, quand commence le ramadan, il n’ont pas assez de tout un JT pour en parler. Vous avez dit « christianophobie »?

    1. en effet, pas un mot sur le début du carême à la RTBF en 2019. C’est la première fois il me semble, en 2018 on en parlait encore.

      1. La RTBF est anti-catholique et ce n’est pas nouveau; si vous suivez un peu attentivement ses émissions, vous aurez remarqué comme moi que le matin, lors d’une séquence « cuisine », l’intervenant a déclaré péremptoirement que la Chandeleur est « une fête chrétienne copiée sur une fête païenne ». Alors, sur les fêtes païennes, j’avoue mon ignorance mais que la Chandeleur ait été une fête du calendrier chrétien, voilà qui est nouveau pour moi… Ceci dit, ce qui compte, c’est d’envoyer un « coup de pied » à ceux qu’on abhorre !

        1. je note au domaine des fêtes catholiques

          Du temps de l’Avent à Noël
          Epiphanie
          Carême, Semaine Sainte et Pâques
          L’Annonciation
          L’Ascension du Christ
          L’Assomption
          La Pentecôte
          Toussaint
          après ça, les crèpes de la Chandeleur sont une tradition bien sympathique mais pas plus !

  5. Bonjour,
    Ce reportage m’a laissé différentes impressions.
    La première, c’est l’aspect sordide de ces prêtres, qui ont trahi leur vocation et brisé la vie de toutes ces personnes qui ont témoigné de leurs souffrances. Mes premières pensées, ainsi que mes premières prières, vont aux victimes.
    La deuxième, c’est le manque d’honnêteté intellectuelle des réalisateurs (et la complicité assumée de la RTBF) dans ce reportage politique, et si j’ose dire, de propagande. Il s’agit de prendre un peu de recul : l’Eglise compte aujourd’hui approximativement 500.000 prêtres et évêques, et l’on peut dés lors imaginer grossièrement que depuis les années 1950, plus d’1 millions d’hommes ont été appelé à la servir. Dés lors, il me semble malhonnête d’utiliser les quelques cas connus (approximativement la moitié du reportage tournait autour des deux hommes de l’Arche) pour en inférer à la perversité de l’Eglise en tant qu’institution, avec injonction morale (voir le débat qui a suivi) de s’adapter à la modernité en acceptant : mariage des prêtres, arrêt de la continence, mariage homosexuel, etc. L’Eglise étant à mon sens l’institution mondiale la plus grande en termes d’effectifs, il me semble prudent de manier les chiffres avec précaution, car 0,00002% de prêtres abuseurs (chiffre à titre d’exemple) fera toujours plus de bruit que 0,00002% d’instituteurs abuseurs dans tel lycée Tartempion dans les Bouches-du-Rhône. Si l’on voulait être honnête (et il en va de même pour les cas tragiques de pédophilie), il s’agirait de comparer objectivement les abus des prêtres par rapports aux abus de la totalité de la population. Pour ce qui est des abus, qu’ils soient sexuels, moraux, financiers et autres, Dieu sait qu’il s’agit d’un mal qui guette tous les hommes, et toutes les femmes.
    Par ailleurs, juste une note pour me désoler de voir à quel point le niveau était bas dans le « débat » qui a suivi, qui ressemblait plus à un cirque qu’autre chose : trop nombreux intervenants, remarques à la volée, « pensées » étalées en 10 secondes, sans nuances, à l’emporte-pièce. Mais c’est ça la modernité : une pensée qui ne dépassent jamais deux phrases, quand elle n’est pas limitée à 140 caractères.
    Toute autre chose : je trouve cela dommage qu’il n’y a pas eu d’éclaircissements sur la notion de « chasteté », même de la part des prêtres dans le débat qui a suivi. Contrairement à ce que beaucoup pensent (y compris les réalisateurs), celle-ci ne se limite pas à l’abstinence sexuelle, mais englobe une idée beaucoup plus large. Cette vertu que l’Eglise encourage (pas que pour les prêtres) invite à voir dans l’autre une libre créature de Dieu, qu’il s’agit de respecter en évitant toute appropriation de sa personne pour ses intérêts propres ; il s’agit d’aimer l’autre comme autre, sans chercher à l’utiliser pour soi, sans l’« abuser » d’une quelconque manière, que ce soit d’ordre sexuel, pratique ou financier. Ce qui implique que contrairement à la thèse des réalisateurs, ces prêtres abuseurs n’ont point blessé (et du point de vue catholique, péché gravement) leurs victimes à cause de leur chasteté (qui en fait est l’abstinence sexuelle), mais faute d’avoir cultivé cette vertu, ce qui justement les amenés à user d’autrui d’une manière des plus sordides.
    Pour ce qui est de l’Eglise, il faut préciser qu’elle a toujours été faite d’hommes (et de femmes), et que dés lors, ses membres souffrent des mêmes maux que tous les hommes (et toutes les femmes). Jamais elle ne s’est positionnée en « club » de parfaits ; saint Augustin (contre Donat) défendait une Eglise faite de « bons » et de « méchants » ; des siècles plus tard la doctrine de pureté des cathares a également été rejetée. L’Eglise n’est qu’une humble et imparfaite messagère, qui porte un message qui infiniment la dépasse. A tous ceux qui doutent en voyant sa faiblesse, peut-être faut il regarder vers ceux qui ont réellement accueilli la Parole qu’elle portait : tous les saints qu’elle a reconnu, et qu’elle a vu habiter au milieu de ses murs en même temps que les autres, comme le bon grain pousse à côté de l’ivraie.
    En ce temps de carême, et pour essayer de tirer quelque chose de ce film, peut-être devrions-nous chacun examiner au sein de nos propres vies les petits manques à cette vertu (je pense ici aux manques moins écœurants, ceux plus discrets de la vie de tous les jours), et de veiller à ne jamais utiliser autrui à ses propres fins (ce qui, au passage, est paradoxal à l’heure où l’individualisme est le paradigme), mais d’essayer d’y voir la bonté de la création de Dieu : dans ses enfants, ses parents, sa belle-mère, ses collègues, et tous les autres qui nous entourent.
    A tous les chrétiens sincères, je souhaite un fructueux temps de carême, qui invite chacun à d’abord observer chez soi les choses à corriger, et à beaucoup prier, afin de pouvoir, à l’aube de Pâques, porter les fruits de la grâce, qui ne sont autres que Foi, Espérance et Charité.
    +

    1. On accepte assez généralement l’idée qu’il y ait des médecins ou des avocats indignes de leurs fonctions; on admet comme une évidence le fait qu’il y ait des « brebis galeuses » dans chaque profession. Ici, c’est plus ardu puisque le prêtre exerce non seulement une fonction dans l’Eglise mais aussi et surtout celle de modèle, de guide, de référence pour les fidèles. Le fait de savoir qu’il puisse y avoir des brebis galeuses est donc particulièrement douloureux pour les catholiques mais IL EST VRAI que la toute grande majorité de nos curés sont des gens respectables et investis dans leur mission, avec des succès divers évidemment. En tout cas, les prêtres qu’il m’a été donné de cotoyer étaient tous des hommes honorables qui ont, pour certains, joué un rôle important dans ma vie de foi … et ma vie tout court ! L’un d’entre eux m’a sauvée du désespoir !

      1. Moi aussi, Marie Madeleine, je n’ai rencontré que des prêtres très honorables. Et pour exprimer ma reconnaissance à leur égard, il y faudrait un livre. Ou bien, à chacun et après tout ce temps écoulé, une petite visite pour dire merci et A-Dieu.

        1. Je crois qu’il faut que nous le disions davantage : ne pas sombrer dans la déception causée par certains, mais bien mettre en évidence le travail accompli par ceux qui sont restés fidèles à leur engagement, en commençant pas les grands témoins : Abbé Pierre, Abbé Froidure, Père Damien, le Curé des Marolles J. Van der Biest et tant d’autres et puis Soeur Emmanuelle, Mère Térésa, Thérèse de Lisieux etc. la liste serait longue …

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